Le plus important, c'est d'être bien vivant et de se trouver en mesure de participer d'une manière ou d'une autre dans un monde peuplé de 6,8 milliards d'habitants. Appelons cela le parfait réseau social, les vrais amis Facebook! Nous prenons tous cela pour acquis, moi le premier, mais quand je fais l'effort d'y penser, vivre est de loin l'élément qui m'est le plus cher. Ce matin, je me suis réveillé; après m'être rendu à l'évidence que j'étais bien vivant, j'ai procédé à passer en revue toutes mes pensées pour la journée. Chaque élément de mon corps semblait fonctionner parfaitement, j'étais heureux qu'aucune nouvelle douleur soit apparue et je me suis dit, tirons le meilleur de cette nouvelle journée. J'ai des tas de choses à faire; ranger mon bureau, me mettre à dessiner une carte postale pour les fêtes, déneiger, finir d'écrire un texte sur lequel j'ai trop trainé et emballer un cadeau de Noël que je viens de terminer.
C'est vrai, si je n'étais pas en vie, toute cette activité me manquerai terriblement. Ce qui me pèserait le plus serai de ne plus être en contact avec le reste du monde, de ne pas apporter ma contribution, quelle que soit celle-ci. D'accord, j'ai l'impression que cela serait terrible, mais en fait, je ne me rendrait compte de rien, je ne ferai simplement plus partie de ce « club planétaire. » Tout cela m'amène à une autre réflexion que nous ne prenons jamais vraiment au sérieux, et que nous finissons toujours par négliger; si chacun d'entre nous - je veux dire ces mêmes 6,8 milliards des gens qui nous côtoient, partageaient une vision des choses remplie de bon sens et tiraient tous dans la même direction, nous pourrions enfin nous débarrasser de nos politiciens corrompus qui ne sont bons qu'à empoisonner nos vies. Une autre bonne raison d'être en vie et de démarrer une révolution positive pendant qu'il en est encore temps!
mardi, novembre 23, 2010
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