J'ai été très déçu, mais pas tellement surpris par la contre-performance de Bode Miller ; cela montre une fois de plus que le talent pur ne suffit pas à combler les lacunes d'un programme d’entraînement qui laisse à désirer, car ce dernier est alors incapable de fournir cet élément essentiel appelé « marge de supériorité. »
Cela dit, alors que le « designer de pistes de descente » qu'est Bernhard Russi a concocté un parcours contenant tous les ingrédients intéressant et nécessaires à la « confection » d'une descente moderne, le produit final reste très artificiel.
Ajoutez à cela le fait que ce « ruban » bien qu’extrêmement glacé est parfaitement raboté, qu'il y a très peu d'arbres le long du parcours, le spectateur a donc du mal à apprécier les difficultés du terrain ainsi que la vitesse, car il manque de repères visuels, en particulier sous « le jour blanc » qui caractérisait cette compétition.
Tout cela m'amène à dire que ces pistes de descente « synthétiques » vieillissent assez mal, sauf peut-être pour Beaver Creek et sa « Birds of Prey », et qu'au bout du compte, le Hahnenkamm reste un classique indéboulonnable.
lundi, février 10, 2014
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