Désormais, vous savez sans doute que je ne fais guère confiance aux politiciens et les ais tous en très, très faible estime. La catégorie qui les suit de près dans la médiocrité est celle des économistes, tous formés par de prestigieuses écoles et de grands professeurs qui semblent en savoir beaucoup moins que ce qu'ils peuvent proclamer. Considérez certaines transcriptions de réunions de la Fed qui viennent d’être publiées.
Au début de son mandat, même s'il était le seul parmi les responsables de la Fed à exprimer le plus d'inquiétudes au sujet des problèmes immobilier, Ben Bernanke ne pensait pas que cela soit vraiment grave. Lorsque Bernanke avait présidé sa première réunion de la Réserve fédérale président en Mars 2006, il avait alors déclaré que l'économie du pays pourrait se tirer en « douceur » de la chute des prix immobiliers.
Il lui a ensuite fallu trois mois pour commencer à saisir ce que lui et ses collègues avaient sous-estimé en matière du risque que le logement posait à l'économie. Ceci n'est un exemple qui ressort parmi beaucoup d'autres. La liste est bien plus longue et je ne veux surtout pas aller dans l'analyse du travail de son fameux prédécesseur, M. Greenspan.
La plupart des économistes n'y comprennent pas grand chose et si vous voulez faire vos propres prédictions bonne, utilisez-donc cette ressource rarement utilisées que nous avons tous à notre disposition et qui s'appelle le bon sens. Dites alors à tous ces économistes de devenir ... politiciens. Ils serait peut-être un tantinet plus qualifiés que ces bonhommes dont la performance est tout-à-fait lamentable!
lundi, janvier 16, 2012
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