De plus, cette formule n'a pas à être gérée par le gouvernement, mais peut prendre la forme d'un fonds indépendant qui opère dans un cadre juridique; « l'option publique » correspond donc parfaitement à cette description. Elle permet au médecins de contrôler le système sans intermédiaire entre eux et le patient, comme c'est le cas actuellement avec les assurances privées qui ont tout pouvoir pour pré-autoriser et refuser les demandes de remboursement. Dans le modèle d'assurance privée, les primes mensuelles sont versées à l'avance. Avec une franchise importante, il peut se passer des mois, des années, voire des décennies avant qu'un seul remboursement soit effectué.
Si la compagnie d'assurance compte 100.000 membres, la totalité des cotisations mensuelles n'accumule ni intérêts, ni crée un capital résiduel. Seulement 65% à 75% de tout cet argent sert à payer pour les services médicaux, après déduction des frais administratifs, de la publicité, des frais de lobby, des énormes salaires, primes et avantages des dirigeants, commissions des agents et bien sur des bénéfices. Cela ne supporte guère la comparaison avec une banque ou une caisse d'épargne, dans lesquelles les frais de gestion sont très faibles et la totalité de l'argent, avec intérêts, peut être retiré a n'importe quel moment. En fait, la seule dépense productive nécessaire, outre les remboursement des frais médicaux, est la lutte contre la fraude.
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