mercredi, novembre 21, 2012

Mort d'un commis-voyageur ?

A-t-on encore besoin de vendeurs ? Cela dépend pourquoi, je présume. Quand il s'agit d'une nouvelle vente, un bon vendeur peut faire pencher la balance et changer radicalement le résultat en influençant l'acheteur, donc je dirais que dans ce cas, la présence d'un vendeur fait une différence importante.

Certes, cette même présence peut soit aider, soit entraver le résultat selon la position qu'occupe le vendeur par rapport à l'intérêt de l'acheteur. Cette influence peut donc être bonne ou mauvaise, et dans la plupart des cas, le résultat dépendra beaucoup de l'intégrité et de la compétence du vendeur en question.

Ceci dit, il y a deux exemples concrets que j'aimerai partager avec vous. L'un d'eux concerne notre assurance-maladie; nous avions sélectionné il y a cinq ans déjà, après avoir fait beaucoup de recherches dans ce secteur et après nous être arrêtée sur une couverture que pensions être la meilleur pour ce dont nous avions besoin. Nous avons alors signé la police d'assurance, en ligne, sans l'aide de personne.

Quelques mois plus tard, j'apprends que l'on nous a « attribué » un représentant que nous n'avons jamais rencontré, et encore moins sélectionné. Pendant toutes ces années, cette personne a touché des commissions sur nos primes mensuelles alors qu'elle s'est avéré totalement inutile.

Récemment, alors que je voulais pour une fois la mettre à contribution, je lui ai demandé quelques renseignements, et comme la réponse tardait à venir, j'ai décidé d'aller la chercher moi-même, en ligne, directement auprès de mon l'assureur. Le courtier m'a alors rappelé quelques jours plus tard et m'a donné quelques informations qui n'était même pas correctes !

 Dans le même ordre d'idée, je suis maintenant éligible pour une assurance maladie à l'attention des retraités et, là encore, il faut qu'il y ait un « représentant. » Cette fois-ci, je l'ai quand même choisi, mais quand il y a deux jours je lui ai demandé un renseignement, cela a pris une éternité pour avoir une réponse, et une fois de plus, il a fallu que je contacte moi-même mon nouvel assureur. Cette fois, la brave dame m'a appelé un jour plus tard avec des réponses à mes questions fragmentées et incomplètes.

Ces deux exemples montrent qu'il existe vraiment une opportunité pour réduire les coûts d'assurance, donc les coûts de santé, en se débarrassant de tous ces intermédiaires inutiles, et de plus, ces situations illustrent l'absurdité des commissions résiduelles ou récurrentes qui n'ont aucun rapport avec le service rendu.

En cette ère d'informatique et de commerce en ligne, il semble assez évident que toute personne qui ne fournit pas un service essentiel et continu dans le contexte d'une transaction bien précise, ne devrait pas être en mesure de collecter de l'argent. C'est en partie pour cela que je prédis à terme « la mort du marchand de tapis », mais une fois de plus, j'ai peut être un peu trop d'avance sur mon temps ?

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