Hier matin, j'écoutais une histoire à la radio à propos d'Azul, une nouvelle compagnie aérienne « low-cost » brésilienne créée le 5 mai 2008 par David Neeleman, le fondateur et ancien PDG de JetBlue, une compagnie similaire servant les États-Unis. Ce qui est remarquable dans cette histoire est que la nouvelle entreprise de Neeleman ait été conçue dans le but d'aller encore plus loin en matière de marges super-fines, en poussant les limites du risque dans des proportions encore jamais vues.
Voyez un peu: Cette compagnie aérienne vise à concurrencer les transports par bus brésiliens, et pour les passagers qui n'ont ni argent ni carte de crédit pour payer le tarif demandé, Azul est disposé à leur faire crédit! Du jamais-vu en matière de folie; non seulement cette compagnie « low-cost » travaille déjà à la limite de sa rentabilité, mais a en plus l'audace de mettre sa mince marge en jeu en vendant ses services à crédit, sans aucune garantie. Cela me rappelle notre chère crise du « sub-prime » appliquée aux transports aériens, et je me demande désormais si l'humanité sera un jour capable de tirer les leçons de ses erreurs passées!
mardi, octobre 19, 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
L'expérience est une lanterne qui éclaire le chemin parcouru, pas celui à venir !
Enregistrer un commentaire