Nous savons tous qu'avec juste un peu de recul il est toujours facile de voir ce qu'il aurai fallu faire et, une fois de plus, cette leçon s'applique parfaitement au président Obama. Quand il a pris les rennes du pays en Janvier 2009, Barack Obama a fait tout son possible pour ne surtout pas froisser les républicains, en choisissant de ne pas poursuivre le tandem Bush-Cheney pour leur guerre en Irak à la fois injustifiée et ruineuse ainsi que pour les crimes de guerre perpétrés à cette occasion, en acceptant de placer Tim Geithner et Larry Summer à la tête de la direction financière et économique de la nation, et continuer d'enfoncer le pays encore plus profondément dans cette cause perdue qu'est notre guerre en Afghanistan.
En réponse à tous ses efforts présidentiels, le parti d'opposition n'a su dire que «Non, » Non» et «Non» et sa tactique d'obstruction a fonctionné à merveille car il semble qu'aujourd'hui que l'Amérique profonde ne comprenne pas pourquoi son Président n'a pas réussi à sortir un troupeau de lapins de son chapeau après juste vingt mois à la tête de l'État. La morale de cette triste histoire est que lorsqu'on croit à fond en quelque chose, que l'on jouit d'une solide majorité (ce qu'Obama avait jusqu'à présent) il convient de faire un vrai « forcing » afin de faire avancer son ordre du jour. Il y a peu de place pour le compromis. Il reste toujours bien assez de temps à se faire du souci dans le cas où les choses ne tournent pas comme on les aurait voulu, mais c'est là une considération dont les chefs efficaces ne s'embarrassent jamais.
mardi, octobre 05, 2010
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