L'autre jour, ma femme et moi discutions le domaine vaste et variable que sont les qualifications professionnelles. C'est alors que ma propre carrière m'est revenue en mémoire. Je me suis souvenu que lorsque j'ai commencé mon premier « travail sérieux », mes propres qualifications étaient loin d'être brillantes. En fait, j'avais été embauché pour un emploi international, sur la seule base de mes capacités linguistiques et avec très peu de considération pour les qualités spécifiques qu'exigeait le poste en question.
Ce qui s'est donc passé ensuite fut un cheminement bien long et fort pénible, un apprentissage sur-le-tas, sans conseil ou encadrement d'aucune sorte avec, comme vous pouvez l'imaginer, une avalanche de mauvaises décisions, de grosses erreurs stratégiques, etc. Ce scénario n'a presque jamais cessé de se répéter pendant une bonne décennie jusqu'à ce que je commence à amasser des compétences légitimes.
Les gens pensaient que je pouvais bien faire le travail, mais je trouvais que j’étais chroniquement mal préparés pour délivrer la performance que mon employeur était en droit d'attendre. Au fait, comment celle-ci se mesurai-t-elle par rapport à celle de mes pairs? Aussi incroyable que cela puisse paraître, je parvenais toujours à me maintenir en tête du groupe, ce qui en dit assez long sur la qualité globale de l'ensemble !
Maintenant, peut-on soupçonner qu'une telle situation puisse se produire encore aujourd'hui? Je dirais, très probablement s'il n'existe pas un programme de mentorat en place avec de solides plans de formation à l'attention des nouvelles recrues. Certaines entreprises font un travail remarquable dans ce domaine alors qu'un trop grand nombre exposent encore leurs nouveaux employés à un « casse-pipe » cruel qui finit par couter beaucoup trop cher à chaque parti. Êtes vous d'accord ?
dimanche, mai 27, 2012
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