Il y a 25 ans aujourd'hui que mon père disparaissait. Ce jeudi de mai 1988, il a eu ce que la plupart des gens appelleraient « une belle mort », c'est à dire une fin assez rapide et sans souffrance. En fait, tout est allé très vite. Ce matin là, il n'avait pas d'appétit au petit déjeuner, avait froid partout et a décidé d'aller s'étendre sur son lit et c'est là, un peu plus tard, que tout s'est arrêté.
L'emphysème aura été la cause de son décès, probablement la conséquence d'avoir fumé pendant un demi-siècle. Je n'étais pas proche de mon père et je ne me souviens pas avoir passé un tout petit moment sur ses genoux ou avoir jamais joué avec lui. Sa vie fut toujours réglée par le travail, le travail et encore le travail, aussi la seule idée de vouloir se divertir lui a toujours paru comme une forme de sacrilège.
Je regrette qu'ensemble, nous n'ayons pas pu avoir une relation ouverte et enrichissante et que nous soyons restés étrangers l'un vis à vis de l'autre jusqu'à sa mort. Je suppose qu'il n'y rien de bien nouveau dans ce que je raconte et que cela est trop souvent la règle plutôt que l'exception dans les relations familiales, mais c'est dommage que ces situations sont encore bien trop fréquentes et n'en finissent pas de se reproduire ...
dimanche, mai 05, 2013
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