Les banques américaines qui détiennent des hypothèques étaient censées alléger la charge des emprunteurs par, entre autres mesures, la réduction du capital dû. Aujourd'hui il est bien évident que cette initiative n'a pas fonctionné provoquant ainsi une érosion continue de l'immobilier qui ne semble pas vouloir s’arrêter. Cette situation est aussi tout à fait compréhensible ; les banques ne veulent pas être les seules à devoir porter le chapeau pour la bulle immobilière et subir ainsi une baisse considérable dans la valeur de leurs portefeuilles de prêts immobiliers.
Il existe à mon avis une bien meilleure façon de régler ce problème qui apparaît de plus en plus comme une impasse et continue de paralyser la branche immobilière américaine et d'étouffer la reprise qui repose en grande partie sur une résolution de cette crise. Les banques devraient être en mesure de réduire temporairement la valeur nominale due par l'emprunteur dans tous ces prêts à risque, à condition toutefois (et ceci serait clairement spécifié dans les documents hypothécaire) que toute plus-value réalisée lors de la vente du bien devrait être utilisée pour rembourser l'escompte offert par l'organisme financier, avec une marge supplémentaire.
Cette disposition pourrait également s'appliquer à toutes les opérations de liquidations de bien immobiliers saisis lorsque les emprunteurs sont en défaut et aiderait ainsi des premiers acheteurs à accéder à la propriété avec une remise qui serait reversée à la banque, au moment de la revente si des plus-values se matérialisent. Le seul risque pour les établissements bancaires se produiraient en l'absence de plus-values et c'est pourquoi je recommande que la compensation pour la différence s'assortisse d'un supplément qui servirait à compenser ces manques éventuels.
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