Parlons d'abord sur la façon dont cette relation influe sur la limites des neiges éternelles.
Cette ligne est celle au-dessus de laquelle neige et glace recouvrent le sol toute l'année. Bien sûr, en hiver, la limite des neiges est considérablement plus basse. Près de l'équateur, c'est généralement 4.500 mètres d'altitude. En allant vers les tropiques du Cancer et du Capricorne, cette mesure augmente d'abord: dans l'Himalaya, les neiges éternelles peuvent se trouver à 5700 mètres, tandis que sur le tropique du Capricorne il n'y pas de neige permanente dans les Andes en raison de leur aridité: Par exemple, le mont Pissis en Argentine est la plus haute montagne au monde à ne pas avoir de glacier à son sommet.
Limites des neiges éternelles
Les endroits près d'une côte, comme par exemple la péninsule Olympique, dans l'État du Washington, aura les neiges éternelles plus basses qu'à des endroit d'une même altitude et latitude situés à l'intérieur des terres tout simplement parce que la température estivale moyenne de la plaine environnante reste plus chaudes que celle de la mer. Cela s'applique même sous les tropiques, car les zones éloignées de la mer subissent des températures diurnes plus forte avec moins d'humidité, comme on peut l'observer au Kilimandjaro et sur le mont Meru, désormais sans glaciers.
Les arbres eux aussi sont touchés par cette relation entre l'altitude et la latitude. Encore une fois, la limite où poussent les arbres est en fonction de leur capacité de pousser à un endroit donné. Ils ne pourront pas croître en raison de conditions environnementales défavorables (froid ou manque d'humidité). La limite des arbres apparaît donc généralement bien définies quand on regarde de loin, mais quand on s'approche un peu, on s’aperçoit qu'il s'agit d'avantage d'une transition graduelle, les arbres deviennent malingres et nains quand le climat devient inhospitalier jusqu'à ce qu'ils cessent tout simplement de pousser.
Tout comme pour la limite des neiges éternelles, celle des arbres est affectée par des éléments locaux très variables, tel que le type de pente, l'exposition et la proximité des deux pôles géographiques. En outre, dans des endroits tropicaux ou sur des îles, où la diversité des espèces est limitée, les arbres peuvent pousser à des altitudes plus basses qu'à ce que l'on serait en droit d'attendre.
Limite des arbres
Maintenant, vous pouvez enfin bien réaliser qu'altitude et la latitude sont vraiment inséparables pour juger de ce qu'une altitude donnée représente vraiment en termes de végétation, du temps qu'il peut bien y faire et de la qualité de la vie que peuvent offrir certain lieux !
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