Un des problèmes que j'ai avec les courses de ski alpin moderne, c'est que lorsqu'on en a vu un coureur, on les a pratiquement tous vus . Les nouvelles techniques, l'équipement moderne , la préparation des pentes hyper-lisses et injectées - je ne parle pas de Sotchi ! - ont considérablement réduit les écarts perceptibles entre coureurs, à la fois dans le style et dans les chronos. Pour le grand public, en tout cas, pour ceux qui ne connaissent pas la différence entre une enfilade et une porte horizontale, c'est un peu comme si tous les coureurs étaient clonés.
La seule chose que je n'ai pas du tout apprécié, c'est que papa l'entraîneur ne devrait pas être autorisé à tracer le slalom sur lequel le petit fiston va s’élancer. Mais allez essayer de raconter ça aux vieux dinosaures de la FIS ! Je doute qu'ils ne changent jamais cette réglementation, et je crois qu'à moins que le vieil Ante se voie offrir un contrat en or avec le Cirque du Soleil, il va bientôt réapparaître et se remettre à tracer des slaloms encore plus déments dès que ses petits-enfants seront en âge de courir en Coupe du Monde. J'attends ça avec impatience !
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1 commentaire:
Je suis d'accord que les gagnants de ce slalom olympique méritent pleinement leurs médailles. On ne peut pas imputer la difficulté d'un tracé comme le responsable d'un échec personnel… comme Julien Lizeroux l'avait très pertinemment exprimé lors de sa contre-performance aux Jeux de Vancouver: "Les conditions étaient les mêmes pour tout le monde."
Par contre le style gymkhana des tracés d'Ante était particulièrement mal adapté aux conditions de neige de Sotchi: Par cela j'entends les qualités variables de la neige traitée au sel qui peut résulter en une base solide pour les appuis ou qui peut rouler sous les skis à quelques centimètres de distance. Les courbes très fermées posent un problème particulier (expl: porte oblique rouge en dévers #10). La meilleure ligne de course n'étant pas obligatoirement la ligne idéale à cause de conditions de surface de neige variables et indétectables; ce qui injecte une part de chance et fausse quelque peu les cartes d'une compétition équitable
On ne peut nier que 42% des skieurs de première série au départ de cette deuxième manche ne l'ont pas terminée (20% pour la première manche). Ce ratio est trop élevé et est révélateur des problèmes de ce tracé quand on considère l'hécatombe parmi les 15 meilleurs slalomeurs mondiaux.
L'autre point soulevé très pertinemment dans ce blog est le rôle d'Ante come traceur, approuvé par la FIS, d'une course olympique. A ma connaissance, il ne fait pas partie du coaching staff "officiel" de l'équipe croate, mais est le coach exclusif de son fils. Ce qui est encore plus choquant, est le fait qu'il ait tracé deux manches de slalom lors de ces jeux --alors qu'il y avait des dizaines d'autres entraîneurs compétents et disponibles--, dont celle du slalom du super combiné homme où son fils a obtenu la médaille d'argent.
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