Récemment, notre fils a fêté ses 33 ans et cette « borne » supplémentaire nous a donné l'occasion de nous retrouver en compagnie de sa famille et de ses amis pour pouvoir, ensemble, fêter le passage du temps. La soirée fut agréable et festive, et nous a rappelé s'il le fallait que le temps qui passe ne fait jamais de pause. C'est un peu comme un glacier géant ; il continue d'avancer quoi qu'il se passe à l'extérieur.
Quand nous sommes jeunes, ce mouvement rampant trop lent semble interminable et s'assimile à observer un brin d'herbe en train de pousser. Au fur et à mesure que le temps passe, le rythme s'accélère et, aujourd'hui, une journée entière semble être fichue avant même que nous ayons le temps de décider ce que nous pourrions en faire.
Il est vrai que nous remplissons chaque petite ouverture de temps avec une pléthore d'activités et nous trouvons en plus le moyen d'en ajouter grâce à notre technologie si délirante et tellement pénétrante que cela dévore encore plus vite cette dimension qui nous échappe.
Peut-être devrions nous cesser de faire quoi que ce soit en nous sentant devenir fous, bien sûr, mais en appréciant à nouveau le silence, le temps qui va nulle part et qui – une fois encore – nous semblerai peut-être durer éternellement ...
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