Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais quand je jette un œil dans le miroir le matin, l'image qu'il me renvoie me rends perplexe, effrayé et inquiet. Je vois mon reflet comme je regarderais une vieille guimbarde que je continue de conduire alors que j'aurais du la changer il y déjà bien longtemps.
Si la carrosserie est en mauvais état, l'intérieur est pire, sans mentionner se qui se cache sous le capot ou le bas de caisse, lieux que je n'ai aucune envie de visiter. Voilà le moment où il convient de se poser la question clé. Cette vielle auto affiche déjà 200,000 km au compteur; comment vais-je bien pouvoir l'amener à 300.000?
Cette question existentielle amène généralement plus de questions et de préoccupations, ainsi qu'une feuille de route assez vague, pour naviguer les 100,000 km qui restent théoriquement à parcourir. Comme d'envisager l'entretien et la gestion du vieux tacot, sans trop accélérer, en économisant les freins, en évitant les surcharges et en changeant l'huile encore plus souvent, pour ne citer que quelques-uns des soucis qu’entraîne cette prolongation qui n'en fini pas.
Maintenant que j'ai décrit le dilemme, est-il bien nécessaire que je me lance dans une comparaison point par point entre cette auto et le personnage que je vois dans le miroir ?
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