Ces Français qui veulent quitter le Titanic comme des rats ...

Après avoir élu François Hollande il y un peu plus d'un an, les Français commencent à paniquer, comme s'ils croyaient que leur président socialiste si jovial pourrait résoudre le dilemme économique qui d'une manière générale affecte tout le monde développé et l'Europe en particulier.

Un récent article paru dans "Le Point", un magazine hebdomadaire français, reproduisait la lettre d'un jeune fille de 20 ans qui menaçait de quitter la France, sa patrie bien-aimée, pour éviter de faire face à un avenir incertain. Ce que cette jeune personne n'a pas l'air de réaliser c'est que l'émigration n'est pas pour les mauviettes et certainement pas pour elle, car elle dévoile bien ses aspirations.

Celles-ci sont ancrées dans son besoin de sécurité et de certitude qui semblent être les droits inaliénables des Français. Désolé, ma petite dame, mais ces ingrédients n'ont plus cours que vous viviez à New York, New Delhi ou Newcastle. Ce dont cette jeune femme n'a aucune idée, c'est l'angoisse qui accompagne l'émigration, ou « expatriation » comme elle dit, sans travail arrangé d'avance dans le pays de son choix, avec un accent français qui va lui coller au palais pour la vie et une ignorance totale de la culture locale.

Je dis cela parce que je l'ai vécu moi-même pendant plus de 36 années et continue de le vivre. Pour survivre et prospérer, il faut être une dure à cuire, être un peu plus talentueuse que la moyenne et aussi super-chanceuse.

Bien sûr, si vous êtes riches et célèbres, comme les quelques français qui ont « émigré » à Genève, ou comme Depardieu qui dit avoir choisi la Russie, cela semble une option très attrayante, mais si vous devez plier bagage et quitter la France en direction de l'Amérique du Nord, de l'Allemagne ou de la Chine, il vaudra mieux partir avec une sacrée chance en réserve, des talent hors du commun, une volonté de travailler comme une damnée, une endurance à toute épreuve, un moral de fer et tout ça pendant longtemps !