Récemment, un document a été présenté lors du dernier congrès de la Société Internationale pour la Sécurité à Ski (ISSS) en Autriche. D'après ce que j'ai pu lire, le document annonçait que les ruptures de LCA étaient, de loin, la blessure numéro un en ski, alors que les ruptures de LMC arrivaient en deuxième position.
De plus, le même document affirmait que le système de dégagement latéral dans la région du talon tel qu'il est offert par la fixation « KneeBinding » n'a aucun effet réducteur sur les ruptures de LCA. Comme je l'ai toujours soupçonné, cette découverte est tout à fait logique.
À moins qu'il existe un capteur placé sur le ligament pour mesurer la tension appliquée sur celui-ci pendant la pratique du ski, il n'y a aucun moyen de transférer cette mesure à une fixation de ski et d'interpréter ce qui se passe entre la partie inférieure et la partie supérieure de la jambe.
Dans la plupart des cas, les fixations mécaniques traditionnelles fonctionnent assez bien pour lire ce qui se passe au niveau de la partie inférieure de la jambe, mais ne peuvent pas mesurer ce qui se passe au niveau du genou, juste à la jonction entre fémur et tibia-péroné.
La théorie du "pied fantôme" avancée par Robert Johnson et Carl Ettlinger m'a toujours paru comme un « conte de fée » et, à moins de pouvoir mesurer ce que ressent le genou du skieur lorsqu'il est sous tension, il n'est pas possible de le protéger.
Juste mon opinion de quatre-sous.
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