mardi, juin 03, 2025

Record pour la forêt urbaine de Park City !

Se plaindre de l’envahissement de notre forêt urbaine est devenu un sujet récurrent. Si besoin était, le record de pollen de cette année est une raison tout à fait valable ! Il est vrai que les conifères ne libèrent pas nécessairement la même quantité de pollen chaque année. Leur production varie en raison de nombreux facteurs environnementaux et biologiques, comme le printemps plus chaud que nous venons de connaître dans les Rocheuses, qui a entraîné une production accrue. 

Nos conditions venteuses ont accélérés sa dispersion beaucoup plus efficacement que d'habitude. La situation est également aggravée par des arbres plantés il y a 40 à 50 ans qui produisent maintenant plus de pollen en arrivant à maturité. La production de pollen varie également d'une année à l'autre, car de nombreuses espèces d'épicéas présentent des années synchronisées et intermittentes de forte production de pollen et de graines, suivies d'années de moindre production.

Notre terrace fin mai ...
De toute évidence, il s'agit d'une année record ! Notre hiver doux a permis aux conifères de polliniser plus tôt et plus intensément que jamais. L'augmentation du taux de CO₂ atmosphérique pourrait également avoir joué un rôle dans leur production en hausse. 

Enfin, je me suis toujours demandé si la production de pollen était liée au sexe, et j'ai découvert que les conifères comme les pins, les épicéas ou les sapins produisent à la fois du pollen et des graines sur le même arbre, mais dans des structures distinctes (cônes mâles et cônes femelles). Par exemple, les cônes mâles (petits, souvent groupés) libèrent du pollen, tandis que les cônes femelles (plus gros et ligneux) ne produisent que des graines après la pollinisation. 

Maintenant que j'ai appris tout cela et que j'ai partagé mes connaissances avec vous, allez-vous m'aider à nettoyer ma terrasse lorsque je m'y mettrai vers la mi-juin ?

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