Les gens qui vivent sur la côte Est des États-Unis se lamentent à propos du retour des cigales après dix-sept ans de vie souterraine et en font tout un plat, alors qu'ici, dans les Montagnes Rocheuses, nous devons nous farcir la la routine annuelle de tous ces chatons qui tombent de la quarantaine de trembles qui ombragent notre jardin.
Ceux-ci lâchent leur duvet flottant qui ressemble d'avantage à des giboulées de neige en plein mois de Juin qu'à un processus de reproduction qui du reste me parfaitement inutile quand on sait que ce genre d'arbre se reproduit beaucoup mieux par le biais de ses racines tentaculaires qui envoyent de nouvelles pousses pour remplacer les arbres prêts à tourner de l'œil, le tout pouvant continuer avec le même arbre, donc le même ADN pendant des milliers d'années.
Tout cela me fait une belle jambe car au bout du compte, il va falloir tout nettoyer, d'abord autour de la maison, puis monter sur le toit et enfin plonger la main au fin fond des gouttières. Oh, oui, j'oubliais, il y a aussi toute ces sécrétions huileuses en provenance des feuilles de ce même arbre qui salissent tout ce qu'elles peuvent toucher, mais enfin, comme nous n'y sommes pas encore tout à fait, je réserve tout ça pour un prochain blog ...
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