Récemment, j'expliquais que, pour la première fois en huit ans, j'ai enfin « pédalé mon âge » cette saison sur mon VTT. Bien sûr, cette fantaisie m'a été inspiré par le fait, qu'en station de ski, aux États-Unis, il est de bon ton d'essayer de skier autant de fois que l'on a d'années au compteur, en l'espace d'une seule saison d'hiver.
Bien que ce bel objectif reste souvent hors de portée de la plupart des adultes qui ont besoin de travailler et qui vivent loin des pistes, il est en fait assez possible à réaliser pour pas mal de gens. Pour illustrer mon propos, j'ai partagé avec vous un tableau qui montre le nombre de jours de ski annuels par rapport à mon âge, et ce, au cours de ma vie de skieur.
En fait, je n'ai commencé à skier que quand j'avais 7 ans, et ce qui vient immédiatement à l'esprit, c'est qu'il est beaucoup plus facile de « skier son âge » quand on est tout jeune. Mais avant de nous lancer dans cette discussion, faisons juste un petit calcul. Si en général, selon la station de ski, la saison de ski dure entre 4 et 5 mois, on peut espérer skier un maximum de 120 à 150 jours, d'accord?
Bien sûr, ces chiffres seraient possible si nous n'avions rien d'autre à faire ou si nous étions « perchman », pisteur-secouriste ou encore moniteur de ski et passions chaque jour en montagne. De façon plus réaliste, si on ne peut guère skier que les week-ends et quelques jours fériés entre les deux, il est possible de faire 35 à 45 sorties, sans compter les congés supplémentaires, les arrêts de maladie (justifiés ou pas) et les jours de tempête de neige où il est absolument impossible de se rendre au travail (ça arrive tout le temps !), les jours arrivent à s'accumuler de manière étonnante.
Tout cela signifie que, de la naissance à l'âge de 35 à 45 ans, un skieur n'a absolument aucune excuse (sauf bien sûr la vraie maladie, l'accident ou l'incarcération) de ne pas skier autant de fois que son âge. Là où les choses se compliquent, c'est quand on atteint la zone d'âge entre 35-45 ans et l'âge de la retraite, quelque soit l'époque où l'on choisit de ralentir.
En Amérique du nord, il y a souvent la possibilité d'aller skier en soirée, si cela n'est pas possible dans sa station de prédilection, il est toujours assez facile d'en trouver une pas trop éloignée qui offrira ces heures de ski « supplémentaires ». Ensuite, il reste toujours l'option d'aller passer ses vacances d'été dans l'hémisphère sud et d'ajouter ainsi plusieurs jours sur neige. Ces 12 ou 20 journées de plus peuvent faire une énorme différence et vont, dans de nombreux cas, monter le total vers ces 50 ou 60 jours qui sont absolument nécessaires !
Si cela ne suffit pas, il est peut-être opportun de considérer des changements plus radicaux tels qu'un déménagement vers la montagne et, si l'employeur est d'accord, d'y travailler à distance. Cela permet de faire un saut sur les pistes pendant l'heure du déjeuner et alternativement de travailler tôt le matin ou tres tard le soir, et de passer le reste du temps sur les pistes.
Ai-je oublié quelque chose? Oui, bien sûr, il reste aussi la possibilité de changer de carrière si l'on a decidé de s'installer à la montagne de façon permanente. Là il est alors possible de devenir free-lance dans l'occupation de son choix, de faire un des nombreux « métiers de la neige » comme pisteur, moniteur, employé des remontées mécaniques, de conduire un engin de damage ou de faire de la neige de culture pendant la nuit, ou encore devenir serveur ou barman et skier pendant la journée.
Okay, j'en ai assez dit pour aujourd'hui, il est grand temps maintenant pour moi d'aller faire une ballade en montagne pendant que vous prenez enfin la résolution de skier au moins votre âge pendant cette prochaine saison d'hiver. Bonne chance !
samedi, octobre 20, 2012
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