Adolescent, j'étais brièvement un fan de Hara-kiri, le prédécesseur de Charlie Hebdo, mais j'avais quand même du mal à avaler le genre d'humour grinçant de cette publication. C'était sans doute une question de goût personnel, mais cela dit, je reste sans aucune discussion du coté de la libre expression.
Aujourd'hui, il y a bien sûr un élément gros comme une maison qui plane sur la France et que personne n'ose attaquer ; il s'agit du fossé culturel croissant entre musulmans et Français, obligés de vivre ensemble. C'est beaucoup plus qu'un simple clivage religieux, c'est une scission entre des valeurs fondamentales, modernes et médiévales, civilisées et barbares.
Aujourd'hui, mon pays d'origine doit enfin se décider s'il veut vraiment continuer à tolérer ce qui n'appartient pas à son patrimoine ou s'il préfère que ses rues se mettent à ressembler aux scènes et autres bazars du monde arabe. Pour changer tout ça, quelqu'un devra mettre le pied à l’étrier, et le processus sera long, douloureux, coûteux et hideux.
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