La fin tragique du Costa Concordia me rappelle ma première grande croisière, il y a de 40 ans. Celle-ci avait commencé au départ de Gênes en Italie pour finir à Melbourne, en Australie en passant par Durban en Afrique du Sud, le tout en seconde classe, sur un paquebot italien dont l'équipage avait décidé de faire la grève trois jours d’affilée dans chacune de nos neuf escales.
Le navire était grand pour l’époque, avait l'air raisonnablement sûr et tout l'équipage était essentiellement italien avec un comportement des plus transalpins qui soit. Ceci dit, nous avons atteint notre destination dans de bonnes conditions de sécurité. Nous avons pratiqué notre seule manœuvre de sauvetage alors que nous naviguions déjà depuis plus de 20 jours, mais cela n'était pas grave car rien d’inquiétant ne nous est arrivé.
Referais-je une telle croisière aujourd'hui? Peut-être pour jeter un œil à certains glaciers d'Alaska, mais autrement, absolument pas. Je n'aime pas cette forme moderne de tourisme de masse, la nourriture à volonté et le fait que ces lignes de croisières non seulement échappent à tout imposition fiscale mais exploitent aussi à très bon marché un personnel du tiers monde sans trop le former. Le visage de l'impérialisme moderne.
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