mercredi, novembre 20, 2024

Temps pour préparer les skis !

Comme je le fais chaque année, la semaine dernière était temps de préparer les skis. J’avais quatre paires de skis à faire. Celles de ma femme, de ma fille et les miennes. J’ai réparti le travail sur 3 à 4 jours et ce fut à la fois efficace et agréable. 

Agréable ? Oui, j’adore ce travail. Cela me fait réfléchir aux cailloux et autres et objets tranchants sur lesquels nous avons pu skier pendant toute une saison, soit parce que nous ne les avons pas vus, soit parce que nous étions trop fainéants ou pas assez rapides pour les éviter. 

Chaque skieur devrait se donner comme mission de travailler au moins une fois dans sa vie sur ses propres skis pour bien apprécier son niveau d’imprudence ou son manque de jugeote. Si vous regardez attentivement la vidéo, vous verrez que je suis très concentré sur le travail. Je ne souris pas et pendant que j’écoute un podcast, je reste fixé sur ce que je fais. 

Le limage est un savoir-faire acquis à prix d’or à l’école d’horlogerie de Cluses, quand j’étais jeune, que je devrais maîtriser jusqu’à mes derniers jours, et j’ose espérer, pendant de nombreuses autres saisons de ski à venir ! 

mardi, novembre 19, 2024

Que faire avec Trump aux manettes ?

Après deux semaines de deuil, de désespoir et de lamentations à propos des résultats de l’élection présidentielle américaine, ce n’est certainement pas une bonne idée de se lancer à l’aveuglette sur une piste tirée au hasard. Il serait peut-être plutôt temps de se poser des questions comme « Quelle est la prochaine étape ? » et « Quelles sont les options réalisables ? » 

En fait, nous avons de nombreux choix. 

  • L’un d’entre eux est de ne rien faire, de s’asseoir sur nos derrières en simple spectateurs et d’assister à la destruction des institutions américaines par un semeur de zizanie qui n’a aucune idée de ce qu’il va en résulter. 
  • Un autre est de supporter sa colère et son ressentiment pendant au moins quatre ans et de se démolir mentalement. 
  • Un troisième est de rechercher un moyen d’action qui fera une différence, aussi petite ou grande soit-elle, et qui finira par s’ajouter aux efforts des autres pour avoir un impact positif. 

De loin, cette dernière approche me semble préférable et je veux l’explorer pleinement. 

Il faudra faire le tri, faire preuve de beaucoup de créativité et, pourquoi pas, ces efforts vont s’ajouter à ceux des autres pour faire une énorme différence, même si cela semble insignifiant au départ. Restez donc à l'écoute !

lundi, novembre 18, 2024

Quand les voitures se ressemblent …

La semaine dernière, nous nous sommes arrêtés à la bibliothèque municipale et son parking était plein, à l’exception d’une place disponible dans la zone de recharge pour véhicules électriques. Je me suis donc garé là, j’ai pris mon adaptateur spécial Tesla, l’ai connecté à ma voiture et nous sommes entrés dans le bâtiment de la bibliothèque où je cherchais un livre dont j’avais besoin pour mes études d’espagnol. 

Environ 15 à 20 minutes plus tard, ma femme et moi sommes sortis et avons marché jusqu’à notre voiture, je l’ai débranchée, me suis bien assuré d’avoir retiré et conservé l’adaptateur (j’ai oublié de le faire une fois) et nous avons tous deux ouvert les portes de ce que nous pensions être notre automobile. 

Je suis tombé sur un homme endormi dans le siège avant et ma femme a vu un intérieur sale, ainsi que le conducteur endormi de l’autre côté, j’ai immédiatement réalisé que je m’était trompé d’auto. La notre était en fait à côté de celle dans laquelle je venais juste d’entrer ! 

Nous avons fermé les portes, l’homme ne nous a pas paru se réveiller et n’a donc rien dit. Il y avait trois Tesla, même modèle, même couleur, côte à côte, sans plaque d'immatriculation à l'avant ... 

J'ai tout de suite débranché cette voiture, puis la mienne, et je me suis retrouvé avec deux adaptateurs en main, alors j'ai compris qu'il fallait que je rebranche l’autre voiture, ce que j'ai fait illico. Finalement, nous sommes montés dans la bonne auto et sommes partis sans demander notre reste ...

dimanche, novembre 17, 2024

Transformer douleur en savoir

Depuis quelques années, je m’intéresse à transformer des éléments négatifs comme la douleur, les difficultés, ou l’angoisse en résultats positifs, comme des connaissances et d’autres atouts qui contribuent à ma croissance personnelle. J’ai découvert, comme beaucoup d’autres gens, que l’adversité peut être un puissant catalyseur de changement et de développement. 

D’une part, j’apprécie mes erreurs et ne manque jamais une occasion non seulement d’en tirer des leçons, mais aussi de m’en souvenir. Les erreurs et les échecs ne manquent jamais de fournir des leçons et des idées précieuses. 

J’ai également découvert que le simple fait de surmonter des difficultés renforce ma résilience et ma capacité à faire face à toutes sortes de revers. En même temps, cela fonctionne comme un interrupteur magique qui transforme une vision négative en une image positive.

Il est également vrai que le fait de traverser des difficultés m’a aidé à développer de l’empathie pour les autres qui se trouvent dans des situations similaires. Ensuite, à travers les moments difficiles, j’ai appris à mieux comprendre les complexités de la vie et développé une perspective plus compatissante et compréhensive. 

Cela signifie-t-il que l’adversité peut nous faire découvrir un sens plus profond de la vie ? Je n’en suis pas sûr, mais c’est possible. 

Tous ces avantages sont la raison pour laquelle je fais toujours les efforts nécessaires pour considérer les défis comme des trésors cachés, avec un état d’esprit résolument positif et une volonté d’apprendre. 

En regardant les expériences difficiles comme des opportunités de croissance, j’ai le sentiment d’en sortir plus fort et beaucoup plus résilient.

samedi, novembre 16, 2024

« Obligée » de reprendre le boulot ?

Quand j’ai appris que Lindsey Vonn revenait au ski de compétition à l’âge de 40 ans, je me suis dit : « Ses plans d’après-carrière n’ont pas fonctionné et elle est maintenant obligée de revenir à la compétition pour maintenir son mode de vie et son statut de célébrité ! » 

Je ne suis sans doute pas loin de la vérité, car Vonn lorgnait bien évidemment une carrière à Hollywood après avoir arrêté le ski de compétition, mais cela n’a pas joué. Même chose pour Hirscher qui pensait pouvoir continuer son mode de vie en se lançant dans le secteur de l’équipement de ski avec fracas, mais il a vite découvert qu’il avait besoin des ressources financières d’un Red Bull pour y arriver, et s’est rendu compte que la fabrication et la vente des skis n’est pas un chemin pavé d’or, du moins dans l’immédiat.

Ces développements récents montrent qu’on peut être un athlète de ski de haut niveau et profiter d’un bon revenu pendant un certain temps, mais les options d’après-carrière ne sont pas si bonnes ni diversifiées, contrairement à ce qui se passe souvent dans des sports massivement acceptés et suivis comme la gymnastique ou la natation. 

Dans le monde entier, le ski alpin reste une micro-entreprise aux dimensions apparemment mondiales, mais qui n'a pas assez d'attrait et de puissance pour atteindre un statut de célébrité équivalent. Cela dit, je souhaite à Lindsey la réussite qu’elle convoite !

vendredi, novembre 15, 2024

Devenir enfin moi-même (2e partie)

Aujourd’hui, nous allons voir comment surmonter les défis dont nous avons parlé dans le blog précédent et commencer à accepter notre véritable identité. 

Au fil des années, le fait d’être moins impliqué professionnellement nous donne plus de temps pour pratiquer la pleine conscience et, ce faisant, mieux comprendre nos pensées, nos sentiments et nos valeurs. Avancer en âge remet souvent en question nos croyances limitantes et constitue une excellente occasion d’apprendre à remplacer les pensées négatives par des affirmations positives.

Plus important encore, nous sommes moins poussés à plaire aux autres ou à suivre leurs directives, surtout lorsque nous ne les approuvons pas. Cela permet de prendre du recul, d’examiner la proposition qui nous est présentée et de la rejeter sine die si elle ne correspond pas à nos valeurs ou à nos objectifs. 

Cette situation nous conduit souvent à fixer des limites et à nous donner la permission de simplement dire non et de donner la priorité à nos vrais besoins… Cela dit, devenir notre propre personne et celle ou celui que nous sommes vraiment censés être ne signifie pas devenir un misanthrope ou un personnage insociable. 

Au contraire, c’est aussi une excellente occasion d’accepter nos vulnérabilités lorsque nous partageons nos véritables sentiments et expériences avec les autres. Finalement, cette prise de conscience nous permet l’autocompassion, en découvrant la bienveillance envers nous-mêmes et en évitant l’autocritique à chaque occasion… 

Si vous n’avez pas encore commencé, essayez de suivre cette approche et bonne chance pour redécouvrir votre moi authentique !

jeudi, novembre 14, 2024

Devenir enfin moi-même (1ère partie)

Aujourd’hui, après des années de doutes, d’hésitations et d’incertitudes, je me sens enfin bien et capable d’être vraiment moi-même. Pourquoi est-ce si important ? Pourquoi est-ce si difficile de devenir vraiment sa vraie personne ? 

Eh bien, c’est compliqué, car le défi d’être soi-même est le résultat d’une réaction chimique compliquée entre les attentes de la société, les doutes que l’on peut avoir sur soi et la peur du jugement. Voici un échantillon des obstacles que j’ai dû surmonter. 

D’abord, il y a eu toutes les pressions sociales, celles de ma religion catholique et la culture toute simple de mes parents, qui m’ont inculqué certaines normes et attentes qui ne convenaient pas vraiment à ma petite personnalité exubérante. Ensuite, on m’a appris à « plaire » en servant les clients dans le restaurant familial ou en enseignant le ski, et cela m’a fortement freiné. 

Meme chose quand j’etais enfant et que je devais passer d’une école à l’autre, puis changer d’emploi, avant de devenir un travailleur minoritaire en Amérique (connaissance de la langue encore faible, fort accent), j’avais besoin de m’intégrer à mes pairs, ce qui m’a souvent conduit à me taire ou à soumettre mon moi authentique et oublier ma confiance en moi. 

En même temps et pour des raisons similaires, je ne voulais être ni jugé, ni critiqué par les autres, et pour cela, j’ai fait plus d’une fois des compromis. Il y avait aussi la peur de ne pas être à la hauteur des attentes de mes parents, puis de certains de mes professeurs, puis de mes patrons, collègues ou employés, qui m’ont souvent amené à douter de moi-même, à avoir un discours intérieur négatif et à ne pas vouloir prendre de risques. 

Comme pour beaucoup de mes pairs, la peur de l’inconnu m’a parfois fait préférer le confort du familier, même si cela signifie sacrifier mon authenticité et m’a empêché de prendre de grands risques et d’accepter le changement. Comme vous pouvez le constater, il j’ai rencontré pas mal d’écueils sur mon chemin et demain nous verrons comment j’en ai surmonté quelques uns … (À suivre…)