Pour moi, le temps est tellement précieux que cela devient parfois une obsession. Après avoir conduit pas mal de recherches sur le sujet et lu des tas conseils, « trucs » et diverses opinions sur le sujet, je n'ai généralement trouvé qu'une vue en deux dimensions du processus, qui constamment ramène le thème: « comment bourrer un maximum de choses dans le temps qui nous est impartit? » Cette façon de voir conduit le plus souvent au bachotage et l'accomplissement de tâches simultanées, qui finissent toujours par être terriblement inefficaces.
Au début du mois, je suggérais l'utilisation de la capacité qu'a le temps à faire « murir » les choses et à organiser à la queue leu leu tous nos projets dans cette perspective, apportant ainsi une dimension supplémentaire dans notre bon usage du temps.
C'est tout à fait ça; ne pas se contenter de forcer un maximum d'élément dans un laps de temps donné, mais plutôt de « planter » des projets à des dates bien échelonnées de façon à les laisser murir, à les visiter régulièrement et s'il le faut les modifier quelque peu. Bien sûr, cela exige une projection dans le futur, une excellente planification et de bonnes capacités de gestion - en accordant une attention concentrée sur toutes ces petites marmites qui mijotent sur le feu comme le ferai un chef talentueux. Cette manière de gérer le temps peut être très plaisante et ressembler à la conduite d'un orchestre ou la gestion d'une fourmilière si cela était humainement possible. Cela exige bien évidemment un effort de projection mental important (une activité qui en vérité est toujours particulièrement pénible) et beaucoup d'imagination, mais en fin de compte, il s'agit là d'une manière beaucoup plus efficace de bien gérer son temps plutôt que d'essayer de faire trente-six choses à la fois et d'en accomplir aucune de bien.
mercredi, août 18, 2010
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