Une coque de chaussure de ski est un formidable écran qui cache des tas de secrets. Vous ne voyez guère que son extérieur, mais il est quasiment impossible difficile d'imaginer ce qui se passe dedans. Les choses se corsent encore plus quand les chaussures ne vont pas et qu'elles s'avèrent inconfortables.
Quand c'est le cas, il faut ôter la chaussure, en extraire le chausson et c'est autour du technicien d'essayer de deviner ce qui coince. Souvent, par pure intuition ou pas simple expérience, entre en lice l'artillerie lourde dont font partie les petites fraiseuses à main, style Dremel, qui sont là pour grignoter le polyuréthane superflu qui pressurise un petit orteil bien sensible ou une malléole qui ressort un peu trop.
Pendant ce genre d'opération, il incombe au skiman de bien deviner quelle est la vrai source du problème, et c'est souvent une combinaison entre la capacité d'interprétation de ce dernier et ce que le skieur peu bien communiquer qui pourra résoudre le problème.
Hier, alors que je remontais en télésiège après quelques heures de ski à Deer Valley, j'ai soudain réalisé que mes nouvelles chaussures de ski sont transparentes dans leur partie antérieure ce qui facilite le diagnostic quand il faut vérifier que le orteils, quand on en a encore, sont capable de bouger juste un peu quand on leur demande de le faire.
Je trouve que cette transparence représente un progrès énorme dans l'art de soulager les pieds qui souffrent dans des chaussures de ski. Il est désormais grand temps de mouler toutes ces coques en plastique parfaitement transparent pour enfin y voir clair dans cette relation souvent inconfortable entre ces carcans de plastique et nos pieds si sensibles !
jeudi, février 21, 2013
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