Avant que la neige n'ait recouvert Park City au cours de la nuit dernière, nous avons passé notre week-end bien au chaud à l'abri de pluies diluviennes; nous avons donc regardé un peu plus la télévision qu'à l'accoutumée et dimanche nous avons suivit les premières courses de ski de la saison en Autriche ainsi que du patinage artistique au Japon. Ce qui m'a frappé en observant quelques-uns des athlètes, était leur apparente absence d'efforts lors de leurs évolutions au cours de ces compétitions.
C'est là que j'ai soudainement réalisé que dans le sport, et plus particulièrement en ski, nous nous concentrons beaucoup trop sur l'exécution parfaite de certains gestes techniques ou l'imitation d'un style particulier, alors qu'en fait, nous devrions être beaucoup plus axée sur une gestuelle démunie d'efforts. C'est vrai, nous devrions penser à rester toujours très légers, agiles et être capable de juste « flotter » sur la neige. Si nous faisions bien cela, nous serions sûrement d'avantage amenés à faire tous les gestes nécessaire de manière beaucoup plus naturelle. Se concentrer essentiellement sur le geste parfait et le placement idéal du corps trop souvent raidit le skieur et va presque toujours à l'encontre de ses gestes naturels et de sa morphologie. Aller dans le sens de l'effort minimum et une plus grande dose de douceur permet au contraire au skier de s'exprimer pleinement et d'être naturellement « beau » à regarder. C'est bien ça, la forme suit la fonction!
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