Hier, après avoir jeté un œil su les avis de décès français, j’ai constaté que Pierre Vialatte un ancien élève de mon école était décédé. J’ai alors diffusé une note pour en informer mes anciens camarades de classe et m’assurer qu’il était bien celui que je pensais.
La triste nouvelle s’est confirmée et un de mes anciens camarades m’a alors demandé : « Comment l’as-tu appris ? » et ce qui suit est la réponse que j’ai apportée à sa « question intéressante » comme on dit, de nos jours.En fait, j’avais plus d’un élément pour y répondre. Je lui ai d’abord dit que je me considérais comme « vieux » parce que je suis réaliste et que c’est une réalité. Donc à ce titre, je sais que beaucoup de mes contemporains sont, tout comme moi, soumis à un risque de mortalité accrue.
Je m’informe donc quotidiennement pour voir ce qui se passe de la vie à la trépas dans ma Haute-Savoie natale, peuplée en majorité des gens que j’ai connus là-bas. Beaucoup de personnes âgées s’adonnent à cette pratique. En plus, et tout aussi important, mes amis en France, à quelques exceptions près dont celui qui m’a posé la question, communiquent très mal, ou plutôt pas du tout.
Je ne peux donc pas, en toute conscience, compter sur eux. A l’heure où nous disposons des meilleurs moyens de communication dans toute l’histoire de l’humanité, une majorité de mes pairs ne savent pas ou ne veulent pas s’en servir. D’autres sont en train de disparaître ou sont déjà sans vie, attendant patiemment de mourir.
Comme je vis géographiquement loin de mes anciens amis, je me sens obligé de faire plus d’efforts pour rester en contact avec ces gens qui « hibernent » prématurément. Personnellement, et à titre d’exemple, je crois pouvoir dire que je suis mieux informé de ce qui se passe dans ma ville natale qu’une grande partie de ses habitants, du moins sur les sujets qui m’intéressent le plus ou qui me passionnent !
Etes-vous d’accord avec cela ?
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