jeudi, octobre 10, 2024

New Delhi en Utah ?

Mardi, la (mauvaise) qualité de l’air à Park City a grimpé à 181, pire que celle de New Delhi, en Inde, qui était à 163 ce même jour ! 

Une pollution de l’air comme celle-ci est clairement malsaine et correspond à fumer 3 cigarettes ce jour-là. Dieu merci, nous n’en sommes pas encore au paquet complet de Gauloises… 

Cette pollution a été causée par des vents changeants qui ont amené la fumée d’un incendie couvrant 80 km², qui brûle à seulement 50 km à l’est de Park City, pour se déplacer sur notre communauté comme c’est le cas depuis trois ou quatre jours. 

Le mardi soir, l’incendie n’était contenu qu’à 21 %. Alors qu’une petite perturbation se déplaçait sur la région, une fumée intense s’est installée dans les vallées environnantes, y compris celle de Park City, avec des cendres dans certaines zones. 

Les vents étaient variables, changeant de direction tout au long de la journée. Cela exigeait la plus grande attention de la part des pompiers, car la direction du vent et le comportement du feu peuvent être erratiques.

Espérons que leurs efforts porteront leurs fruits malgré un temps qui reste obstinément clair et ensoleillé ...

mercredi, octobre 09, 2024

Netanyahou, le boucher du Moyen-Orient

Tout comme Trump, Bibi Netanyahou veut rester au pouvoir et n’a aucune envie d’aller en prison, sa destination probable s’il perd son immunité politique. Alors, pour satisfaire l’extrême droite israélienne, il est déterminé à massacrer ou à chasser tous les arabes de la Palestine. 

Profitant de la faiblesse de Biden et de l’approche de élection présidentielle américaine, il ignore les appels à la négociation avec le Hamas et le Hezbollah, sachant pertinemment que personne, aux États-Unis ou dans les gouvernements d’Europe occidentale, n’osera dire quoi que ce soit et poursuit son génocide destructeur, un prix obscène à payer juste pour sa survie politique !

Avec un PIB par habitant de plus de 50 000 dollars, tout comme le Canada, l’Allemagne ou le Royaume-Uni et bien plus que la France, Israël continue de recevoir une aide financière et militaire des États-Unis. J’en ai assez de voir mes impôts ainsi utilisés pour massacrer femmes et enfants palestiniens. 

Que diriez vous si vous étiez à ma place ?

mardi, octobre 08, 2024

Café, temps de mouture et qualité

Après avoir essayé plusieurs marques de moulins à café au fil des ans, nous avons opté pour un moulin Krups bien ordinaire que nous avons trouvé durable, fiable et apparemment indestructible. 

Ce que je n’ai cependant jamais réussi à trouver, c’est le rapport entre le temps de mouture en secondes et le goût du café. Nous préférons un grain de café brun moyen de très haute qualité (dois-je dire cher, ce qui n’a peut-être rien à faire avec l’arôme ?), mais je me suis toujours demandé quel était le bon temps de mouture. 

J’ai finalement fais un peu de recherche et il semblerait que, comme je l’ai toujours soupçonné, le temps de mouture a un impact significatif sur l’absorption du goût contenu dans les grains de café. 

Voici une analyse de la façon dont le temps de mouture affecte le goût du café : 

1. Une mouture fine prend entre 20 et 30 secondes. Elle extrait plus de saveur et d’huiles des grains, ce qui donne une tasse plus forte et plus savoureuse. Elle conduit cependant à une surextraction, amenant une certaine amertume. 

2. Une mouture moyenne dure entre 15 et 20 secondes et offre un profil de saveur équilibré, adapté à la plupart des méthodes d’infusion (filtre, cafetière à piston). Son inconvénient est qu’elle n’extrait pas autant de saveur qu’une mouture fine. 

3. Enfin, une mouture grossière qui ne dure que 10 à 15 secondes permet une infusion plus rapide, avec moins de risques de surextraction. L’argument contre est un café plus faible et moins savoureux. 

En ce qui concerne le type de machine à café utilisée par rapport aux qualités de mouture, l’espresso nécessite une mouture très fine pour une extraction optimale, une cafetière à piston fonctionne mieux avec une mouture moyenne à fine, une mouture légèrement plus grossière est parfaite pour une cafetière à piston et pour le café filtre (celui que nous utilisons personnellement), une mouture légèrement plus grossière fonctionne bien. 

C’est probablement une bonne idée d’expérimenter avec différents réglages de mouture afin de sélectionner la saveur préférée. Bien sûr, la température de l’eau, le temps d’infusion et la fraîcheur des grains influencent également la qualité du café. Un moulin à café de bonne qualité est également essentiel pour obtenir des résultats constants. 

Maintenant que vous savez tout ça, faites vous donc un café !

lundi, octobre 07, 2024

Quand l’imprévu enrichit nos connaissances

Nous adorons notre lave-vaisselle Bosch. Il est parfaitement conçu et bien fabriqué, fonctionne impeccablement, est silencieux et après plus de 8 ans d’utilisation intensive, nettoie toujours aussi bien. 

Cela dit, et malgré ses bons résultats, nous avons récemment eu un problème qui m’a posé un défi pas facile à résoudre. Après un lavage, l’eau stagnait toujours au fond de l’appareil. 

J’ai donc pris le mode d’emploi imprimé de l’appareil que je garde toujours, j’ai parcouru sa section de dépannage et je n’ai pas trouvé de solution s’apparentant à mon problème particulier. 

J’ai persisté et suis allé en ligne où je suis tombé providentiellement sur une récente vidéo de Bosch traitant de mon cas particulier, qui avait été délibérément ignoré dans la brochure imprimée, probablement parce que cela ne s’était jamais produit ou était simplement trop rare pour être mentionné dans la brochure il y a 8 ou 9 ans. 

La vidéo, accompagnée d’une description écrite, est claire, parfaitement réalisée et m’a aidé à résoudre mon problème de colmatage qui était très sérieux car il impliquait un grand film de plastique fin aspiré par la pompe !

 

dimanche, octobre 06, 2024

Départs en voyage du 21ème siècle

Il y a quelques années, quand je voyageais beaucoup, les choses étaient beaucoup plus simples. Je n'avais que mes bagages à gérer, bien sûr j'avais mes affaires professionnelles (des papiers au début, les ordinateurs portables n'existaient pas avant le milieu des années 80, pas de téléphone portable) dans ma serviette avec les dossiers dont j'avais besoin et c'était à peu près tout. 

Il n'y avait pas d'adaptateurs électriques, de batteries supplémentaires à emporter, de cartes SD ou SIM à gérer. Un simple billet d'avion en papier faisait l'affaire. Bien sûr, il y avait une pochette avec des billets et des pièces en espèces étrangères à gérer, mais je m'en sortais bien à l'époque. 

Aujourd'hui, avec la multiplication des appareils et des gadgets, chaque fois que je pars en vacances, il y a une énorme check-list qui pointe son nez et qui continue de s'allonger au fil des ans. 

Bien sûr, le vieil iPod ou le gros appareil photo ne sont plus nécessaires, mais il y a un chargeur de montre connectée à sa place... 

Au fil du temps, ce qui était censé rendre la vie plus facile la rend en fait beaucoup plus complexe !

samedi, octobre 05, 2024

Démons de ma jeunesse en Haut-Chablais

Quand j'étais enfant et que je grandissais à Montriond. tout près de Morzine, en Haute-Savoie, le paranormal et la peur qu'il générait étaient aux premières loges de ma jeune vie. Il y avait deux mauvais acteurs, ou peut-être un seul, qui partageaient pour moi les noms inquiétants de « Servan » ou de « Chaufaton ». 

Il s'agissait d’esprits malveillants qui hantaient la vie des villageois vivant dans ces vallées et ces villages alpins autant isolés que reculés, accomplissant toutes sortes et d'actes inexplicables et inquiétants qui, tels que mes parents me les présentaient, étaient plus diaboliques que malicieux et appelaient davantage à l’exorcisme qu'à tout autre autre remède. 

Les histoires que j'entendais sur le chaufaton étaient qu’il « tressait la queue des juments ou trouvait le moyen de passer deux têtes de vache dans le même licol ». 

Une autre histoire, toujours de Montriond, ma ville d’origine, était celle d’un « homme qui se reposait sur son lit, et entendit sa jument, qui avait quitté l’écurie pour déambuler dans la cuisine créant une musique très mélodieuse avec ses grelots qu’il entendait de l’autre coté de la parois. L’homme n’avait jamais rien entendu d’aussi agréable et d’aussi musical. 

Une fois le concert terminé, il se leva pour aller voir à la cuisine ce qui s’y passait, mais pas de jument ! Celle-ci était attachée dans l’écurie et mangeait tranquillement. Le chaufaton s’était joué de lui ! » 

Une dernière histoire, toujours à Montriond, « le chaufaton, toujours invisible, s’amusa un jour à inspecter une série de « seillons » (seaux en bois) alignés. Le propriétaire, qui était dans la pièce, l’entendit déclarer devant chaque ustensile de bois : « Celui-ci est propre, celui-là ne l’est pas. » Au bout d'un moment, irrité par les commentaires, l'homme baissa son pantalon et tourna son postérieur là où venait la voix, en s'exclamant : "Et celui-là, il est propre ?" Le chaufaton répondit en frappant un bon coup sur les fesses du malheureux avec la pelle à fumier. 

Au milieu des années 60 et au début des années 70, avec l'essor du tourisme et de la modernité, le chaufaton entra progressivement en hibernation éternelle. Ma puberté et mon adolescence chassèrent les peurs qui m’habitaient pour toujours et toutes ces légendes firent partie du passé... jusqu'à ce que je les ressorte aujourd’hui !

vendredi, octobre 04, 2024

Visite surprise !

Bill Bocquet, mon seul camarade de classe français qui vit aux USA est venu nous rendre visite mercredi dernier à Park City et nous l’avons emmené faire un tour pour l’impressionner avec nos feuillages d’automne colorés, rattraper le temps perdu et refaire le monde. 

Nous ne l’avions pas vu en personne depuis 2003, il était donc enfin temps de nous retrouver. La journée était belle et les moments passés ensemble trop courts, mais cette rencontre s’est vite transformée en réunion de travail. 

Nous avons ainsi prévu de construire une maison de retraite pour nos amis de promotion, anciens élèves de l’Ecole Nationale d’Horlogerie de Cluses, probablement aux alentours de l’autoroute et de l’ancienne usine Carpanos Pons. 

Elle sera située dans la partie la plus rude de cette vallée impitoyable, caracterisée par un temps glacial en hiver, une chaleur insupportable en été et située au milieu d’un fort courant d’air traversant le passage étroit dans lequel l’Arve trouve le moyen de couler, pour tester l’endurance de nos camarades et vérifier la célèbre citation de Friedrich Nietzsche : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ». 

Les lieux vont offrir une école de clarinette dirigée par Jean-Marie Peyrin, une section artistique sous la houlette de Mychel Blanc, des déambulateurs électriques partout, et même une petite section école de commerce en formation continue dirigée par Michel Deletraz qui exhortera ses étudiants à troquer leurs convictions contre des certitudes. 

Bill a accepté de se charger du financement de cette institution et je l’ai forcé à accepter ma contribution à sa conception architecturale. Affaire à suivre !