En début de semaine, j'ai assisté à une conférence donnée par le Dr Rod Nash, un écologiste qui enseigne à l'Université de Santa Barbara en Californie. Celui-ci est spécialisé dans l'histoire de la nature et défend animaux, plantes et autres éléments naturels au même titre que la population humaine. Sa présentation était centrée sur la promotion de son concept de co-existence entre « îlots de civilisation » et « îlots de nature sauvage. » Là où sa présentation à fait « mouche » est lorsqu'il a déclaré qu'une population de 2 milliards d'êtres humains est un seuil souhaitable pour la survie planétaire.
Ce point allait du reste alimenter la discussion avec l'audience qui suivait la conférence, en évoquant notamment l'influence de la religion sur la surpopulation, l'éventuelle « réaction » de la nature en déclenchant des vagues de maladies comme le sida ou le virus Ebola pour contrecarrer cette surpopulation. En raison de contraintes de temps, la discussion de groupe n'a pas abordé l'influence de notre système économique qui repose toujours un aspect quantitatif plutôt que qualitatif, bien que cet élément ait été brièvement évoqué par le professeur au cours de son discours et que je pense que cela reste la solution en vue d'une solution durable. C'est ça, la surpopulation reste « l'éléphant dans la pièce » et les deux principaux obstacles qui s'opposent à sa décroissance restent toujours la religion et un modèle économique désormais obsolète.
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