Sans vouloir rabâcher les arguments que j'ai avancé lors de mes derniers blogs à propos de l'Égypte, la situation qui ne cesse d'évoluer montre le danger des décisions au coup-par-coup qui arrivent trop tard et sont insuffisantes. Moubarak a bel et bien été un tyran pendant toutes ces années et l'Amérique n'a jamais vraiment sanctionné son comportement répréhensible. Nous aurions du lui dire que nous n'aimions pas la façon dont ses élections étaient organisées ou sa façon cavalière de boucler ses ennemis, mais nous ne l'avons jamais fait.
Nous avons donc été son complice silencieux et lorsqu'enfin la situation a tourné au vinaigre la semaine dernière, nous aurions du « rattraper les jeux » et prendre des mesures « extraordinaires » à son égard. Notre Département d'État aurait du lui organiser un passage sûr dans quelque émirat de complaisance, le forcer à monter à bord de l'avion et lui faire dire qu'il le faisait de son propre chef. Au lieu de cela, nous sommes restés assis sur nos mains, en espérant que les choses s'améliorent ou qu'un miracle intervienne. Résultat, les choses pourraient bien empirer tout simplement parce que nous ne voulons pas reconnaître nos erreurs et faire ce qui s'impose. Apprendra-t-on jamais?
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