Au cours du débat présidentiel de mardi, mille milliards de dollars était l’unité monétaire de prédilection et celle-ci était jetée en l'air comme s'ils s'agissait de simples billets de 100 dollars.
Pourtant, lors de l’échange verbal entre les deux candidats, personne n'a jamais mentionné que lorsqu'on parlait des quelques 5000 milliards de dollars de réductions d'impôts proposés par Romney, cette somme s’étendaient sur une période de 10 ans, un peu tout comme le plan de Simpson-Bowles, qui proposait une réduction de 3800 milliards de dollars en dépenses et 1000 milliards de dollars en recettes fiscales d'ici à 2020 ; c'est ça, encore une autre base de temps bien différente !
Ceci, bien sûr, est à s'y perdre, et je doute que beaucoup d'Américains savent même ce qu'est la différence entre 1000 milliards et un milliard de dollars (on appelle ça « trillions » et « billions » en Américain ! Ce fait d'additionner les choux et les carottes et de ne le dire à personne est bien sûr devenu la nouvelle « lingua franca » de nos politiciens.
Sans mélanger le reste de la corbeille de fruits, je sais que le PIB des USA en 2011 était de 15.000 milliards de dollars et devrait s'accroître de 1 à 2% en 2012. Pourtant, dans le même temps, la dette de notre gouvernement fédéral s'élève maintenant à 16.000 milliards de dollars, c'est juste, un peu plus grand que notre PIB, mais c'est encore pas si mal par rapport à la dette Japonaise qui est près de deux fois plus grande que son propre PIB !
Bien sûr, la presse ne fait rien pour arranger, et ne fait surement pas l'effort de bien mettre ces chiffres en perspective pour que les gens comprennent un peu mieux ce qui ce passe. Aujourd'hui quelqu'un devrait, une fois pour toutes, appeler un chat un chat, et nous fournir un relevé clair et simple de notre vraie situation financière sur les 10 ans qui viennent afin que nous puissions tous enfin bien comprendre que nous sommes bien coincés au fond d'un trou d'une profondeur abyssale !
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