Plus d'une fois au cours de ma carrière professionnelle, j'ai dû vendre des produits qui n’étaient pas en très forte demande et qui avaient plus que leur part de défauts et de problèmes. Il aurait été beaucoup plus facile pour moi de vendre des articles fait par Rossignol ou Salomon plutôt que de me battre avec des marques comme Look, Koflach ou encore les skis Pre, mais ce n'était pas dans les cartes.
D'accord, j'ai eu la chance pendant quelque temps de travailler pour Lange, mais à l'époque, le produit était encore en train de se chercher sans savoir où se trouvait vraiment son âme, en essayant à plaire à tout le monde et en hésitant entre son concept classique et la technologie de chaussure à entrée arrière. Je me suis donc trouvé la plupart du temps en train de vanter les qualités de mes articles et de minimiser leur défauts les plus flagrant.
Ce faisant, j'ai dû plonger à fond dans mes ressources créatives et combinardes afin de palier au faible intérêt que suscitaient les produits que je vendais. J'ai tout le temps dû me gratter la tête, inventer des concepts, contourner des obstacles et faire grand usage de ce que je pouvais dénicher au plus profond de mon imagination! Tout cela m'a appris énormément et m'a rendu beaucoup plus fort. La morale de cette l'histoire est que la route la plus facile – donc la plus fréquentée - est rarement la plus gratifiante ...
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