Récemment, mon fils, qui n'est pas un coureur, disait qu'il n'y a pas de différence majeure en matière de valeur d'exercice entre course à pied et marche, et que la marche était préférable, car elle n'avait peu d'impact sur les articulations. Alors que nous écoutions son avis avec beaucoup d'attention, nous savions qu'intuitivement ces deux types d'exercices ne pouvaient pas être tout à fait les mêmes en termes de calories consommées. Ce débat dure depuis la nuit des temps et nous avions besoin de preuves pour au moins nous convaincre que la course reste un exercice plus efficace et d'un bien meilleur rendement que la marche.
D'abord, parcourir une même distance en moins de temps et déjà un gros avantage. Penser que les deux exercices sont identiques ouvre la porte à toutes sortes absurdités comme dire que si nous consommons environ 70 calories par kilomètre sur terrain plat, nous utiliserions la même quantité de calories pour ramper ou pour sprinter; cela ne fait pas beaucoup de sens pour moi! Si je conduis ma voiture à 60 ou à 110 km/h, cela entraine une importante différence de consommation de carburant …
En 2004, des chercheurs de l'Université de Syracuse ont comparé les dépenses énergétiques occasionnées entre marche et course à pied en utilisant des équations tres compliquées et en tenant compte entre autres du nombre réel de calories brûlées par l'exercice supplémentaire en ôtant les « calories-repos » que nous consommons lorsqu'on nous sommes parfaitement immobiles. Ils ont constaté que la consommation nette de calories était pour les femmes de 91 quand elles courraient contre 43 lorsqu'elles marchaient. Pour les hommes, cette meme consommation se montaient à 105 en courant contre 52 en marchant.
Cette étude semblerait montrer que ces sujets consommaient deux fois plus de calories en courant qu'en marchant. Bien sûr, il s'agit d'un cas parmi une multitude de situations et il semble que ces résultats peuvent varier comme le prétend une autre étude menée par l'École de Médecine à l'Université de Washington. Pourtant, peu importe comment ces résultats sont interprétés; plus on va vite, plus la dépense calorifique augmente et comme il beaucoup plus facile d'aller vite en courant plutôt qu'en marchant, nous avons décidé de continuer à courir jusqu'à ce que nos chevilles, genoux et hanches se mettent à se déglinguer!
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