jeudi, mars 30, 2017

Skier solo

Il est assez juste de dire que je skie seul les trois quarts du temps. Ce n'est pas que je sois asocial, mais plutôt j'ai du mal à trouver un pote qui est disponible et prêt à chausser quand je le suis, sans même mentionner qu'avec l'âge, mes vieux copains skient bien moins souvent et préfèrent des terrain et des conditions plus faciles.

Mis à part les membres ma famille, avec lesquels je skie chaque fois que j'en ai l'occasion, je me suis habitué à skier seul et, ce faisant, j'en tire pas mal d'avantages. Je décide quand je vais skier, quand j’arrête et tout ce que je vais faire. Je n'ai personne à attendre – ou pire, je n'ai pas à m'accrocher derrière un skieur beaucoup plus fort que moi.

Je peux aussi explorer tous les passages scabreux qui m'attirent sans me gêner ou sans me sentir responsable d'une tierce personne. Skier en groupe est une affaire qui se défini souvent par le maillon le plus faible de la chaîne (ou le pire skieur de toute l’équipe).
Comme je suis un passionné du ski, je ne m'ennuie jamais et ne compte jamais sur quelqu'un d'autre pour me faire découvrir une nouvelle piste ou un passage inédit. De plus, quand je ski, je suis comme un gosse dans un magasin de jouets: J'ai toujours du mal à choisir ma prochaine descente ...

Je déborde aussi de curiosité pour explorer, revisiter des anciennes pistes et essayer de nouveaux itinéraires. Je n'ai pas l'impression de manquer quoi que ce soit quand je skie en solo, et cela fait tellement longtemps que je le fais que c'est devenu une forme d'automatisme pour moi !

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