La crise financière de 2008 a ré-ouvert le débat sur le mérite de capitalisme de marché que nous connaissons tout. Il y a juste deux jours, je faisais le lien entre l'augmentation de productivité (ce en quoi nous voyons généralement un signe de progrès, d'accord?) et la croissance du chômage.
Cette forme de progrès semble également aller à contre-courant avec une population mondiale en pleine croissance. En d'autres termes, les gains de productivité ne font qu'aggraver la situation en augmentant le fossé entre les nantis (ceux qui peuvent travailler et gagner beaucoup d'argent) et les démunis (ceux qui ne peuvent pas travailler ou s'ils le font, ne peuvent pas gagner un salaire décent).
Cela suggère que les gouvernements doivent être en mesure de détourner une partie des richesses supplémentaires créées par ces gains en productivité vers l'éducation, les soins de santé et de la création d'énergies durables. La grande question qui suit cette idée est de savoir si nous pouvons faire confiance au gouvernement pour accomplir ce rôle?
Surement pas dans la manière et la façon dont ceux-ci fonctionnent aujourd'hui. Encore une fois le problème n'est pas le gouvernement, c'est la forme de gouvernement qui doit être reformé pour que les mandats deviennent limités en durée, qu'ils soient indépendant de l'influence des gros sous et pour que la fonction politique redevienne une forme de vrai service publique.
En fait, le problème n'est pas le gouvernement mais plutôt le type d'hommes qui le peuple aujourd'hui.
lundi, mai 28, 2012
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