Il s'agissait là du sésame incontournable pour entrer dans la carrière de moniteur de ski. L’examen, que l'on ne pouvais passer que trois fois seulement, consistait essentiellement en un slalom chronométré dans lequel les candidats devaient terminer dans une fourchette de temps établie par un ouvreur sélectionné pour l'occasion.
Il leur fallait ensuite démontrer un belle aisance à ski dans l’épreuve « toutes-neiges, tous terrains » qui consistait à dévaler une pente raide en mauvaise neige, et enfin pour exécuter aussi, en toute perfection, une série de « virages avals » qui étaient la représentation du virage idéal parfaitement représentatif de la technique du ski français de l’époque.
Nous avions prit place tous les quatre dans la Peugeot 404 du père de Michel, avions bien ficelé nos skis sur le toit du véhicule et étions partit pour parcourir les 800 km environ qui nous séparaient du lieu de l’épreuve (je ne me souviens plus exactement vers quelle station de ski des Pyrénées nous nous dirigions).
Nous avions d’abord fait une brève escale à mi-chemin pour dormir à Montpellier, dans l’Hérault, et après une courte nuit de sommeil, avions repris la route à 5 heures du matin le lendemain.
Comme nous ne portions pas nos ceinture de sécurité au moment où les quatre portes de la berline s'ouvraient sous le choc, nous nous sommes retrouvés assis ou allongés au milieu de la route, parmi nos skis éparpillés, l'un d'entre se noyant presque dans un profond fossé qui bordait la route. Nous avons eu une chance de ne pas être tués tant l'impact fut sévère !
Je crois me souvenir que la gendarmerie et l'ambulance sont venus et nous ont emmenés à l'hôpital de Montpellier où, heureusement, que des fractures mineures n'avaient été diagnostiquées.
Malheureusement, c'était aussi un point final à notre examen et nous sommes rentrés à la maison en train, meurtris et profondément déçus. Je ne parle que pour moi, mais cet accident allait avoir d'importantes conséquences sur mon avenir, que je détaillerai dans un prochain blog ...
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