Bill Bocquet, mon seul camarade de classe français qui vit aux USA est venu nous rendre visite mercredi dernier à Park City et nous l’avons emmené faire un tour pour l’impressionner avec nos feuillages d’automne colorés, rattraper le temps perdu et refaire le monde.
Nous ne l’avions pas vu en personne depuis 2003, il était donc enfin temps de nous retrouver. La journée était belle et les moments passés ensemble trop courts, mais cette rencontre s’est vite transformée en réunion de travail.Nous avons ainsi prévu de construire une maison de retraite pour nos amis de promotion, anciens élèves de l’Ecole Nationale d’Horlogerie de Cluses, probablement aux alentours de l’autoroute et de l’ancienne usine Carpanos Pons.
Elle sera située dans la partie la plus rude de cette vallée impitoyable, caracterisée par un temps glacial en hiver, une chaleur insupportable en été et située au milieu d’un fort courant d’air traversant le passage étroit dans lequel l’Arve trouve le moyen de couler, pour tester l’endurance de nos camarades et vérifier la célèbre citation de Friedrich Nietzsche : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ».
Les lieux vont offrir une école de clarinette dirigée par Jean-Marie Peyrin, une section artistique sous la houlette de Mychel Blanc, des déambulateurs électriques partout, et même une petite section école de commerce en formation continue dirigée par Michel Deletraz qui exhortera ses étudiants à troquer leurs convictions contre des certitudes.
Bill a accepté de se charger du financement de cette institution et je l’ai forcé à accepter ma contribution à sa conception architecturale. Affaire à suivre !
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