dimanche, novembre 30, 2014

Redoux hivernal

S'il y a quelque chose qui me démoralise, ce est un jour d'hiver trop doux, quand il pleut presque où que tout en a l'air. Ça me déprime ; c'est aussi simple que cela. En fait, je pense que se sont les seules conditions extérieures qui me baissent le moral. Pourtant, je me souviens de ces circonstances depuis que j'ai commencé à skier.

Cela fait donc une « paye » et ce n'est pas un sentiment tout neuf. C'est tout à fait ça; un sentiment que je ne crois que beaucoup de skieurs partagent et qui se retrouve au fin fond de leur « cercle du bonheur. » Cela dit, j'ai décidé de rester calme pendant cette période déplaisante, je continue de penser de façon positive à la neige mais sans toutefois manifester aucune attente particulière.

C'est ma façon d'envisager le pire scénario hivernal !

samedi, novembre 29, 2014

La saga du serpillage (suite)

Serpiller à l'américaine ne s'est pas révélé être un succès et sera donc abandonné. Le système d'essorage qui fait partie intégrante du système récupérant l'eau s'est cassé le premier jour d'utilisation. Je suis retourné immédiatement au magasin pour rendre le produit défectueux et récupérer mon argent.

Désormais, je vais serpiller mon garage à la française, avec ce qui ressemble à des serpillières. Plus simple, peut être plus salissant, mais très efficace. J'ai fais ça pendant des années, en France, et je sais de quoi je parle. C'est donc avec un immense espoir qu'une fois de plus, je révise mes plans et repars de plus belle !

vendredi, novembre 28, 2014

Porgy and Bess, pour la seconde fois

Il y a quelques semaines nous assistions, une fois de plus, au spectacle de « Porgy and Bess ». La première fois, c'était il y a tout juste 30 ans sur Broadway, à New York, et alors que nous avions déjà bien apprécié le spectacle, nous avions quand même du mal à comprendre toutes les paroles et, par extension, le sens profond de l'histoire.

Cette fois, le spectacle était sous-titré et la différence en matière de compréhension était totale. Nous avons enfin tout saisit. Bien sûr, la trame du récit était un peu tirée par les cheveux, comme c'est souvent le cas dans ces comédies musicales, mais au bout du compte notre deuxième impression est allée beaucoup plus loin que le souvenir de la fameuse chanson « Summertime ... »

jeudi, novembre 27, 2014

Changement de culture : De Park City à Vail

J’étais parmi ceux qui se sont réjouit quand Vail a reprit la gestion des Canyons et de Park City, pour la simple raison que j’espérai qu'ils relieraient enfin les deux massifs (chose qui va se faire l'hiver prochain) ouvrant ainsi la voie à « One Wasatch » notre future réseau de stations de ski reliées en Utah.

De plus, je compte sur Vail pour moderniser les vieilles remontées mécaniques de Park City et pour enfin résoudre l'accès dysfonctionnel des Canyons. Cela dit, et depuis que j'ai recommencé de skier cette saison à Park City, j'ai été déçu par le fait que Vail a retiré les portiques de lecture de forfaits pour les remplacer par des scanners manuels.

C'est sans conteste un pas en arrière et je me demande pourquoi une organisation aussi puissante que Vail n'ai pas adopté ce système qui a fait ses preuves et qui économie de la main d’œuvre. Comme quoi il ne faut jamais présumer hâtivement !

mercredi, novembre 26, 2014

Serpiller à l'américaine

Pour nettoyer un sol, il convient d'utiliser une serpillière mouillée et la passer partout afin de dissoudre et d'absorber toutes les saletés qui peuvent s'y trouver. Mon expérience avec le serpillage me vient de France où nous utilisions un morceau de tissu plat enveloppant une brosse à l’extrémité d'un manche en bois. Il fallait ensuite tordre la serpillière dans un seau et poursuivre l’opération.

Bien qu'élémentaire, la serpillière n'existe pas en Amérique et, jusqu'à ce jour, nous l'avons tout simplement importée de France. C'était jusqu'à hier, quand j'ai courageusement pris le taureau par les cornes et décidé de faire la transition en direction du balai serpillière (appelé « vadrouille » au Québec) et inventé il y a des siècles par l’américain TW Steward, avec un seau spécial muni d'un bac d'essorage qui permet de sécher la serpillière sans trop de peine et sans se salir les mains.

Le sol de notre garage constituera le théâtre d'opérations pour ce matériel d'avant-garde. Je suis impatient d'entrer enfin dans l'ère du nettoyage moderne !

mardi, novembre 25, 2014

E-mails scabreux

L'internet est un reflet de tout ce qui est bon et de tout ce qui est abject dans le monde où nous vivons. Beaucoup de mes contacts ne peuvent toujours pas s’empêcher de faire circuler des information mensongères et remplie de haine qui, ils semblent l’espérer, devraient à leur tour être largement circulées par leur destinataires ; c'est en tout cas ce qui est demandé au bas de ces messages.

Je m'oppose avec véhémence à cette pratique car je pense qu'envoyer ou transmettre ce matériel répréhensible. Ce n'est pas que je ne l'ai jamais fait dans le passé, mais je peux désormais voir clairement tout le mal que cette pratique représente et je ne veux pas de cela dans ma vie.

lundi, novembre 24, 2014

Le livreur

Il y a quelques jours, juste avant nos récentes chutes de neige, j'ai recu la visite de Nathan Rafferty, le directeur de Ski Utah, l'association des stations de ski d'Utah, qui est venu m'offrir un magnifique poster créé à l'occasion du lancement de « One Wasatch », le projet de liaison entre nos sept stations de skis les plus proches et qui va nous faire passer à la vitesse « Alpine. »

Comme toutes les bonnes actions sont soumises à la loi du Karma, ce cadeau a provoque des chutes de neiges providentielles. Alors que le poster de style « rétro » est en train d’être encadré avant de trôner fièrement dans mon bureau, je ne peux qu'espérer que la gestation de « One Wasatch » sera très courte et sa vie aussi longue que le temps pendant lequel il continuera de neiger sur nos montagnes d'Utah !

dimanche, novembre 23, 2014

Début d'une nouvelle saison de ski

Ça y est, une autre saison de ski a commencé hier, mais quel boulot ! Il y d'abord fallu tout prévoir. Où se trouve le « matos », le forfait et toutes ces bricoles indispensables que que nous prenons généralement pour acquises dès qu'on va au ski. J'avais réussis à tout rassembler mais n'arrivait plus à retrouver mes clés de voiture que je avais égaré dans une de mes poches.

C'est ainsi que 30 minutes plus tard, je me retrouvais sur le parking en train de mettre mes chaussures de ski. Au début, mes malléoles ne reconnaissait plus les chaussons et celles-ci ne se sont pas gênées pour me télégraphier douloureusement la nouvelle. Mes premiers virages étaient encore bien timides tandis qu'à la fin tout allait parfaitement bien, un peu comme si ma dernière sortie ce 16 mai, à Snowbird était juste hier.

Vivement que je rechausse cet après-midi !

samedi, novembre 22, 2014

Le « bon vieux temps »

Il ne se passe pas une semaine sans que je tombe sur une photo nostalgique supposée de rappeler des bons moments d'antan et suggérant que notre vie actuelle n'est plus si amusante que ca.

C'est là où je ne suis plus d'accord, car dès que je me réveille, chaque matin, je me prépare à créer « du bon vieux temps ».

La vie continue et ce qui compte vraiment, c'est le temps présent, pas le passé. Bien sûr, nous gardons tous un « frigo » mental rempli de souvenirs, mais cela ne devrait jamais supplanter nos expériences positives d'aujourd'hui. Tout comme l'alcool, c'est bien de se remémorer, mais il ne faut pas en abuser.

Concentrons nous plutôt à « laisser les bons temps rouler » comme le disent si bien nos cousins Cajuns. D'accord?

vendredi, novembre 21, 2014

Un bon résultat

Construire notre maison aura été un travail énorme et un défi permanent, mais tout cela est oublié aujourd'hui car nous adorons le résultat final. C'est ainsi que lorsque nous nous sommes réunis hier avec le maître d’œuvre pour finaliser les tous derniers détails et régler nos comptes, nous avons pratiquement obtenu tout ce que nous voulions et sommes maintenant prêts à tourner la page sur cette aventure.

Tout s'est parfaitement bien terminé car, dès le départ, nous savions exactement ce que nous voulions, nous avons travaillé très dur à chaque étape du projet, nous n’avons jamais assumé que les choses se dérouleraient comme prévu, nous avons suivit le dossier avec un œil de faucon, passé énormément de temps sur les lieux et maintenu la pression jusqu'au bout.

Une excellente leçon et un résultat splendide. Serions-nous prêts pour une autre aventure de ce genre ? Pourquoi pas !

jeudi, novembre 20, 2014

L'importance de faire le point au quotidien

Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais quand je jette un œil dans le miroir le matin, l'image qu'il me renvoie me rends perplexe, effrayé et inquiet. Je vois mon reflet comme je regarderais une vieille guimbarde que je continue de conduire alors que j'aurais du la changer il y déjà bien longtemps.

Si la carrosserie est en mauvais état, l'intérieur est pire, sans mentionner se qui se cache sous le capot ou le bas de caisse, lieux que je n'ai aucune envie de visiter. Voilà le moment où il convient de se poser la question clé. Cette vielle auto affiche déjà 200,000 km au compteur; comment vais-je bien pouvoir l'amener à 300.000?

Cette question existentielle amène généralement plus de questions et de préoccupations, ainsi qu'une feuille de route assez vague, pour naviguer les 100,000 km qui restent théoriquement à parcourir. Comme d'envisager l'entretien et la gestion du vieux tacot, sans trop accélérer, en économisant les freins, en évitant les surcharges et en changeant l'huile encore plus souvent, pour ne citer que quelques-uns des soucis qu’entraîne cette prolongation qui n'en fini pas.

Maintenant que j'ai décrit le dilemme, est-il bien nécessaire que je me lance dans une comparaison point par point entre cette auto et le personnage que je vois dans le miroir ?

mercredi, novembre 19, 2014

Naissance « accidentelle »

Et voilà, je suis ce genre d'enfant qu'on n'attendait pas. Je suis né bien après ma sœur et mon frère, quand mes parents croyait qu'ils en avait fini avec leur progéniture. C'est pourquoi que le jour où j'ai fait mon apparition ils ne devaient pas être très heureux.

Bien entendu, le chanceux c’était moi. Aujourd'hui, avec la contrôle des naissances et toutes les techniques disponibles, mes chances d'arriver sur cette planète auraient étés nulles, sinon très, très minces. Je m'estime donc infiniment heureux d’être de ce monde sans avoir eu à franchir trop d'obstacles.

Je suis également convaincu que si je n'avais pas réussi à faire mon apparition, l'humanité n'aurait pas souffert du tout. D'autres auraient eu mes jobs et mon épouse ; avec moi, les seuls autres perdants auraient étés mes deux enfants et mon petit-fils.

Donc, une fois de plus, je suis ravi d’être sur terre et regrette seulement d'en avoir fait si peu avec la chance extraordinaire qui m'a été donné, mais ça, c'est une toute autre histoire !

mardi, novembre 18, 2014

Aimer l'Utah à en mourir ?

Ce matin, je reçu un courriel d'un de mes amis, en France, qui m’alertait sur une étude que venait de publier Perry Renshaw, un neurologue à l'Université de l'Utah.

Ce que M. Renshaw soulignait, c'est que, bien que l'Utah soit l'état d'Amérique où les gens sont les plus heureux, notre état est également en tête du taux de suicides et des troubles mentaux du pays. Il ajoutait aussi que l'Utah était numéro un dans l'utilisation des antidépresseurs, chose que je savais déjà.

Ce paradoxe, généralement attribué à l'utilisation des armes à feu, la faible densité de population et la culture mormone est en fait, selon Renshaw, provoquée par l'altitude qui affecte notre cerveau en changeant ses niveaux de sérotonine et de dopamine, qui ajustent normalement nos humeurs. Ma réaction immédiate est que le Colorado, qui est en moyenne encore plus haut que l'Utah, devrait être numéro un, mais bien sûr, cet état compte beaucoup moins de Mormons dans sa population.

Ceci dit, à mon humble avis, la faute repose complètement sur la culture religieuse locale. Est-ce que tout ça me donne envie de me pendre ? Pas du tout, surtout quand le ski va commencer dans moins d'une semaine !

lundi, novembre 17, 2014

Quand les américains skient les Alpes

Pendant des années, je croyais qu'il était tout à fait logique pour des Américains de sauter dans un avion et de venir skier dans les Alpes. C'était avant que je voyage comme un fou, que je souffre du décalage horaire sous toute ses formes, et que je travaille dans l'industrie hôtelière.

J'ai depuis appris ce qu’était le décalage horaire « négatif » (celui que l'on subit en voyageant vers l'est) et que si une semaine est une durée minimum pour des vacances de ski en Europe, les skieurs américains n'ont plus guère que 3 à 5 jours à leur disposition pour aller au ski.

Voilà pourquoi, plus que jamais, des vacances de ski en Autriche, France ou Suisse pour des Américains qui vivent aux États-Unis, sont simplement devenues une utopie !

dimanche, novembre 16, 2014

Une évolution dans la technique de slalom ?

Je ne suis pas sûr que je vais me lever à 5 heures tous les matins pour regarder une deuxième manche de coupe du monde de ski cet hiver, mais je suis encore tombé du lit aujourd'hui, juste à temps pour voir la 2ème manche du slalom masculin de Levi. Le norvégien Henrik Kristoffersen a magistralement remporté cette épreuve et j'ai été frappé par cette nouvelle génération impressionnante de slalomeurs suédois et de norvégiens, ainsi que de leur style bien particulier dans lequel leurs mains semblaient être totalement dissociées de leurs pieds.
Je m'explique ; pendant des années, les bras du skieur semblent déclencher le jeu de jambes, pieds et mains s'animant en parfaite synchronisation. Aujourd'hui, les slalomeurs scandinaves semblent avoir rompu avec cette ordre des choses, et leurs bras s'agitent désormais indépendamment de leur jambes. Une impression beaucoup plus libre se dégage de cette nouvelle façon de skier dans laquelle les bras suivent le mouvement, alors que dans le passé, ils semblaient tout déclancher.

Avez-vous remarqué cela ? Êtes-vous d'accord avec mon observation ?

samedi, novembre 15, 2014

Tant à apprendre, si peu de temps !

Je voudrais élargir mes horizons et apprendre quelque chose de neuf, car de nos jours, toute cette technologie ne nous donne que l'embarras du choix. Il y a tant d'options en ligne qu'il y en a bien trop. Alors, où commencer ?

Programmation, technique cinématographique, science politique, architecture ou psychologie sportive ? C'est tout de même embarrassant d'admettre que je suis littéralement paralysé devant cet étalage d'options à n'en plus finir.
Ma fille m'a aussi suggéré de me pencher sur FLOT (formation en ligne ouverte à tous, MOOC en anglais) et je viens de me plonger dans ce contenu super-riche. J'ai intérêt à faire vite pour y réfléchir, m'organiser et m'y mettre avant que mon temps impartit sur terre s’évapore !

vendredi, novembre 14, 2014

Début d'expérience religieuse

Une vieille photo de ski a ravivé mes souvenirs à propos de mes premières expériences religieuses. Si je suis devenu « accro » du ski dès le départ, cela n'aura pas été le cas avec ma foi catholique. Je me souviens d'abord que la religion en famille, avec sa prière du soir, était particulièrement ennuyeuse.

De son coté et jusqu'à un certain point, je trouvais le Catéchisme plutôt amusant, car j'aimais bien l'histoire. Je ne me souviens pas si je croyais aux miracles de Jésus-Christ, mais j'ai du les absorber comme une quelconque particularité de cette histoire.

Évidemment, l'outil le plus efficace et le plus puissant utilisé par l'église pour nous convaincre, nous les petits enfants, était la peur et ca marchait merveilleusement bien. Donc, pour moi, la religion était caractérisée par une pratique extrêmement ennuyeuse, accompagnée par une liste d'interdictions impressionnantes le tout maintenus en place par le ciment de la peur.

Heureusement pour moi, tout ce colmatage précaire s'est émietté avant que je puisse trouver une bonne raison de devenir croyant.

jeudi, novembre 13, 2014

Douche très froide!

Quand nous avons changé d'avion à Denver, hier matin, il faisait très froid ; moins 17 degrés C à l'aéroport. La veille, nous baignions dans une température douce de 20 degrés à Washington, et aujourd'hui le mercure n’était qu'à moins 17 quand notre journée Park City a commencé.
Pas facile de se faire à ce changement brutal, mais l'hiver est à nos portes et il va falloir nous y habituer. Je suis quand même allé courir ce matin et nous venons de terminer une promenade cet après-midi. Nous semblons avoir accepté ce nouveau état de chose. Encore six petit mois et ce sera le retour du printemps !

mercredi, novembre 12, 2014

Jeunes skieurs d'autrefois

Cette semaine, un camarade d’école primaire m'a envoyé une photo prise pendant l'hiver de 1957 or 1958, a l'occasion du « passage d'étoiles » un test de ski classique qui se manifestait par l'attribution d'une petite médaille en forme de cristal de neige décorée d'une, deux ou trois étoiles en laiton selon les capacités techniques du lauréat.

C’était le début de ce qui allait devenir un rite incontournable dans l'enseignement du ski auprès des petits français qui avaient soit la chance d'habiter près d'une station de ski, soit d'y venir faire un séjour en classe de neige. Tout ça se passait à Morzine, juste à 3 km de Montriond, mon village d'origine. Monsieur et Madame Losserand, nos instituteurs, avaient fait l'effort de nous y emmener pour passer cette épreuve et, ce qui est assez remarquable aujourd'hui, est le genre de matériel que nous utilisions:
Pas de protection des yeux (lunettes de soleil ou de neige), pas de casques, bien entendu, et peu de bonnet en laine mais plutôt des bérets, casquette, capuches pour les garçons avec des foulards pour les petites filles. Le tout avec des mitaines en laine tricotée.

Bien que je n'ai pas d'anorak, j’étais quand même en avance sur mon époque car je portais déjà des pantalons fuseaux... Les skis étaient très rudimentaires, les miens avaient étés fabriqués par mon père avec des spatules raplapla, et malgré tout nous semblions tous bien apprécier cette manifestation sportive. En tout cas, j'avais l'air très heureux (dossard No 18). Après avoir découvert cette photo, je me suis souvenu que j'avais obtenu ma deuxième étoile à cette occasion.

Il fallait être capable de faire des virages en stem, de traverser et de déraper. Suffisamment en tout cas pour que je me lance sur n'importe quelle piste. J'ai adoré le ski dès le départ ; je trouvais ça fabuleux et sans que je le sache, ce sport allait devenir ma véritable raison d’être. Pour moi cette photo n'a pas de prix car elle ouvrait la porte à ce qui allait définir toute mon existence et faire de moi un être humain heureux et satisfait !

mardi, novembre 11, 2014

Ma mesure du récent et du vieux

En prenant de l'âge, tout ce qui est encore récent pour moi est déjà ancien pour les plus jeunes. Prenons un événement qui s'est produit il y a 10 ans. Pour moi c'est quasiment hier, mais pour quelqu'un qui à la trentaine, c'est un-tiers de sa vie, donc c'est déjà de l'histoire ancienne. 
J'essaye bien d'ajuster cette perspective dans tout ce que je rencontre, qu'il s'agisse par exemple de mes choix musicaux ou cinématographiques, mais alors que je fais tous les efforts que je peux, le radeau de ma vie qui dérive continue de dépasser allégrement la date de péremption et de vieillir le moindre de mes souvenirs.

lundi, novembre 10, 2014

Assumer les petites déceptions

Si le succès semble toujours normal, l'échec est beaucoup plus difficile à avaler et encore moins à tolérer. Le but de notre voyage a Washington était de mener à bien un projet difficile dans l'appartement de ma fille et mes efforts intenses ne se sont soldés que par une réussite partielle (disons que les trois-quarts de la mission ont quand meme étés accomplis).

Le reste, qui n'a pas pu être complété, m'a forcé à admettre une défaite indéniable. J'ai d'abord essayé de m'inventer une série de bonnes excuses, mais ça ne m'a pas convaincu car aucune n'a été capable d'effacer la dure réalité de ce petit. l'échec. C'est la que je me suis repris et que j'ai embrassé a bras le corps cette situation, en ais ressentit toute la douleur, et que peu de temps après toute cette souffrance s’était évaporée.

Je ne sais pas où ces horribles sentiments sont allés se cacher ; peut-être dans quelque coin mal éclairée de mon âme, mais ils n'ont qu'a bien y rester. Quel est le prochain projet?

dimanche, novembre 09, 2014

Pirandello ; une première !

J'ai toujours entendu parler en bien du célèbre dramaturge Luigi Pirandello, mais n'avais jamais vu aucune des ses œuvres sur scène. Cette lacune était enfin comblée cette soirée et le spectacle m'a beaucoup plu.

Une autre belle soirée à Washington et un excellent divertissement. « Chacun sa vérité » est une adaptation de « Cosi è (se vi pare le) » qui explore le concept de la folie et nos réactions face à cet état de choses. 
La distribution était excellente, la production parfaite dans une petit théâtre « boutique » et bien sûr une bonne histoire délicieusement racontée. Je reprendrai bien du Pirandello dans un futur proche !

samedi, novembre 08, 2014

Violoncelle pour changer !

Serai-je allé délibérément à un concert de violoncelle? Je ne le pense pas. Mais comme notre fille nous avait trouvé des billets pour entendre Maya Beiser, nous y sommes allés et j'ai été fort surpris d'entendre et d'apprécier toute la richesse et la variété de musique qui pouvait sortir de ce violon grand format.

L'artiste était excellente et son programme a la fois contemporain et éclectique, avec des compositions de Janis Joplin, Pink Floyd et Jimmy Hendrix, pour n'en citer que quelques-unes. Nous avons ainsi passé une excellente soirée, mais je ne pas encore décidé de prendre des leçons de violoncelle !

vendredi, novembre 07, 2014

Course urbaine au coup-par-coup

Ces derniers mois, j'ai nettement baissé le rythme en matière de course à pied. J'en fais moins et j'ai bien ralentit ma cadence. Aujourd'hui, je me rends compte que courir dans les rues de Washington, notre capitale fédérale, n'est pas une partie de plaisir.

Je dois m'arrêter aux feux de circulation, attendre patiemment pour traverser et accepter ces arrêts à tout bout de champ. En vieillissant, je deviens plus difficile et préfère d'avantage de continuité, c'est pourquoi ce style de course à pied au coup-par-coup ne me convient plus tellement.

Heureusement qu’après toute cette traversée d'obstacles je peux courir de façon ininterrompue autour de la Maison Blanche ou sur l'esplanade avoisinante, mais il faut quand même faire l'effort d'y arriver. D'accord, je vais m'y faire, car après tout, cette course en milieu urbain ne m'arrive plus aujourd'hui qu'une ou deux semaines par an !

jeudi, novembre 06, 2014

Obama, toujours dans la course ?

Les dernières élections auront été très dures pour les Démocrates et bien sûr, pour le président. Ce qui pose la question logique sur le pouvoir et l'influence qui peuvent encore lui rester. Est-il encore dans le coup ?
Probablement pas, car il est désormais acculé contre un congrès qui ne lui fera aucun cadeau et n'a aucune raison de chercher à le satisfaire d'une part, et d'autre part parce qu'il sera aussi prit dans l’étau de sa succession coté parti Démocrate avec Hillary Clinton pour laquelle il ne risque pas de faire trop d'efforts.

Ces deux éléments me font prédire une fin de mandat plutôt déplaisante et que même si cette route dantesque était pavée de bonnes intentions, elle n'en resterait pas moins ce qu'elle est toujours dans ces cas la, une voie carrément infernale !

mercredi, novembre 05, 2014

Peur des voleurs?

En tous cas pas dans mon quartier! Du moins d’après ce que j'ai pu observer. Ces propriétaires ont démolit leur garage pour construire des pièces en dessus. Ce faisant, tout l'espace à été mit à ciel ouvert et cela fait des semaines que ça dure.

Il n'y a plus d'autos, mais il reste skis et chaussures de skis sur le râtelier. Il se peut que les propriétaires espéraient que quelqu'un viendrait se servir et les débarrasserait de ce matos dont ils ne veulent peut-être plus, mais personne ne l'a fait.

Aujourd'hui, alors que je passais devant la nouvelle carcasse terminée où il manquent encore les portes de garage, le matériel de ski n'a toujours pas bougé. Il est probablement couvert de poussière, mais qui s'en soucie?

Cela semblerai prouver, s'il le fallait, que seuls les voleurs ont peur des ... voleurs !

mardi, novembre 04, 2014

L'accent en question

Il ne se passe pas un mois, plutôt une semaine, sans que l'on questionne mon accent français. La demande prends généralement cette forme: « Après avoir vécu 37 ans en Amérique, comment se fait-il que vous ayez toujours votre accent ? »

J'ai tellement marre de cette question que j'ai décidé d'y répondre d'une façon plutôt rude qui devrai servir de leçon pour ces curieux - devrais-je dire indiscrets - qui prennent ce risque ... Ce sera du genre : « Si vous voulez vraiment savoir, je vais vous donner une leçon de physiologie qui j’espère vous servira, et que devrez écouter intégralement.
Cela prendra quelques minutes, mais au bout du compte, je garantis que vous vous en souviendrez pour toujours et que vous finirez un peu moins ignorants que lorsque vous avez soulevé le sujet … » C'est là que je vais leur donner mon explication officielle mise au point sur près de quatre décennies ...

lundi, novembre 03, 2014

Peut-on se permettre de n'être pas jaloux ?

En voilà une question intéressante ! Comme je l'ai écrit à de nombreuses reprises, la jalousie, dans la culture américaine est « grosse comme une maison », est pleine de vitalité et se porte parfaitement bien. Pourtant, celle-ci est réprimée autant que les apparences le permettent.
Beaucoup de gens se battent comme des fous pour ne pas sombrer et ont toujours du mal à accepter le succès des autres personnes et remettent souvent le bien-fonde de leurs bien-être matériel, la plupart du temps à juste titre, surtout en raison des interventions imprévisibles et arbitraire du facteur chance.

Seuls, en principe, les super, super riches n'ont qu'à faire de toute cette jalousie, car leur statut social est tellement plus haut que le notre, qu'ils peuvent facilement se permettre de nous faire une petite faveur, être bienveillant et nous laisser croire que nous avons bien de la chance, tout en se sentant un petit peu bon à travers toute cette comédie !

dimanche, novembre 02, 2014

Fin du vélo tout terrain ?

Ça y est, la neige tombe ce matin et, avec elle, une saison record de VTT tire à sa fin. On ne sais jamais, mais je doute qu'on se remette en selle après cette première chute de neige.

Cela dit, printemps, été et automne auront été fabuleux pour le vélo et j'ai enfin fais plus de sorties sur ma bécane que sur mes skis, l'hiver dernier. Un poil en dessous des 90 sorties; une première dans notre 9ème saison de VTT.

Nos dernières balades étaient absolument parfaites et nous n'en regrettons aucune, bien que certains matins on se gelait au démarrage. De toutes façons, si Novembre ferme nos sentiers de VTT, une nouvelle saison recommence dans moins de 6 mois !

samedi, novembre 01, 2014

Halloween: Opération « ville morte »

Nous somme désormais installés dans une rue très, très calme, donc nous nous demandions si nous aurions la chance d’être visite par un seul gamin... Ma femme avait prédit 10 enfants et moi 14.

À 21 heures, quand nous nous fermé la boutique et éteint les lumières, nous en avions eu le double : 7 groupes pour 25 visiteurs, mais nous n'étions qu'à un tiers seulement du chiffre atteint l'année précédente dans notre ancienne rue beaucoup plus fréquentée.
J’étais ravis de ne pas avoir mis ma tenue anti-virus car cela aurait fait fuir le peu d'enfants qui sont passés nous voir ! Maintenant, on ne peut guère espérer que de faire beaucoup mieux en 2015 ...