Hier, je tombait sur une colonne de Ski Racing Magazine dans laquelle l’éditeur en chef se lamentait en particulier sur la baisses des audiences télévisuelles des courses de ski.
Au fil des ans, afin de générer beaucoup d'argent, les sports professionnels sont devenus des spectacles. Ce faisant, ils sont devenus une forme de divertissement consommable qui doit maintenant se bagarrer pour rivaliser avec tous les autres sports afin de maintenir l'attention du public.
Pour y parvenir et conserver leur part de marché auprès des téléspectateurs, le spectacle doit être beaucoup plus élaboré, plus extrême et tous les moyens pourraient sembler bon si le résultat peut faire recette. Dans de nombreux cas, comme dans le cyclisme, il existe une ligne assez floue entre la diététique et de la dépendance chimique pour soutenir une demande croissante de performances surhumaines.
Il suffit du reste de regarder un ce qui se passe autour de nous. Les vidéos sur YouTube ou Facebook constituent une surenchère remplie de canulars, de films truqués dans lesquels on ne sait plus ce qui est vrai ou pas. La foule est désensibilisée par rapport aux exploits d'hier, il convient donc d'augmenter la dose !
Sauf si vous avez été élevé dans le milieu du ski des années soixante ou soixante-dix, vous ne trouverez rien de trop excitant en suivant Marcel Hirscher en train de dévaler une manche de slalom. La conclusion est autant simple que douloureuse. La FIS doit décider si elle veut offrir du spectacle avec ses produits et entrer dans le domaine du divertissement et du fric qui sont désormais l'apanage des sports professionnels.
Nous sommes tous garantis que cela ne sera pas beau, mais l'alternative est pour la FIS de continuer de se ratatiner et à terme, de disparaître.
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