L'an passé, je remontai sur un ensemble de skis Salomon, une paire de fixations Look installées précédemment sur une plaque Autodrive Dynastar.
Comme je voulais profiter de la hauteur et du bras de levier supplémentaires offerts par cette plaque, je pensais que c'était une bonne idée de garder celle-ci. J'avais égaré les vieilles vis à tête plate spécialement conçues pour glisser ou « flotter » à l'intérieur d'une série de rails parallèles qui permettaient ainsi à la plaque de glisser sur la surface du ski lorsque ce dernier était fléchit.
J'avais remplacés ces vis manquantes par des vis du type Posidriv que j'avais tout bêtement serrées sur les skis. Le montage devait durer une saison complète jusqu'à ce que la contrainte exercée sur la plaque devienne telle que les vis avant se sont arrachées sur les deux skis.
Un employé des remontées mécaniques à la fois intelligent et observateur me fit remarquer le problème au sommet de la gare d’arrivée d'un télésiège, ce qui mit fin brusquement à ma journée de ski ; je rentrais aussitôt chez moi, j’ôtais la plaque et remontais les fixations.
Je suis ravi que ce gars ait vu le problème et suis aussi heureux d'apprendre qu'une plaque de fixation doit toujours avoir une liberté longitudinale !
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