En milieu de semaine, Émile Allais, une grande personnalité du ski français disparaissait à plus de 100 ans. À côté d'un palmarès sportif et professionnel impressionnants, il avait en lui un élément dont on a assez peu parlé dans tous les article de presse que j'ai pu lire à ce sujet. Il était habité par une brûlante passion pour tout ce qui touchait au ski.
C'est vrai, la passion, c'est le carburant à indice d'octane élevé qui nous sert à vivre et à accomplir les choses les plus formidables qui soient. Immédiatement après avoir appris son décès, ma seconde pensée a été de me demander combien de jeunes hommes et femmes gardent encore en eux ce feu ardent qui leur permettra de vivre une existence d'exception, et dans cet esprit, est-il encore possible avec les vies trop occupées et chaotiques que nous menons, de maintenir intact cet ingrédient magique afin de pouvoir survivre et prospérer intérieurement ?
Qui ne nous soyons, je suis convaincu qu'une forme de passion à toujours sa place dans notre for intérieur, que nous soyons pâtissier, ingénieur en informatique, enseignant de classes primaires, pilote d'hélicoptère ou maçon. Avons-nous jamais pris le temps de bien chercher quelle était notre vraie passion ? Avons-nous eu la chance de la trouver?
Plus important encore, si nous l'avons découvert, qu'en avons-nous fait ? L'avons-nous négligée et laissée dépérir, ou l'avons-nous en permanence nourrie et fortifiée tout au long de nos vies? J'aimerai bien pouvoir dire que j'ai suivit ce deuxième cas de figure ...
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