Que ferions-nous si nous n'étions pas capable de vivre sans une succession de hauts et des bas ? Serions-nous capable de trouver assez d'intérêt au quotidien et de nous sentir confortable si nous devions vivre une existence prévisible, ennuyeux et assez plate ?
Personnellement, je ne voudrais pas d'une telle vie. Au cours de mon cheminement personnel, j'ai appris que plus l'amplitude entre les deux pôles opposés est grande, plus satisfaction et douleur augmentent symétriquement dans leurs directions opposées.
C'est probablement pourquoi la distance qui sépare les deux positions extrêmes est souvent une question de tolérance personnelle et de capacité à accepter cette réalité. Je pense que j'ai besoin de bien ressentir ces différences entre le bien et le mal, le plaisir et la douleur, le succès et l'échec, le merveilleux et l'affreux.
Je peux dire aussi qu'en prenant de l'âge, je peux m'accommoder de variations d'amplitude plus modérées ; quand j'étais plus jeune, j'avais d'avantage besoin de fortes doses d'adrénaline. Ceci dit, j'ai toujours besoin de bien ressentir tous ces hauts et tous ces bas.
Cette variation reste la juste mesure qui maintient mon intérêt existentiel. Je pourrais l'appeler ça « le piment de la vie ... »
mercredi, janvier 16, 2013
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