L'autre jour, je me suis acheté une nouvelle paire de chaussures pour le trekking. Il s'agissait d'une paire faite par Salomon au Vietnam, la PRO XA ou quelque chose comme ça. C’était la première fois que j'achetais une paire de chaussures Salomon, mais elle avaient l'air costaud, leur système de laçage rapide m'avait séduit et elles ne m'ont pas fait mal quand je les ai essayée à l'intérieur du magasin.
Comme je compte faire pas mal de rando sous peu, je décidai de « roder » cette nouvelle paire et je découvrais tout de suite que le talon droit me faisait très mal et que j'avais une énorme ampoule à cet endroit, créée par la dureté du rembourrage et une couture irrégulière à l'intérieur de la cavité ; un designer qui connaît un tant sois peu la chaussure ne mettrait jamais une couture dans l'axe longitudinal du talon ! De plus, le système de laçage rapide n'allait pas du tout car il appliquait une pression excessive sur mes deux coups de pied, de par sa conception erronée (la base du laçage et les clips de blocage étant les deux seuls points de contact sur tout l'avant du pied).
Comme je n'aime pas souffrir, je suis redescendu dare-dare ce matin au magasin REI à Salt Lake City pour leur rendre cette marchandise inutilisable. Dans l’intervalle, je me suis promis de me méfier de la « haute-technologie » française et de me rappeler le slogan célèbre qu'utilisait autrefois Michel Arpin : « Salomon, saloperie ! »
jeudi, août 20, 2015
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