Souvent, les riches se font remarquer avec leurs énormes dons, qui représentent en fait un beaucoup plus faible pourcentage de leur revenu ou de leur richesse que ce que donnent les plus pauvres.
Une étude réalisée par « Independent Sector », un réseau d’associations à but non lucratif, qui mesurait combien les gens donnaient en fonction de leurs moyens, avait démontré que les ménages pauvres avec des revenus inférieurs à 30 000 dollars, donnaient environ 4,2 % de leur biens, tandis que les plus riches n’en donnaient que 2,7 %.
Ceux qui grandissent dans des communautés pauvres où la vie communautaire est essentielle et où les voisins s’entraident, sont plus orientées vers les autres et sont à la fais plus hospitaliers et plus charitables que les beaucoup mieux nantis.
Cela dit, dès que ces mêmes pauvres se mettent sérieusement à gagner plus d'argent, à s'enrichir et à mieux profiter de biens matériels, ils deviennent progressivement moins sensibles aux besoins des autres. À partir de là, il est facile de se rendre compte que les pauvres ont tendance à valoriser les liens sociaux car ils font partie intégrante de leur survie lorsqu'ils ne peuvent pas s'en sortir seuls.
Études après études montrent que les communautés rurales avaient toutes de solides réseaux sociaux. Mais dès que les individus s'enrichissent, ils semblent avoir moins besoin les uns des autres et, par conséquent, établissent bien moins de relations.
Dans les enclaves riches, l'autonomie et la liberté remplacent la responsabilité et l'obligation. La richesse est donc toxique. Au fur et à mesure que l'Amérique est s’est enrichie, de bonnes choses sont arrivées. Les maladies ont diminué, l'éducation s'est améliorée, les femmes et les minorités ont obtenu un traitement plus égal.
Mais tout cela s'est fait au prix d'une individualité excessive, d'une expression de soi, d'une autonomie et d'une liberté trop souvent accompagnées d'une terrible sensation de solitude.
Ce n'est peut-être pas toujours le cas, mais cela signifie probablement que la connectivité qui nous est venue naturellement dans notre jeunesse modeste, rurale et défavorisée, a besoin d'être soigneusement et délibérément cultivée des que l’on devient plus riche.
Une fois de plus, Jésus ne s’était pas trompé !
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