François Villon, ce poète du quinzième siècle avait tout comprit quand il se lamentait « Mais où sont les neiges d'antan? » Cet écrivain se rappelait sans doute de quelques « grosses » années de neige qui avaient battu tous les records, mais je pense qu'en même temps il ignorait quels étaient les hivers à l'enneigement moyen ou carrément absent.
Un tel hiver n'aurait dur reste probablement guère marqué les esprits car à cette époque, une éclipse totale de neige était plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. En vérité, quand je fais un bref retour en en arrière, je ne me souviens que d'une années de neige impressionnante (l'hiver 69-70 dans les Alpes) et d'une autre très mauvaise et particulièrement sèche (l'hiver 63-64 dans cette même chaîne de montagnes, pendant les Jeux Olympiques d'Innsbruck), mais tous les hivers entre ces deux extrêmes, il m'est bien difficile, sinon totalement impossible de me rappeler l'enneigement précis.
La morale de cette histoire est donc que l'exceptionnel dans les deux sens crée toujours une impression durable alors que tout ce qui tombe entre ces extrêmes est facilement oublié. Aujourd'hui, quand je me demande: « A-t-on vraiment une auvaise saison de neige ? » je suis parfaitement incapable d'y répondre. Bien sûr, il n'existe pas tellement de documentation qui permette de bien me situer par rapports aux saison passées, donc je n'ai guère d'autre alternatives que de rester dans l'ignorance ...
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