L'une des situations les moins appréciées, mais la plus fréquente lors des JO est la défaite. Ne nous leurrons pas, il n'existe qu'un seul champion olympique; celui qui gagne la médaille d'or, d'accord? Après que les lumières du stade soient éteintes, et surtout au bout d'une longue période de temps, l'argent et le bronze ne comptent pas beaucoup. Avec beaucoup d'admiration et d'attention, je regardais hier soir une douzaine de danseurs sur glace évoluer sur la patinoire de Vancouver.
À mes yeux qui n'y connaissent pas grand chose, tous semblaient parfaits, mais cependant un seul de ces couple gagnait cette médaille d'or tant convoitée. Cette façon de vivre avec la défaite n'est pas seulement une série d'événements olympiques étalés sur quelques jours tous les deux ans, mais fait plutôt partie de notre vie quotidienne, dès nos plus jeunes années et jusqu'au moment où maturité et expérience devraient nous protéger contre tout. Les défaites sont partout; dans le sport, à l'école, dans les affaires et dans nos relations. Ceux d'entre nous qui sont capables, coup après coup, d'encaisser ces épreuves, de se relever, de se dépoussiérer et de continuer, restent pour moi de grands « gagnants » qui ne cessent de mériter leurs médailles d'or à l'insu de tous mais d'une manière bien plus sublime!
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