Il est clair que l'Europe avec son énorme problème d'endettement, ne sera plus en mesure de s'offrir son merveilleux « filet social » et va devoir effectuer des coupures très douloureuses en matière d'avantages sociaux, de services et de confort général offert à sa population. Comme partout ailleurs, ce qui devrait être fait est parfaitement évident, mais est à la fois très impopulaire et très délicat à mettre en place pour la classe politique au pouvoir.
Récemment, Angela Merkel a choisi de faire cavalier seul avec un certain nombre de mesures visant à lui offrir un soulagement politique temporaire auprès de ses électeurs, mais son unilatéralisme ne fait que mieux déchirer l'unité européenne, et aussi, le fait qu'elle ait porté le blâme sur les spéculateurs qui s'attaquent à l'euro ne s'adresse pas au vrai racines du mal. Pour faire ce qui doit être fait et appliquer les réductions budgétaires qui s'imposent, les dirigeants européens doivent agir de concert et montrer à leur électorat qu'il n'y a absolument aucune autre façon d'attaquer la situation d'endettement actuelle ainsi que sa future évolution, si ce n'est de faire ces sacrifices énormes qui devraient se produire de façon concertée au sein de tous les les autres pays de l'union européenne, pourquoi pas en appliquant la maxime préférée des adolescents qui déclarent que « tout les autres font ça. »
À défaut, les dirigeants européens pourrons toujours poursuivre des mesures qui arriveront trop tard et en trop faibles doses et ne feront qu'amener le le continent un peu plus près du précipice ...
lundi, mai 24, 2010
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