lundi, juin 30, 2014

Les hauts et les bas du VTT

Nous adorons le vélo tout-terrain, mais nous le pratiquons d'une manière qui nous convient. Nous ne prenons pas les télésièges pour ne faire que de la descente ; nous ne trouvons pas ça drôle du tout.

Nous grimpons d'abord pour gagner nos descentes, nous n'allons pas sur les chemins trop raides, trop caillouteux ou trop accidentés et nous limitons nos sorties autour d'une heure. Cela dit, nous apprécions l'effort physique qu'exige ce sport, nous avons la patience de grimper comme des escargots et nous nous éclatons dans les descentes.

Au final, nous avons une sacrée chance de pouvoir pratiquer notre sport d'été préféré à 800 mètres de la maison !

dimanche, juin 29, 2014

Repartir de zéro ; un nouveau potager ...

Alors qu'un mois de juin plutôt froid touche à sa fin, nous voici enfin prêts à finaliser et demarrer notre nouveau jardin potager.
Comme il s'agit d'un nouveau jardin dans un nouvel endroit, il nous a fallu redémarrer à zéro et nous accusons maintenant un bon mois de retard sur les saisons précédentes, mais l'expérience nous a apprit qu'il n'est jamais trop tard et que nous ne pouvons guère qu'espérer que Juillet sera particulièrement chaud pour que notre récolte de salades pousse vite et soit à la fois tendre et savoureuse !

samedi, juin 28, 2014

Les projets ne sont jamais ce qu'on croit ...

Il y a quelques jours, ma fille m'envoyait ces deux petites dessin et j'ai tout de suite saisi leur profondeur. Que vous soyez un capitaine d'entreprise, un entrepreneur, un innovateur, un bricoleur ou un chef de cuisine, quand vous vous lancez dans quelque chose de nouveau, tout paraît simple au départ et semble filer en parfaite ligne droite du début à la fin.
La réalité est tout autre. Très vite, tout devient beaucoup plus compliqué, tortueux et difficile, avec des tas de hauts et de bas, parsemés d'obstacles et de revers en tous genres. Quelle est donc la morale de cette fable graphique ? Parfaitement limpide pour moi ... Planifier en fonction du parcours du combattant ou du chemin semé d’embûches dès le départ.

Bâtir un plan d'action autour de cette réalité, et les chances seront fortes que le résultat final dépassera vos espérances les plus folles. Comme l'a si bien dit l'écrivain britannique Lee Child : « Espérez que tout ira bien, mais préparez vous au pire. »

vendredi, juin 27, 2014

Un quartier idéal ...

Vingt-neuf ans et quatre maisons plus tard, nous vivons toujours dans le quartier de Park Meadows. Ensoleillé, juste en face de nos montagnes, parfaitement situé par rapport au centre-ville et idéal pour la marche et le vélo, ce quartier de Park City est simplement imbattable. C'est tellement vrai que ce lieu est désormais notre destination finale !

jeudi, juin 26, 2014

Concerts d'été enfin de retour !

C'est mercredi dernier était censé être le premier concert en plein air de la saison à Deer Valley, mais une chute de neige imprévue avait tout annulé. Il n'y a guère qu'en été qu'une manifestation publique puisse être annulée à Park City pour cause de neige.

Ça ne se produit jamais en hiver, même pour les écoles. La neige est le carburant économique de la communauté ! C’était donc la nuit dernière que des milliers de spectateurs ont fêté l’arrivée de l'été et le retour de ses glorieux concerts. Le temps était absolument parfait, ni trop frais, ni trop chaud, les habitués de la musique en plein air étaient au rendez-vous pour une autre saison.

Tous ceux que nous avons pu reconnaître avaient vieillis d'un an, mais leur enthousiasme semblait plus fort que jamais. Il est vrai qu'Alicia Stockman et son orchestre « Bonanza Town » étaient en tous points excellents. Grâce à eux, nous avons replongé avec enthousiasme dans nos concerts estivaux !

mercredi, juin 25, 2014

Classeurs, disques durs, « nuage » ...

Il y a quelque temps, je regrettais la disparition des mini-cassettes, des cassettes VHS et même des CD. Aujourd'hui, je veux simplement vous avertir de la mort imminente du vénérable classeur à tiroirs.

Rappelez-vous du temps où nous étions entourés de meubles en tout genre pour y ranger to nos fichiers, dossiers et autres papiers précieux. Il était de bon ton de stocker toute cette information à portée de main.

Hier, j'ai essayé de donner, en vain, ces dinosaures d'information à une œuvre caritative. C'est plutôt le bac de ferraille de notre centre recyclage qui les a accueillis. Dans les années 90, l'ensemble de nos archives s'est progressivement transformé en PDF et commencé à s'installer sur nos disques durs d'ordi, nos serveurs d'entreprise et autres systèmes de sauvegarde.

Pendant un certain temps, nous étions un peu plus rassurés en conservant toute cette information dans nos ordinateurs et dans nos classeurs de bureau, un peu comme nous aimions tout imprimer quand nous n'avions encore pas trop confiance dans la technologie.

Aujourd'hui, tout change encore et il va falloir bientôt dire adieu à tous ces dossiers car tout va passer sur le « nuage » et nos vieux systèmes de classements vont connaître le sort de nos téléphones à cadrans rotatifs ...

mardi, juin 24, 2014

Mettons les Jeux Olympique au régime !

La nuit dernière, alors que je regardais "Ready to Fly", un documentaire à propos d'une jeune fille de Park City, pratiquant le saut nordique et qui s'est trouvée au centre de la bagarre qui a permit aux femmes de sauter au tremplin lors des derniers J.O. de Sotchi.

Une fois de plus, cela m'a rappelé que ce qui étouffe les Jeux Olympiques actuels est la croissance incontrôlée du nombre d'épreuves, et cela m'a rappelé une politique que nous suivons dans notre maison: Depuis que nous vivons dans des habitations plus petites et dans un espace plus restraint, nous avons adopté une règle contre l'accumulation qui fonctionne à peu près comme ça: Si nous voulons ajouter un nouvel objet, un objet existant doit disparaître !

Sur cette base, voici ce que nous devrions faire pour bien gérer le nombre d'épreuves olympiques :

1. Réduire le nombre d'épreuves olympiques d'hiver de 98 à 50 (voir mon blog récent à propos de Sotchi). On pourrait aborder cette réforme progressivement pour éviter une révolution paralysante.

2. Dès qu'une pression se manifeste pour ajouter une nouvelle épreuve, une épreuve existante devra céder la place.

3. Appliquer le même traitement pour les Jeux d'été

4. Apprécier enfin un programme simple qui est aussi beaucoup plus facile à comprendre et à suivre!

lundi, juin 23, 2014

Lilas d'été

La nuit dernière, après avoir passé une bonne partie de mon après midi à organiser ce que mon « espace atelier » dans notre maison, nous sommes allés faire une promenade dans le quartier et sommes passés par la rue qui longe le cimetière de Park City et qui est lui-même bordé de lilas sur ses 500 mètres de long.
Ce qui nous a surpris, c'est que un tiers des arbustes étaient encore en fleurs en ce second jour d'été ! Nous avons beaucoup apprécié ce caprice saisonnier ; il est jamais trop tard pour ces fleurs et leurs parfum si distinctif !

dimanche, juin 22, 2014

Chasse à l'ours avec mon petit-fils ...

Hier, nous sommes allé chasser l'ours avec Finn et avons décidé de nous concentrer sur les plus gros spécimen. Nos cibles étaient les plus gros grizzlis que nous puissions trouver dans la foret.

 Nous nous sommes donc embarqués sur le sentier Armstrong à Park City (ce sentier n'est pas nomme après Lance Armstrong, mais après un fermier du coin).

En gardant un bon l’œil sur ces affreux grizzlis, nous sauvons la vie d'au moins 10 vététistes et avons apprit une leçon vitale : Si jamais vous vous aventurez avec un ami dans la foret de Park City où se cachent un nombre impressionnant d'ours, assurez-vous d'abord que votre copain courre juste un peu moins vite que vous !

samedi, juin 21, 2014

Match Vail-Cumming (la saga)

Alors que le drame local s'intensifie, je voudrais simplement souligner que ni Vail, ni Park City Mountain Resort (PCMR) ont l'intention d’œuvrer pour bien de la communauté. Ils ne se soucient que de leur chiffre d'affaires; après tout, nous vivons dans un pays capitaliste !

Maintenant, si on garde bien cet important facteur en tête, ce qui va vraiment déterminer l'issue de cette tempête dans une théière est ce qui sera le plus lucratif pour Cumming et PCMR. Verra-t-on une politique de terre brûlée par le parti perdant ou la négociation d'un accord juteux avec Vail Resort?

Je vous garantis que cette dernière solution prévaudra. L'argent n'a pas d'odeur et cède toujours le passage aux sentiments ou aux passions; c'est la manière la plus belle et la plus sacré d'exprimer une cupidité sans détour !

vendredi, juin 20, 2014

Au poil près ...

Au cours de mon existence, je me suis « payé » trois chevreuils en auto, tuant l'animal et endommageant gravement mon véhicule à chaque fois . Toutes ces rencontres se sont toujours produites soit au crépuscule, soit en pleine nuit. J'ai aussi évité des tas de collisions, mais toujours la nuit.

C'était jusqu'à hier après-midi, vers 14h30, alors que je descendais du village de Silver Lake à Deer Valley, sur la route de la mine. Il faisait un temps magnifique et c'est là que j'ai fait cette rencontre fortuite avec un cervidé écervelé. Un jeune cerf a bondit du haut du talus, frôlant mon capot avant de poursuivre sa traversée de la chaussée.

Je n'ai eu le temps ni de chercher à l’éviter, ni de freiner ou de faire quoi que ce soit ; j'ai simplement assisté à la scène qui se déroulait au ralenti comme c'est le cas dans tous les accidents. Je ne pouvais guère que nous considérer – moi et le chevreuil – deux sacrés veinards !

jeudi, juin 19, 2014

Remède miracle

À la mi-mars, alors que nous nettoyions notre ancienne maison pour ses nouveaux propriétaires, j'ai accidentellement fait basculer une de nos énormes poubelles sur mon avant-bras gauche.

L'impact a été tel qu'il a enflammé le nerfs principal et très vite la souffrance a commencé à se manifester sous forme de douleurs aiguës au poignet quand je tapais sur mon clavier ou sur l'avant-bras quand j'essayais de soulever quelque chose.

Ce qui était étrange, c'est que cette douleur passait de mon épaule au poignet selon les mouvements que je pouvais faire. Je suis allé voir mon médecin à deux reprises et, alors qu'il m'a prescrit des médicaments anti-inflammatoires, des exercices et le maniement de poids, je n'ai rien fait de tout cela.

Peut-être parce qu'il m'avait aussi dit que la douleur finirait par disparaître comme elle était venue et c'est probablement la seule chose que j'ai entendu. Mon docteur avait vu juste, et trois mois plus tard, toute douleur a progressivement disparu. Pas de médicaments et pas de ré-éducation ; mon traitement préféré!

mercredi, juin 18, 2014

Chute du ski japonais: Ce qui nous attend ?

Il n'y a pas si longtemps, le Japon était numéro un du marché mondial de ski, en termes de matériel de skis avec quelque 2,5 millions de paires vendues en 1992. Aujourd'hui, ce chiffre n'est plus guère qu'un cinquième de ce qu'il était.

Bien moins qu'au Japon, les ventes de matériel de ski ont aussi chuté à travers le monde, mais pas les journées-skieurs, la mesure de visites reçues par une station de ski, qui sont restées assez constante en Amérique du Nord et dans les Alpes européennes. Ce n'est bien évidemment pas le cas au Japon, où la participation a plongé depuis les 100 millions qu'elle comptait encore en 1992, à 20 millions au debut du siècle pour chuter encore de 19 à environ 13 millions de journées-skieurs (aux États-Unis ce chiffre est de 56 millions).

 Les analystes de la branche du ski attribuent ce déclin à plusieurs facteurs dont la stagnation économique qui se poursuit au pays du soleil levant, une population vieillissante et la dépendance massive que manifestent les jeunes pour les jeux vidéo via téléphones mobiles et ordinateurs. Cette pratique mords agressivement dans le budget qui irait normalement à financer les sorties de ski.

Selon un article du New York Times « Les adolescents et les jeunes adultes dépensent souvent près de 200 dollars par mois pour les jeux vidéos, la messagerie, le services de données et les sonneries pour leur portables ... »

La question logique qui vient immédiatement à l'esprit est de se demander si cela pourrait aussi se produire en Amérique du Nord ou dans les Alpes. Pourquoi pas, si l'industrie n'est pas suffisamment à l’écoute des forces en concurrence avec les sports d'hiver et si les stations continuent à devenir à la fois trop complaisantes et bien trop chères !

mardi, juin 17, 2014

Quand les économistes tentent d'expliquer la faible inflation ...

Dans la plupart des pays développés, l'inflation reste très faible, et parfois carrément retourne en zone déflationniste, ce, en dépit d'une augmentation de la masse monétaire un peu partout.

Au beau milieu de cet état de fait, les économistes ont du mal à expliquer ce phénomène étrange et je n'ai pas encore entendu l'un d'eux aucun expliquer de manière convaincante pourquoi les choses sont ce qu'elles sont ; la plupart d'entre eux mettent cette situation bizarre sur le compte d'une « croissance anémique. »

Mon point de vue diffère en ce que nous avons une surabondance de tout. D'une concurrence mondiale exacerbée, à une capacité de production largement excédentaire jusqu'à une main d’œuvre qui ne cesse de croître en même temps que l'automatisation des tâches réduit le besoins de tous ces bras et de toutes ces têtes.

Tout cet excès est en train d'étouffer notre monde moderne, créant ce qui semble être une indigestion économique de longue durée!

lundi, juin 16, 2014

La stratégie originale des skis Pre ...

Il y a quelques jours, je retrouvais cette pub datant de 1991 et faite pour les skis Pre (du nom « précision » en anglais). L'approche était parfaite. C'était juste au moment où la marque passait des mains très capables de Chuck Ferries à celles de Kip Pitou.

Dès le départ, le ski avait été créé pour servir une toute petite niche ; celle des skieurs qui adoraient le sport et ne voulaient surtout pas de skier comme tout le monde sur des Rossignols ou des Atomics.

La distribution était alors limitée et bien spécialisée, et avec les ressources qu'il avait a sa disposition, Pitou aurait pu maintenir la marque, sinon la faire prospérer, compte tenu en particulier de cette micro-segmentation qui caractérise le marché du ski actuel.

Ça ne s'est pas produit car notre homme a adopté son ancienne méthode de distribution dysfonctionnelle qui avaient déjà échoué quand il était le distributeur des skis Kästle. En Mai 1994, il y tout juste vingt ans, la marque était en bout de course et la direction de K2 ainsi que Pitou se mettaient d'accord pour enterrer Pre, mais sans toutefois m'en avertir.

Le reste est une leçon supplémentaire de ce qui se passe avec loi du Karma quand on cherche à tromper les autres ...

dimanche, juin 15, 2014

Quoi planter ?

Demain, je dois donner à entrepreneur paysagiste une liste de buissons que nous aimerions voir grandir autour de notre maison. C'est le genre de travail que je déteste faire ; je trouve ça toujours compliqué, incertain et accompagné d'un nombre infini de possibilité.

Nous allons devoir faire attention de prévoir la juste quantité d'arbustes,
suffisamment mais pas trop, avoir suffisamment de diversité, de couleurs, de fleurs et, espérons-le, un taux de survie élevé ! Autant de questions, autant de choix et, comme toujours, pas assez de temps pour bien gérer tout cela ...

samedi, juin 14, 2014

Exporter la démocratie chez les arabes ...

Cette expression devrait se lire comme le principe de vente de congélateurs aux Esquimaux, surtout après ce qui se passe aujourd'hui en Irak. Après l'invasion injustifiée du Royaume de Sadam en 2003, nous avons simplement désagrégé le ciment (tyrannique) qui collait les trois éléments divergeant du pays et, aujourd'hui, c'est l'auto-fragmentation que j'avais prédit qui commence à se manifester.

Tout comme la partition de l'ancienne Yougoslavie, nous allons très bientôt assister à l’émergence d'une entité kurde et un au moins un état arabe, à moins que nous toute la région se pulvérise en un amalgame de nations, tribus ou autres factions sectaires.

Faut-il alors intervenir? Certainement pas et si jamais il le fallait absolument, il y aurait toujours moyen d'envoyer un commando-choc ; je pensais au « quintette » composé de Dick Cheney, George Bush, Donald Rumsfeld, Condoleeza Rice et Tony Blair!

vendredi, juin 13, 2014

Économiser les chaussures de course?

Il ne se passe pas un jour sans que l'on découvre quelque chose de nouveau. Aujourd'hui, alors que je terminais ma course à pied matinale, j'ai rencontrée un jeune homme qui courrait pieds nus. Je n'avais encore jamais vu ça.
 
Comme moi, il courrait sur ​​la route goudronnée et alors que j'avais vu des gens courir avec des chaussures minimalistes, ce qui n'est déjà pas grand chose, ce coureur à l'allure athlétique était carrément en contact direct avec l'asphalte.

Je sais que la mode de la course à pieds nus fait partie de ce vaste mouvement minimaliste inspiré des indigènes Tarahuma au Mexique et que c'est devenu un sujet incontournable ces dix dernières années, mais ce n'est toujours pas pour moi.

Je me sens beaucoup mieux avec un peu de caoutchouc entre la plante de mes pieds et la route !

jeudi, juin 12, 2014

Apprendre en sortant ...

Apprendre a toujours été et sera toujours un processus sans fin. Chaque fois que nous sortons, pour nous balader, pour faire des courses ou juste devant la maison pour observer les montagnes, les oiseaux ou les arbres, nous apprenons quelque chose.

Du plus petit détail que nous découvrons, aux voitures qui passent, mais surtout grâce aux gens avec qui nous parlons, nous continuons de recueillir des bribes d'informations ou tombons sur des nouvelles qui ne manquent jamais de nous étonner.

Nous n'avons pas besoin de faire 10 000 km en avion. Il suffit juste de sortir chaque jour notre tête hors du confort de la maison pour apprendre une myriade de choses. Faire l'effort de sortir en vaut toujours la peine. Cela fait partie de notre programme minimum de formation continue !

mercredi, juin 11, 2014

Quand les architectes réinventent la roue

Le style ultra-moderne et contemporain est de retour dans de nouvelles maisons de Park City et le style montagnard sur la voie de garage. Comme toujours, quand les architectes semblent à court d’idée, ils ont ce fichu besoin de réinventer la roue et de jeter le bébé et l'eau du bain par la fenêtre.

Finis les toits en pente qui drainaient bien l'eau, la neige et la glace, et adieu les avant-toits généreux qui protégeaient bien du soleil estival. Place désormais aux toits bien plats qui conservent leurs petites mares aquatiques avant de les transformer en fuite permanentes. Place aussi aux immenses fenêtres qui vont frire leurs occupants en été et faire tourner la clim à fond.

Cela n'empêche pas ces mêmes architectes de torturer leurs conceptions en demeures qu'ils affirment être « écologiquement correctes », même si j'ai mes doutes sur la question, et de sortir des designs qui sont bien partis pour vieillir aussi prématurément que leurs prédécesseurs concoctés dans les années 70. Plus les (mauvaises) choses changent, plus elles restent les mêmes !

mardi, juin 10, 2014

Adieu, cassettes, disquettes, CD ...

Un gros déménagement représente l'occasion idéale de nettoyer une maison de fond en comble, mettre à jour ce qui ne l'est plus et entrer un peu plus dans la modernité.

Hier, j'ai commencé à nettoyer mon bureau et je suis passée à travers un nombre impressionnant de mini-cassettes usagées et flambant neuves, cassettes vidéo, y compris ces vénérables VHS (vous rappelez-vous de celles ci ?).

Même chose avec les disquettes d'ordi de trois pouces et demi, et Dieu merci, il n'y avait plus de disquette souples (celles-ci avaient disparu il y a 12 ans lors du déménagement précédent). Les CD multimédia, de sauvegarde et ceux contenant un logiciel sont sont aussi allés tout droit à la poubelle.

Quels sont les prochaines victimes de cette épuration ? Les CD de musique bien sûr, qui s'accrochent encore comme ils peuvent ... À ce rythme, je me demande si ce n'est pas moi qui vais disparaître !

lundi, juin 09, 2014

Heureux sans nuances ?

Ce week-end, j'ai vu quelques films qui m'ont fait réfléchir sur l'aspect quantitatif du bonheur. J'en ai retenu une question fondamentale :

Le bonheur est une valeur solide et sans nuances ? En d'autres termes peut-on être seulement 25% heureux ou 93% malheureux, ou à l'opposé, ne peut-on être que 100% heureux ou 100% malheureux, sans valeurs intermédiaires ?

J'aurai tendance à penser que c'est tout ou rien. Juste comme un interrupteur electrique ; allumé ou eteint. Soit vous êtes heureux, soit vous ne l'êtes pas. Rien que de réaliser cela suffit à mon bonheur !

dimanche, juin 08, 2014

Pourquoi (beaucoup) d'habitant de stations de ski semblent fous ?

Notez bien que je n'ai quand même pas dit « sont fous. » C'est une observation que j'ai commencé à faire quand nous nous sommes installés, il y a moins de trois mois, dans notre nouveau quartier qui n'est qu'à 650 mètres de notre ancienne demeure. Nous avons trouvé pas mal de gens bizarres vivant tout près de nous, et je dois dire que même dans notre ancienne maison il y en avait déjà, mais juste un peu moins.

Maintenant, voudriez-vous connaître ma théorie derrière tout ça? C'est facile. Beaucoup de gens qui vivent dans les beaux quartiers de nos stations de ski sont très aisés, ont tout ce qu'il faut, et pensent qu'en affichant tout ce qu'ils ont, qu'il s'agisse de leur résidence, leurs voitures, tous leurs « jouets » ainsi que leurs mode de vie, on pourra en déduire qu'ils sont plus intelligents et plus heureux que tout le monde.

En adoptant cette philosophie de vie, ils plongent à pieds joints dans un océan de démence qui n'a plus rien avoir avec la réalité mais d'avantage avec une nouvelle forme d’aliénation mentale. Ce danger peut facilement être évitée si on se rappelle constamment d'où nous venons, qui nous sommes vraiment, et là où nous nous dirigeons en fin de séjour terrestre. Gardons les pieds sur terre !

samedi, juin 07, 2014

Le ski de compétition français peut-il retrouver sa gloire ?

Récemment, un ami français m'apprenait qu'il était en train d'écrire un article sur la (brève) période glorieuse qu'avait connu l'équipe de France de ski et sur la façon dont dont ce retour en forme pourrait éventuellement se manifester du fait que la France a toujours été parmi les pays de ski à la pointe du nombre de visites annuelles et devrait receler le plus grand et le plus impressionnant réservoir de talents à ski, par comparaison, par exemple, à l'Autriche.
Mon analyse rapide est que la machine de ski autrichienne est parfaitement bien huilée, très disciplinée et reste attachée à une formule de production de coureurs qui reste toujours inégalée par ses homologues alpins. L'Autriche est le Toyota du ski de compétition.

Je vois le succès français d'avantage comme un accident créatif, un feu de paille, qui s'est produit grâce au leadership peu orthodoxe et non-conformiste d'Honoré Bonnet à un moment où les programmes des autres fédérations n'etaient pas très sophistiqués.

Pourrait-on recréer cet état de grâce ? C'est bien peu probable, car la Fédération Française de Ski est devenue beaucoup plus sclérosée, bureaucratique et beaucoup moins innovatrice. Elle réagit d'avantage comme la SNCF et sa politique intérieure reste le plus grand obstacle à une politique adaptative, avec des membres qui privilégient l'individualisme sur la collaboration, à la différence du modèle Toyota qui travaille main dans la main avec des collaborateurs beaucoup plus disciplinés et cherchant à œuvrer pour le bien collectif.

Juste mon point de vue, bref et simple.

vendredi, juin 06, 2014

Mon coupe-papier préféré

Pendant le mois de mai 1964, il y a un peu plus de 50 ans, ma sœur et mon frère avaient passé quelques jours à Bruxelles chez des amis de la famille. À leur retour, ils m'avaient rapporté un petit souvenir de leur voyage ; il s'agissait d'un coupe-papier en laiton, orné de la statue du Manneken Pis, cette célèbre sculpture en bronze, emblématique de Bruxelles, représentant un petit garçon tout nu urinant dans le bassin d'une fontaine.
Ce petit souvenir a traversé un océan, a survécu à plus de 12 déménagements et, un demi-siècle plus tard, est toujours en ma possession, ce qui est une des raisons pour lesquelles j'y tiens tant. Chaque fois que je l'utilise pour ouvrir une lettre, ce qui devient de plus en plus rare par les temps qui courent, cet objet me rappelle toujours mon frère et ma sœur.

jeudi, juin 05, 2014

Enfin à jour ?

Pour la première fois depuis le printemps 2013, j'ai enfin le sentiment de m’être mis à jour dans mon travail et de ne plus paniquer en courant de tous cotés.

Ce projet de construction - bien que pas tout à fait terminée - m'aura véritablement marqué et même s'il n'aura pas produit trop de stress, il m'a donné beaucoup de travail et d'activités supplémentaires.

Même si je pense que s'est toujours salutaire de se dépasser un peu, aller jusqu'à se stresser n'est jamais une bonne idée. Temps maintenant pour une navigation plus calme !

mercredi, juin 04, 2014

Prendre le temps de bien travailler

Parmi tous les projets de bricolage que j'ai pu faire à la maison, ma bête noire reste l'installation des tringles de rideaux. Ceux-ci sont généralement assez lourds, sont utilisés fréquemment et nécessitent un ancrage solide dans la paroi.

Le problème est que dans la plupart des maisons américaines, ces éléments doivent être directement fixé dans la cloison en placoplâtre car le plus souvent il n'y a pas de montants en bois où ceux-ci doivent être arrimés ce qui nécessite un ancrage particulièrement solide ...

Sans entrer dans les détails de ce genre d'installation, je dirai que ce qui était au demeurant un petit projet m'a demandé une réflexion approfondie, un plan d'attaque bien ficelé, des outils très spéciaux et enfin - mais cela est super-important - de bien prendre mon temps, de procéder très prudemment et intelligemment, afin d'amener le projet à bon port.

Une fois de plus, 90% de préparation pour seulement 10% de mise en place !

mardi, juin 03, 2014

Objectif de fin de vie ?

Voila une question particulièrement intéressante. Si vous me la posiez, mon objectif est de mourir ... en paix, fin de la discussion. C'est tout. Je n'ai pas du tout en tete un objectif de fin de vie qui monte en crescendo, car ce n'est pratiquement jamais comme cela que les choses se passent.

J'ai toujours vu ma présence au monde d'avantage comme une voyage plutôt que d'arriver à une quelconque destination. Ainsi, chaque jour qui passe est une véritable aventure dans laquelle je me concentre toutes mes forces à faire de mon mieux avec mes propres moyens.

Je ne suis bien évidemment conscient que je vais devoir faire avec des ressources qui s'amenuisent au fur et à mesure que le temps passe, mais peu importe, je vais toujours m'efforcer de faire tout mon possible. Je vais aussi faire tout ce que je peux pour rester en bonne forme physique et mentale et, au bout du chemin, je serai sûrement content de pouvoir me reposer et d'être recyclé.

C'est clair, simple et tout à fait sain.

lundi, juin 02, 2014

Points faibles dans la formation des moniteur du ski français

Au début des années 70, un moniteur de ski français devait être avant tout un très bon skieur ; point-barre. En particulier, il fallait être capable d'arriver au bout d'une manche de slalom suffisamment vite et en mesure de « faire preuve d'une certaine aisance » dans l’épreuve appelée « toutes neiges, tous terrains » qui consistait à dévaler une pente raide remplie de traces croisées en haute neige dégueulasse, sans se casser la gueule ou sans avoir trop l'air d'en baver. Ces deux éléments étaient les « sésames » qui ouvraient les portes de la profession.

Par contre, ce qui n'entrait pas du tout pris en considération étaient les relations de base avec l’élève. Les stages de six et quatre semaines de formation à l'ENSA de Chamonix qui suivait cet examen de « Capacité à enseigner le ski » étaient consacrés uniquement à ​​l'enseignement de la technique du ski français.

On n'y abordait pas la présentation personnelle, l'empathie, les objectifs des élèves, leurs craintes ou leurs aspirations. Rien non plus en termes de se mettre dans la peau de de l'élève, rien non plus au sujet de ​l'auto- promotion (comment fidéliser ses clients , comment vendre de meilleurs produits comme l'engagement journalier à la place de leçons à la petite heure ou encore de demander aux élèves de référer parents, amis , etc ).
En rétrospective, la formation offerte par l'ENSA , très pointue sur le plan technique, était absolument insuffisante en matière de psychologie de base et d'un point de vue vente et promotion. Comment les moniteurs s'en sortaient-ils avec ce manque de connaissances (rappelez-vous , les deux tiers d'entre eux n'avait fait que des études primaires) ? Tout simple : c'était l'apprentissage sur le tas et la capacité de chacun d’évoluer.

J'avais personnellement choisi la voie la plus difficile : Travailler de longues heures et m'épuiser ainsi a donner des leçons bien ennuyeuses au lieu d'amuser mes clients. Une fois de plus, c'est bien en skiant qu'on apprends !

dimanche, juin 01, 2014

JO d'hiver 2022 au Zimbabwe ?

Poutine a démontré comment bien utiliser les Jeux Olympiques de Sotchi pour blanchir la Russie et lui donner l'apparence d'une nation civilisée, tout comme la Chine l'avait fait l'olympiade précédente.

Vous y mettez les grands moyens, expropriez la population locale s'il le faut et vous rincez tout ça avec des cérémonies m'a-tu-vu après avoir inondé le processus de dépenses carrément obscènes, et le tour est joué ! Votre pays et sa politique sont soudainement purifiés par ce détergent olympique, et de là vous avez carte blanche pour envahir l'Ukraine par procuration.

Aujourd'hui, après la défection de pays démocrates comme la Suède et la Pologne et les hésitations de la Norvège ainsi que l'Ukraine , il ne reste guère que des tyrannies contemporaines comme la Chine et le Kazakhstan dans la course. Bon, j'ai bien sous-entendu qu'on a raison de soupçonner les motivations des gens et des politiciens qui se cachent derrière une candidature olympique.

Donc à quoi faut-il s'attendre ? Peut-être que le Zimbabwe ou la Corée du Nord pourraient postuler pour combler ces défections, à moins que Salt Lake City qui a manifesté un certain intérêt pour reprendre les JO en main si on lui demandait, pourrait une fois de plus utiliser la puissante machine à laver du CIO pour rendre son étrange culture locale un plus acceptable auprès du reste du monde ...