Préféreriez-vous vivre jusqu'à ce que vous ayez seulement 50 ans et avoir vécu une vie plaisante, enrichissante et bien remplie, ou alors vivre jusqu'à l'âge mûr de 90 ans et traverser une existence tout à fait médiocre? En théorie, je dirais que je préfère la première option, mais comme je suis un sexagénaire déjà bien engagé, je n'ai toujours pas envie de quitter la scène, donc cette question est rhétorique. Quand il y a quelques jours, un type avec lequel j'avais brièvement travaillé autrefois décédait après 36 ans de carrière en tant que guide d'héli-ski, j'imaginai que celui-ci avait vécu une vie idéale et bien qu'il nous ait quitté au début de sa soixantaine, son existence semble avoir été comblée.
En fait de quel droit puis-je penser ainsi? C'est probablement là une façon arbitraire de tirer des conclusions et c'est comme dire que la vie d'un avocat peut être bien remplie si celle-ci est au sommet de profession, alors qu'en fait elle voudrait être parlementaire et plus tard présidente de la nation. Donc, personne ne peut faire ce genre d'assomption et spéculer sur ce que d'autres personnes sont en droit de rechercher et de désirer. Une chose me semble sûre, quel que soit le temps qui nous reste, celui-ci doit être employé judicieusement. C'est ça, utilisé dans le but le plus noble et pour ce à quoi on attache la plus grande importance.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire