dimanche, mai 31, 2015

Michel Arpin, 1935-2015

Né le 29 Décembre 1935 à Ste Foy en Tarentaise, d'une famille d’hôteliers, Michel Arpin a fait partie de l'équipe de ski française entre 1956 et 1966. Sa performance à retenir aura été une 4e place au slalom des Jeux olympiques de 1964, juste derrière Jimmy Heuga (Pepi Stiegler avait remporté la médaille d'or). Arpin est décédé ce samedi 30 mai, à Thonon.
En 1961 et dans des circonstances assez particulières, Arpin est devenu étroitement lié à Jean-Claude Killy. Il allait devenir son technicien de ski attitré à partir des Championnats du Monde de Portillo. Michel Arpin était devenu une véritable légende pour ses capacités remarquables de tester les skis et de sélectionner les meilleures paires pour des conditions de neige bien spécifiques.

Travaillant initiallement pour Dynamic, Arpin a suivi les contrats de Killy, d'abord avec Head en 1969, Rossignol en 1972 et K2, un an plus tard. Au milieu des années soixante-dix, Arpin s'installait à Thonon pour s'occuper de son propre magasin de sport. J'ai skié avec Michel quand j’étais moniteur de ski à Avoriaz. Je me souviens de lui comme un montagnard typique ; simple, determiné et dur comme un bloc de granite.

Repose en paix, Michel.

samedi, mai 30, 2015

Ce qui motive les gens

C'est en profondeur que l'on peut découvrir ce qui motive vraiment les gens. À moins que vous connaissiez quelqu'un parfaitement bien, il est très difficile de déterminer ce qui motive une personne.

Une telle observation invite de bien prendre son temps pour y arriver, demande un bon esprit analytique et une observation opportuniste.
Personne n'est vraiment capable d'expliquer ce qui le motive profondément. La réponse se trouve au niveau de l'inconscient et la clé ne sera accessible qu'à travers une observation attentive et patiente.

Une fois le secret révélé, tout est alors possible !

vendredi, mai 29, 2015

Angels Landing à Zion

Nous avons conclu notre voyage au Parc National de Zion avec une randonnée très classique en direction d'Angels Landing, qui n'est pas pour les femmelettes.

Nous avons grimpé les 454 m de dénivelé que constitue cette croupe rocheuse qui domine le canyon de Zion et offre une vue des plus spectaculaires qui soient. La montée s’étale sur 3,9 km.

La partie supérieure du chemin s'appelle les « Wiggles de Walter » et là, il vaut mieux faire très attention car ce chemin qui zigzague autour d'un précipice de chaque coté en quelques 21 lacets escarpés, équipés de lignes de vie ancrées par intermittence sur les 800 mètres conduisant au sommet, ne pardonne pas le moindre écart.

Arrivés au sommet, à 1760 m d'altitude, nous avons choisis de ne pas sauter en parachute et avons terminé notre voyage aller-retour, sains et saufs, en un seul morceau. Apparemment, au cours des ces dernières années, cinq personnes n'ont pas eu cette chance.

jeudi, mai 28, 2015

Foot, argent et corruption ...

Je suis ravis que le gouvernement américain a finalement mis les pieds dans le plat qu'est la mafia suisse du foot international. L'argent, surtout quand il y a des fortunes en jeu, a cette incroyable capacité de pourrir toute organisation qui y trempe un peu trop profondément.
Aujourd'hui, c'est le foot ; demain, ca devrait être le tour du CIO ? Contrairement à Wall Street, la FIFA n'avait pas lobbyistes embauchés à plein temps à Washington.

Je prie que cela ne sera jamais le cas et je suis fier que les États-Unis d'Amérique, qui se fichent du foot comme de leur première chemise, ait eu le courage de dire au monde entier que le roi était nu.

Bravo !

mercredi, mai 27, 2015

Parc National de Zion, 25 ans plus tard

C'est avec beaucoup de plaisir que nous sommes revenu a Zion après ne pas y avoir mis les pieds pendant près d'un quart de siècle.

Nous ne nous rappelions plus grand chose de ce Parc ; en fait, ce qui nous a le plus choqué aura été le très grand nombre de visiteurs en cette fin mai. L'endroit est spectaculaire et unique, et c'est vraiment l'un des Parc Nationaux américains absolument incontournables.

Je dirai peut-être que les excursions y sont, soit trop faciles, soit trop éprouvantes. Zion n'est pas pour les justes milieux.

mardi, mai 26, 2015

...Et je tombe sur mon voisin mormon !

L'autre jour, je rêvais que j’étais arrivé au ciel. Le premier gars que je rencontre se trouve être un de mes rares voisins mormon qui a du reste toujours été très gentil avec moi.

D'accord, il avait essayé de me convertir une fois, mais avait tout de suite abandonné quand il a vu que mon cas était plutôt désespéré ... Inutile de dire qu'il a surpris quand il s'est aperçu que j'avais atterris au paradis. C'est la qu'il m'a dit que ce qui l'avait le plus choqué et qu'il n'arrivait pas à croire était le simple fait qu'un païen comme moi ait réussi à se faufiler auprès du Tout-Puissant.

Ce qu'il a eu le plus de mal à accepter est le fait que pendant qu'il gaspillait tous ses dimanches au temple mormon, je faisais du ski, du VTT ou je tondais ma pelouse ! Je l'ai supplié de se reprendre un peu et, me sentant un tantinet coupable - comme toujours, je me suis même excusé d'entacher son séjour céleste par ma simple présence.

J'en ai sans doute fait un peu trop quand je lui ais promis de demander mon transfert si je n'aimait pas assez bien le paradis, pour aller sur l'enfer où d’après ce que l'on m'a dit, on y rigole quand même plus.

lundi, mai 25, 2015

Le (peu) d'argent en ski

Aujourd'hui, le magazine Ski Racing se lamentait des faibles primes de victoires gagnées par les meilleurs skieurs du monde. Bon, ce sujet ce sujet est vieux comme Hérode et je pense que l'on peu faire deux observations sur cette situation lamentable.

D'abord, le ski alpin est un sport marginal pratiqué principalement par des blancs qui vivent dans les montagnes. Sa pratique nécessite des massifs, du froid, de la neige, des remontées mécaniques et un tas d'argent. De par son coût, il y a bien peu d'individus à travers le monde qui peuvent rêver de faire du ski.

La deuxième raison, et sans doute la raison principale pour laquelle un skieur de haut niveau gagne moins d'argent qu'un cow-boy de rodéo, est tout simplement parce que la FIS reste désespérément nulle en matière de marketing sportif. Quelqu'un doit vendre les droits à la télévision et pour y arriver, il faut un produit qui soit facile à comprendre, amusant, divertissant et adapté aux média.

Cette réalité – dure à avaler – nous conduit droit à la solution qui est grosse comme une maison : Que se passerai-t-il si FIS descendait de son grand cheval et commençait à se poser la question de savoir ce qu'il faudrait faire pour « bricoler » le sport et en faire quelque chose de mieux « vendable » après des téléspectateurs ? Pourtant pas bien compliquée !

dimanche, mai 24, 2015

Le prix de planifier ...

Il semble toujours beaucoup plus facile de s'affoler au dernier moment pour faire ce qui doit être fait, plutôt que de tout planifier de manière réfléchie et systématique. Pourtant, la planification à long terme s’avère toujours payante dans la mesure où sommes capable d'avoir une idée assez claire de l'objectif final.

Être capable de bien savoir ce que l'on veut est en fait le nœud du problème et il n'est pas rare que, quoi que soi que nous poursuivons, va changer ou évoluer au fur et à mesure que nous avançons vers l'objectif fixé.

Cela signifie que les demandes placées sur notre patience, notre créativité et notre capacité d'adaptation sont implacables et sont, en fait, ce qui rend toute bonne planification si difficile et si pénible.

Il faut pouvoir accepter tout ce changement, apparemment inévitable et ennuyeux, qui s’immisce à travers l'ensemble du processus. Voilà aussi probablement pourquoi le fait de se précipiter à la dernière minute sur un projet nous procure bien d'avantage de plaisir et nous donne aussi l'illusion de « bien tout contrôler ... »

samedi, mai 23, 2015

Ce qu'aurait pu être le week-end de Memorial Day ...

Jusqu'à l'an passé, ce long week-end de la fin mai marquait la clôture de la saison de ski en Utah. C'était une longue tradition ; un véritable rite de passage entre le ski et les activités estivales.

Cette année tout a changé. Le nouveau propriétaire de Snowbird a décidé de fermer les remontées début mai sous le prétexte d'un manque de neige tout au long de l'hiver. En fait, la station aurait pu rester ouverte jusqu'à ce long week-end. Le temps est restée très froid et il y a encore beaucoup de neige.

Je ne sais pas ce que les détenteurs de forfait à la saison en pensent. J'ai entendu pas mal de grognements à propos du nouveau propriétaire, M. Ian Cumming et de sa radinerie. Ce n'est sans doute pas si faux !

vendredi, mai 22, 2015

L'engagement de Look dans la course à ski

Dans les années 70, les fixations Look Nevada dominaient les compétitions de ski alpin. En fait, au cours des années 60, elles avaient fini par supplanter la position dominante qu'occupait Marker avec son ensemble Simplex-Rotamat.

À l’époque, Look était techniquement supérieur, bénéficiait d'une bonne protection grâce à ses brevets et n'avait aucune concurrence inquiétante.

Le seul problème c'était qu'il n'y avait guère que ce produit de haut-de-gamme coûteux qui se vendait bien, pendant que les fixations de milieu et de bas de gamme que Look offrait alors étaient assez lamentables.

D'abord la combinaison Look 55 - Nevatic était chère à fabriquer, n'offrait rien de bien bon, n’était pas particulièrement commode à utiliser et ne s'est jamais bien vendu en magasin. Son successeur, le modèle look GT était un mélange de raccourcis techniques et de manque de commodité.

Lorsque Salomon est arrivé avec sa série 505/404 et plus tard avec sa fameuse 444, le fabricant annécien s'est emparé de ce vaste et lucratif marché du milieu de gamme. Depuis son enclave de Nevers, Look voyait ses ventes stagner alors que son programme de course lui coûtait à l’époque autour de 400.000 euros par an et que la firme devait également supporter les charges financières liées à sa nouvelle usine.

Cette stagnation allait être suivie par une baisse des ventes graduelle. Cette hémorragie financière allait du reste durer jusqu'à la faillite en 1983. Son bureau d’étude n'avait probablement pas tout le talent nécessaire, mais était surtout entravé par le contrôle tyrannique du fondateur-inventeur de la société et n'avait rien de bien prometteur dans ses tiroirs.

D'un autre coté, le programme de compétition était tout à fait inefficace et coûteux pour une entreprise qui ne vendait que des fixations de ski et qui devait avoir ne armée de techniciens voyageant de par le monde pour s'occuper de ses coureurs.

Voilà pourquoi il y a juste quarante ans, Look qui se trouvait littéralement coincé, a du prendre la décision fatidique de supprimer la plus grande partie de son service course, équipe italienne de ski exceptée, juste pour survivre.

Cette décision allait-elle s’avérer salutaire ? Hélas, non ; il était déjà bien trop tard et cela allait simplement prolonger un peu plus l'agonie de l'entreprise ... Look avait trop parié ses ressources sur la seule compétition au lieu de se concentrer sur le marketing et l’écoute de sa clientèle. Ce bon choix allait être celui de Salomon ...

jeudi, mai 21, 2015

Saison de ski en chiffres

La saison est terminée, mes skis sont bien rangés et j'ai la confirmation que cet hiver n'a pas été très bon. En Utah, les journées-skieurs ne sont que de 3.946.762, en baisse de 4,9% par rapport à la saison précédente. Le record était en 2007-2008, à 4.249.190, une année particulièrement bien enneigée.

À l'échelle nationale, ces journées-skieurs passent de 56,5 à 53,6 millions, soit également une baisse de 5% sur la saison précédente en raison d'une grave sécheresse sur la côte Pacifique et une partie des Rocheuses. Le record national est de 60,6 millions en 2010-2011.

Dans l'Utah, les chutes de neige n'était que 41% de la moyenne saisonnière, un record de minceur égalé seulement en 1976-1977 !

En dépit de ces chiffres peu réjouissants, je suis parvenu à battre mon record personnel de sorties pour atteindre 114 jours avec un dénivelé total de 614.165 mètres (tout près de mon autre record personnel de 624.042 mètres en 2009/2010) prouvant que l’épaisseur de neige n'a grand chose à voir avec le ski qu'on fait !

mercredi, mai 20, 2015

À vendre : Permit de séjour américain

Alors que j'avais entendu dire qu'une résidence permanente au Canada était possible à qui pouvait investir une importante somme d'argent, j'ignorais jusqu'à présent qu'un étranger pouvait faire la même chose aux États-Unis.

À partir d'un investissement de 500 000 dollars il est en effet possible depuis 1990 d'obtenir une fameuse « carte verte » à condition que le projet immobilier qui fait l'objet de l'investissement pourra créer au moins 10 emplois. Au lieu d'attendre très longtemps pour obtenir un tel statut par voie « normale », celle-ci peut être obtenue en deux ans.
Si cela n'est pas une forme de corruption, ma compréhension a de grosses lacunes. Apparemment, il y aurait 10.000 visas EB-5 alloués annuellement sur cette base et il est sérieusement question que le demi-million requis augmente compte tenu de la forte demande que cette offre a engendré, particulièrement de la part de citoyens chinois.

Bien que cette « promotion » occasionne de nombreuses protestations, certains affirment que 10 000 cartes vertes sont bien peu par rapport au million émises chaque année. Vous voici désormais prévenus ; si vous voulez vraiment venir vous établir aux États-Unis, ouvrez votre porte-monnaie et le reste ne sera qu'une petite formalité !

mardi, mai 19, 2015

Un autre projet de week-end ...

Depuis que nous avons déménagé dans notre nouvelle maison, il y a déjà 14 mois de ça, je voulais un abri pour cacher tous nos outils et autres fournitures de jardinage. C'est désormais chose faite. Après pas mal de recherches, j'ai sélectionné Lifetime, un fabricant local d'abris de jardins en plastique qui est établi en Utah.

Et oui, un produit qui n'est pas chinois, mais juste bien américain comme on les aime bien ; quel concept révolutionnaire ! J'en ai bavé pour monter cette mini-batisse, ma femme a dû m'aider, les instructions auraient pu être plus claires mais l’édifice est enfin debout et je le trouve assez beau.

Bon, cela m'a mis au tapis, je suis crevé et maintenant, j'ai besoin de vacances !

lundi, mai 18, 2015

Temps de « passer à la caisse » !

Jusqu'à présent, la météo pendant cette première moitie du mois de mai aura été carrément exécrable ; je parle naturellement des pluies exceptionnelles que nous venons d'avoir avec des chutes de neige juste au dessus de Park City. C'est bien évidemment une forme de payement pour l'hiver doux et sec que nous venons d'avoir. Dommage que le ski soit terminé pour la saison.
Le massif de Bald Mountain à Deer Valley a toujours l'air impeccable, mais c'est là la preuve que la station n'a pas son pareil pour fabriquer un manteau durable de neige artificielle ... Je pourrait bien faire quelques pistes dans d'excellentes conditions si les remontées fonctionnaient encore pendant quelques heures de la matinée ...

dimanche, mai 17, 2015

Un bon coup sur le fémur !

Il y a juste deux semaines aujourd'hui, je chutais en VTT et tombais en plein sur mon fémur gauche. Quand l'os est sévèrement tuméfié, les capillaires s'ouvrent, laissant le sang s’échapper de l'os et très vite des bleus impressionnants se manifestent un peu partout dans la zone touchée.

Cela fait bien évidement très mal pendant assez longtemps et comme toujours, c'est au lit qu'on ressent le plus la douleur. Le paroxysme de la souffrance s'est manifesté autour du dixième jour après l'accident et c'est là que la douleur a commencé à diminuer graduellement.

Comme c'est la seconde fois que j'ai ce genre d'accident, je sais par expérience que les contusions du fémur ne sont pas du tout agréables et prennent beaucoup de temps à guérir. Une expérience toujours utile si l'on veut s’entraîner à supporter la la douleur et à devenir un peu plus patient !

samedi, mai 16, 2015

Nos grands champions peuvent-ils influencer l'équipe ?

Je viens d'apprendre que l'équipe américaine de ski alpin vient de nommer ses membres pour la saison prochaine et nos meilleurs éléments sont de retour : Lindsey Vonn, Mikaela Shiffrin, Ted Ligety et Bode Miller.
Comme toujours, je me demande si l'équipe américaine de ski a la moindre stratégie visant à exploiter le talent de ces individus afin de s'en servir pour construire une équipe forte et durable. Je crains que cela ne soit pas le cas et j'ai probablement raison.

Une fois de plus, l'individualisme l'emporte sur le travail d’équipe en profondeur. Dommage !

vendredi, mai 15, 2015

La perversion du ski ...

Je suis tombé sur cet article du New York Times (en anglais) qui raconte l'histoire de Laís Souza, une jeune skieuse acrobatique (saut) du Brésil, qui a été recrutée alors qu'elle était une gymnase de très haut niveau, ayant déjà participé à deux jeux olympiques.

Bien qu'elle n'ai jamais chaussé des skis, elle avait été invitée à devenir membre de l'équipe brésilienne de ski acrobatique qui participerai aux Jeux olympiques de 2014 à Sotchi. Après avoir appris à skier en quatrième vitesse et sûrement pas très bien, elle a finit par tenir sur ses planches et s’entraînait, juste avant les J.O. à Park City, lorsque son entraîneur l'a emmené dans une pente assez raide et bosselée, mais quand même pas d'un niveau technique trop avancé.

Là, elle allait tomber, se briser une vertèbre cervicale et devenir tétraplégique. Ce terrible et triste dénouement m'a m'a fait me demander: « Mais pourquoi ? » La pauvre Souza en est arrivé là tout simplement parce que le Brésil avait une ambition démesurée de devenir un acteur sérieux dans le domaine des sports d'hiver, même s'il n'est pas possible de skier où que ce soit dans ce grand pays.

La fédération a donc fait tout son possible pour tourner cette gymnaste de très haut niveau en skieuse Olympique. Avec elle et d'autres membres de l'équipe de ski acrobatique, le pays serait donc représenté aux J.O. de Sotchi, les officiels et autres accompagnateurs seraient ainsi capable de parader dans le stade lors des cérémonie d'ouverture et de clôture et pourraient croire qu'ils sont devenus de vrais montagnards, tandis que le CIO et la Fédération Internationale de Ski seraient ravis de voir se gonfler leur rangs après avoir béni cette décision idiote.

C'est bien ça, plus on est de fous et plus on rigole ! Une histoire bien triste en effet qui montre l'évolution perverse qui traverse en ce moment même le ski pour qu'il devienne un peu plus spectacle de cirque au lieu de refléter un vrai sport pratiqué par des gens l'aiment tout naturellement.

Voici juste l'une des raisons pourquoi je pense que ces pirouettes skis aux pieds sont peut être dignes du Cirque du Soleil, mais n'ont pas leur place dans le monde du ski où la passion devrait être le principal moteur pour un compétiteur. Peut-être suis-je le seul à penser ainsi …

jeudi, mai 14, 2015

Les « conscrits ... »

Il y a cinquante ans, mes collègues masculins et moi étions convoqués par le gouvernement français pour nous soumettre à un examen médical qui allait pratiquement tous nous sélectionner pour faire nos seize mois de service militaire obligatoire.

Ce rite de passage incontournable était une bonne excuse pour faire la fête pendant quelques jours avec une trentaine de garçons et filles de mon patelin et de mon âge. Lointains souvenirs d'une époque révolue ...

mercredi, mai 13, 2015

Quand le jeu en vaut la chandelle ...

Un nouveau jardin cela veut dire de nouvelles plantations et pour moi qui adore les espèces indigènes, je m'assure qu'elles soient présentes à l'appel.

Là où se trouve notre maison à Park City etait jusque dans les années 70 tout simplement recouvert de buissons d'armoise et de cactus connus sous le nom de « figues de Barbarie » (Opuntia) avant que le terrain commence à être construit. Je fais donc toujours l'effort de transplanter ces beaux cactus dans mon jardin où il fleuriront vers fin de Juin des qu'ils seront bien établit.
Cela dit, les ramasser là où ils se trouvent et les transplanter dans un coin de mon jardin qui leur convient n'est pas une opération indolore car - même à travers mes gants de travail très épais - leur piquants qui ressemblent à des poils ultra-minces appelés glochides, pénétrer automatiquement dans le cuir et viennent se loger un peu partout dans ma main et sur mes doigts quand ils se détachent de la plante.

Ils sont si microscopiques qu'ils sont invisibles à l'œil nu et les meilleurs pincettes du monde n'arrivent pas à les déloger, mais une fois de plus « On a rien sans rien ! »

mardi, mai 12, 2015

Mais quel est le BON dieu ?

Franchement, j'en ais plus qu'assez de regarder ou d'entendre les nouvelles à propos des Chiites, sunnites, juifs et autres chrétiens – pour n'en nommer que quelques-uns – qui s’entre-déchirent juste pour le plaisir semble-t-il, afin de prouver que leur religion est la meilleure.

Je suppose que leurs dieux respectifs doivent être radicalement différents pour justifier tous ces conflits, toute cette destruction et ce profond bain de sang. Si leur Dieu était exactement le même (ce que la plupart des gens assument) cela ne produirait jamais, sinon ce dieu commun serait complètement dément.
Dans le cas contraire, cela confirmerai que tous ces dieux, jaloux et schizophrènes, sont bien l'invention d'hommes qui les utilisent comme des armes pour faire avancer leur idées et atteindre leurs buts.

Si vous croyez encore à un dieu quel qu’il soit, assurez vous d'abord que c'est le bon avant d'investir tout votre temps et énergie à l'adorer !

lundi, mai 11, 2015

Snowbird est-il en train de changer ?

D'accord, nous n'avons pas eu beaucoup de neige cet hiver, mais avec encore assez de quoi rester ouvert quelques week-ends de plus, Snowbird finalement fermait ses portes hier aux passionnés de la glisse.
Cette date de clôture précoce serait-elle liée au changement de propriétaire ? M. Ian Cumming qui est maintenant le grand patron de cette fameuse station est mieux connu pour aimer ses sous que pour sa passion du ski. Il n'est sûrement pas trop motivé de rester ouvert pour faire plaisir aux seuls détenteurs de forfaits à la saison.

Si l'on se base sur ce qu'il a fait à Park City à travers Powdr Corp, sa société de holding, son coté « grippe-sou » pourrais bien resserrer les boulons à Snowbird et le plaisir qu'a procuré cette station a des milliers de skieurs pendant plus de 40 ans pourrait bien s'amenuiser dans les années à venir ...

dimanche, mai 10, 2015

Trans ... créature ?

Grâce au déluge de témoignages et d'interviews auxquels s'est prêté Bruce Jenner, l'ancien grand champion olympique, j'en ai beaucoup appris sur la façon dont il était possible de changer de sexe et d'adopter le genre qui convient le mieux à tout un chacun.

Bien que je ne peux toujours pas comprendre tous les tenants et les aboutissants d'un tel processus et n'ait aucun désir de changer de sexe à ce stade de mon existence, je me demande, quelle est le prochain changement que l'on va bien pouvoir nous proposer ; après y avoir réfléchi deux minutes, il me semble que devenir une « trans-créature » pourrait très bien constituer cette nouvelle étape dans un avenir proche.

Laissez-moi vous expliquer ; nous pourrions commencer par devenir « trans-mammifères », mais honnêtement, qui d'entre-nous veut devenir vache ou chimpanzé? Tant qu'à faire, je préférerai un changement plus radical ; personnellement j'ai toujours rêvé d’être un oiseau et de résider soit sur une branche d'arbre ou, mieux même, dans quelque cavité perchée au sommet d'une falaise infranchissable.

Il faudrait donc que je passe d'être humain à oiseau ; disons, un faucon pèlerin. Je ne sais pas s'il va falloir que j'abandonne mon cerveau humain sur la piste de décollage au profit d'une cervelle d'oiseau, beaucoup plus petite ou pas ?

Dans ce cas, il va sûrement falloir que j'abandonne mon compte Facebook, ce qui n'est pas un énorme prix à payer; il faut dire que la gestion d'un compte Facebook devrait pouvoir s'effectuer avec un cerveau de moineau ...

Enfin, j'espère simplement que mes proches seront d'accord pour accepter ma décision de changer d'espèce et qu'il n'y a aucune loi contre ça en Utah ou aux États-Unis. Si ce n'est pas le cas, je suis prêt à me bagarrer pour mes droits !

samedi, mai 09, 2015

Stratégie de transition pour Elon Musk

Récemment, le fondateur de Tesla a dévoilé son système de conservation d'énergie Powerwall qui semble si simple que vous et moi aurions pu dire : « Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? »

Le produit sera construit dans une usine coûtant plus de 4 milliards d'euros dans l’état du Nevada et celle-ci n'est même pas encore finie, mais cela n'empêche nullement notre inventeur prolifique de prendre des réservations pour son nouveau produit.

Juste quelques jours après l'annonce officielle, Musk déclarait que sa firme avait déjà reçu 38.000 réservations pour son système résidentiel qui ne sera disponible qu'en fin d’été pour être livré, et 2500 réservations pour ses systèmes commerciaux de plus grande taille.

Voilà donc près d'un milliard de dollars rien qu'en pré-paiement ! Cela signifie que les systèmes Powerwall sont déjà hors-vente jusqu'à la mi-2016. Quelle merveilleuse façon de pondre une grande idée, de le présenter au public, d'exciter les esprits et d’emboîter le pas en prenant des réservations avant de se faire du souci pour fabriquer le produit, tout ça avec l'argent avancé par les clients !

vendredi, mai 08, 2015

Chaud, un ours !

Rien d'atroce, de sanglant ou de choquant ne se produit jamais dans notre petite ville idyllique de Park City et quand un ours est en cavale depuis quatre jours, cela devient automatiquement la seule préoccupation de l’entière communauté.

Hier, un hélicoptère volait en rase-motte pour essayer de repérer la bête sauvage et notre force de police se retrouvait mobilisée au grand complet pour piéger l'animal et l'enfermer dans la prison du comté. Les écoles étaient en alerte rouge et fermées tandis que nous rigolions bien en observant toute cette activité délirante !
Partout dans le Colorado et tout autour du lac Tahoe en Californie, les ours font partie du décor quotidien et personne ne semble y faire trop attention. Ici, à Park City, c'est comme si l’État Islamique venait de nous attaquer. Ce soir, l'ours mal léché est toujours en cavale.

Soyez juste un peu patient, compréhensifs et ne vendez pas la peau de cet animal avant qu'on l'ait attrapé !

jeudi, mai 07, 2015

Le croque-mort s’intéresse à moi !

Ces derniers mois, j'ai reçu des tas de circulaires en provenance de fabricants et de revendeurs d'appareil de surdité, mais hier, les signes de ma décrépitude sont monté d'un ton quand j'ai ouvert une lettre qui a eu toute mon attention.

Elle venait d'un établissement funéraire du coin me demandant de bien vouloir remplir un questionnaire sur mes préférences à propos de la mort, mon budget funéraire ainsi qu'un tas d'autres questions liées à mon trépas.

Bien sûr, si je remplissais le questionnaire en donnant tous mes renseignements personnels, cette maison de pompes funèbres m'enverrait en retour un livret intitulé « Organisez vos dernières volontés » absolument gratuit.

J'ai longuement regardé ce courrier peu désirable, réfléchis pendant deux brèves secondes et ricané « Allez vous faire foutre » tout en froissant et en jetant ce torchon dans ma poubelle !

mercredi, mai 06, 2015

Quand Bill Clinton doit « gagner sa croûte » ...

Au début de cette semaine, l'ancien président Bill Clinton a déclaré qu'il avait aucune intention d’arrêter de faire ses discours payés si Hillary devenait présidente. « Il faut bien que je gagne ma croûte, » a-t-il déclaré pour défendre sa principale source de revenus.
Il a le culot de dire ça quand le GSA qui est la court des comptes américaine, indiquait qu'elle avait dépensé juste en dessous d'un million de dollars en 2014 pour l'ancien président. Cela incluait 201 000 dollars de retraite annuelle, soit quatre fois le revenu médian familial américain.

De 2001 à 2014, les Clinton ont reçu plus de 15 millions de dollars en fonds fédéraux. Cela dit, la pension de Clinton est une petite portion du coût qu'il représente pour les contribuables. En 2015, la GSA a mis de coté 450 000 de dollars rien que pour louer le bureau de M. Clinton, du jamais vu par rapport aux autres anciens présidents encore vivants !

Je ne vais même pas parler des 100 millions que Clinton a gagné avec ses discours, ni des 8 et 14 millions d'avance qu'Hillary a reçu pour ses deux bouquins, mais cela me suffit pour dire que Bill n'a pas de souci à se faire pour survivre. Qu'il commence donc par la fermer et se faire oublier pour changer un peu .. .

mardi, mai 05, 2015

C'est quoi un bon entrepreneur en bâtiment ?

La perception du public ou la simple réputation n'ont souvent pas grand-chose à voir avec la réalité. Nous avons déjà fait l’expérience d'un de ces maîtres d’œuvre « vedette » quand nous avions fait construire notre première maison à Park City et avions bien été déçu par son travail.
Il avait construit de nombreuses maisons pour les gens très fortunés, avec une énorme marge de manœuvre et, bien sûr, le résultat était souvent impressionnant, en surface en tout cas, mais l'individu n'avait pas les qualités cruciales qui sont le trait d'un bon gestionnaire, comme la capacité d’écoute et les qualités de meneur d'hommes pour ne citer que les plus importantes.

Récemment, une de mes connaissances remarquait que notre voisin d'à côté était « le meilleur entrepreneur » de Park City, alors qu'en fait, celui-ci est anti-social, aveuglé par un énorme ego et semble quelque peu déséquilibré. Difficile de croire en ce genre d'affirmation.

Un excellent maître d’œuvre devrait être quelqu'un de très pragmatique, bien dans sa peau, capable de résoudre les problèmes de façon créative au lieu de faire payer le propriétaire, sachant parfaitement orchestrer ses sous-traitants et pouvant parfaitement exécuter des projets difficiles où temps et argent sont terriblement contraints; sûrement aucune des apparences bien trop visibles et populaires auxquelles tout le monde s'accroche !

lundi, mai 04, 2015

La grosse note de restaurant

La nuit dernière, je rêvais que, pour des raisons indéterminées, les anciens employés de Look et divers collègues côtoyés au fil des ans s’étaient retrouvé un peu au hasard dans un restaurant.

L'atmosphère était festive, nous avons tous bien rigolé, rien à voir avec le quotidien des fixations Look, et le repas fut très agréable. Quand nous avons eu bien mangé et étions près à nous séparer, j'ai réclamé l'addition. Très franchement, j'appréhendais de voir le montant, et pour des raisons bizarres, il ne m’était même pas venu à l'esprit de partager tout ça entre convives.

Quand le serveur m'a passé la note, je me suis rendu compte qu'on arrivait à la somme assez exorbitante d'environ 2600 euros. Heureusement, le pourboire de 18% était comprit, ce qui arrangeait un peu les choses.

Ensuite, à mon grand soulagement et à mon incrédulité bien compréhensible, Gary Petrich, qui était assis juste à ma gauche, m'a dit: « T’inquiètes pas, je m'en occupe ! » en m'arrachant l'addition de la main.

J'ai juste répondu: « Merci, Gary, fallait pas, quand même ! »

dimanche, mai 03, 2015

Première sortie en VTT de l'année

Il y a un temps pour tout et ma première journée de vélo tout terrain ne pouvait pas être mieux choisie. Dans l'ensemble, une sortie facile et plaisante, sans trop souffrir – comme je le craignais – dans les montées.

C’était presque comme si je n'avais pas arrêté le VTT pendant les six mois – jour pour jour – qui venaient juste de s’écouler. Le coté moins agréable de ma sortie se produisait sur une partie du chemin qui vient juste d’être construite et qui est très bien faite.

C'est là que ma main et mon guidon ont accrochés une branche bien raide en bordure du chemin ; celle-ci m'a littéralement retourné et envoyé dans le décor pour atterrir – par pure chance – sur un gros buisson d'armoise. Je m'en suis tiré avec des égratignures un peu partout et une contusion fort douloureuse le long de mon fémur gauche.

J'ai pris le temps qu'il fallait pour me ressaisir et je suis ensuite rentré à la maison « la queue entre les jambes. » J'ai sacrement intérêt à faire beaucoup plus d'attention désormais !

samedi, mai 02, 2015

Le Credo de l’équipe américaine de ski

Récemment, le chef entraîneur de l’équipe masculine de ski, Sasha Rearick, a fait une présentation lors du rassemblement annuel des moniteurs de ski américains à Snowbird. C'est mon pote Léon Empereur qui lui a apprit à skier avant qu'il ne devienne moniteur diplômé du ski français.

Celui-ci a donc déclaré que pour le moment, tous ses entraîneurs utilisent des conseils simples, bien ciblés avec leurs coureurs pour travailler sur les principes fondamentaux qui peuvent améliorer leur performance.

Voici quelques points à retenir de sa présentation:
« Le ski est simple, c'est nous qui compliquons tout », a t-il dit [Je suis d'accord]. Il ensuite mis en évidence les trois éléments les plus importants pour le ski de compétition :
« Si vous faites des virages trop rond, vous irez moins vite. D'accord, couper tout droit présente aussi certains inconvénients. Mais essayez quand même de couper au plus court [un tantinet contradictoire!]. Il faut couper le virage au lieu de déraper. Il faut mettre la pression sur vos skis juste dans la ligne de pente [ça, c'est plus intéressant!] »

Rearick voit ensuite cinq éléments de base dans le slalom géant !
  • Un bon équilibre latéral. 
  • Une action des pieds indépendante pour un transfert de poids dynamique. 
  • D'avantage de mouvement vers l'avant pour bien couper le virage de la spatule au talon. 
  • Skier autour des portes (faire des virages bien ronds autour de celles-ci plutôt que de foncer au travers). 
  • Avec les skis de géant modernes beaucoup plus durs, bien avoir la pêche pour les contrôler [plus pour moi!] 
 Il a également noté six éléments de base en slalom spécial [rien de nouveau là]:
  • Un équilibre et une position bien stable pour permettre au skieur de se déplacer vite à tout moment. 
  • Skier du ski extérieur au ski extérieur. 
  • Garder le haut du corps tranquille. 
  • Maintenir les skis en contact constant avec la neige. Engager chevilles et tibia dès le début du virage, pour bien pressuriser les skis dans la ligne de pente. 
  •  Un bon planté de bâton pour prendre appui, bien se rythmer et se récupérer. 

Maintenant que vous savez ce que vous devez faire pour gagner des courses de ski, remuez-vous les fesses et allez vous entraîner !

vendredi, mai 01, 2015

Programme nucléaire iranien

Il y a quelques jours, je regardais une interview du ministre des Affaires étrangères iranien, Javad Zarif par Charlie Rose. J'ai ete frappé par l'attitude défensive et agressive de l'interviewer qui est celui que je respecte le plus dans la presse télévisée, face à un interlocuteur autant intelligent qu'éloquent qu'est M. Zarif. 
Dans le même temps, Javad Zarif nous rappelait que l’énormité de la situation reste l'arsenal nucléaire illégal que détient Israël (au moins 200 ogives nucléaires) qui est en violation du traité de non-prolifération et que la plus grande partie du public ignore l'existence.

Essayer de forger un accord avec l'Iran dans ces circonstances me semble être un gaspillage de temps et d'énergie, tant qu'Israël ne fera pas la lumière sur son statut de pouvoir nucléaire. La solution, comme je l'ai suggéré auparavant, serait la dénucléarisation de l'ensemble du Moyen-Orient, mais ne comptez pas trop la dessus !