Cette longue campagne électorale aura été autant désagréable qu’angoissante. Selon un article que j’ai lu dans le magazine Atlantic, la politique serait la principale cause de stress pour sept adultes sur dix, tous partis confondus.
Un sondage réalisé à cet effet par un organisme médical affirmait également que 79 % des personnes interrogées ont dit que l’élection présidentielle les rendait particulièrement anxieuses. Maintenant que nous ne sommes plus qu’à quelques jours de cette élection, il est tout à fait normal de supposer que l’anxiété des Américains est encore montée d’un cran …
La meilleure façon de gérer ce type de stress dépend de chaque individu, mais nous devons nous rappeler de nous concentrer sur ce que nous pouvons contrôler et sur les actions positives que nous entreprenons, comme aller voter et aider les candidats que nous soutenons.
Nous devons aussi rationner la quantité d’informations politiques à laquelle nous nous exposons. En théorie, nous devrions également essayer de séparer les gens de leurs points de vue. C’est difficile, je ne peux pas le faire personnellement, surtout lorsque des gens d’apparence normale soutiennent un menteur en série comme Trump.Bien sûr, avant d’entamer une discussion ou un débat avec quelqu’un qui a une opinion opposée, nous devrions sans doute y réfléchir à deux fois. Sommes-nous déterminés à le faire changer d’avis et à lui faire admettre que nous avons raison ? Est-il si important de lui dire ce que nous pensons, ne serait-ce que pour préserver notre amour propre ?
Comme toujours, il est utile de reconnaître et de valider nos peurs, nos angoisses et notre colère. Il est effrayant de penser que nos droits pourraient nous être retirés, que nos valeurs seront bafouées ou que nos chances de réussir dans l’avenir pourraient être compromises. Il est toujours normal d’etre en colère face à ce que nous percevons comme une injustice.
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