jeudi, février 28, 2013

Pourquoi je skie autant ...

Avec une population mondiale en passe d'atteindre les 8 milliards et avec tous ces gens créant de plus en plus de pollution, de gaz à effet de serre, plus d'inévitable catastrophes écologiques dont on n'a encore aucune idée, le thermostat est remonté à fond, le temps est à l'envers et notre neige est de plus en plus sur la liste des espèces menacées.
Nos hivers se raccourcissent, la couverture de neige est de plus en plus capricieuse et les glaciers disparaissent. Dans le même temps, je ne rajeunis pas et j'ai de sérieux doutes que je vais être capable de slalomer avec autant d'agilité parmi les arbres un peu serrés d'ici à 30 ans ...

Ces seuls faits suffisent à me motiver pour skier au maximum pendant que je peux encore le faire et qu'il reste encore un peu de neige pour glisser dessus. Maintenant, vous comprenez!

mercredi, février 27, 2013

Castro revu à la baisse

Je parle évidemment de Fidel. Il n'a plus l'air du révolutionnaire qu'on connaissait. D'après l'une des dernières photos que j'ai vu de lui, on voit bien qu'il est en baisse.

Même si je suis quand même déçu de ne plus le voir dans sa tenue de jogging de marque Adidas mais vêtu d'une veste de marque Umbro (il avait été photographié précédemment portant du Fila) et donc en train de perdre son instinct de fidélité, je dois aussi admettre qu'il fait maintenant bien vieux, dépassé, fatigué et en train de sortir de ses convictions politiques.

Si Fidel était un skieur, il ne pourrait guère aller que sur les pistes bien damées et pas trop raides. Plus de bosses, plus de neige croûtée ou même de poudreuse. Pas non plus de ski en hélicoptère et plus du tout de slalom. Les podiums seraient bien fini pour lui.

L'après-ski? Pourquoi pas, après tout, même la pire des bières américaines n'aurait jamais raison de ce vieux tyran !

mardi, février 26, 2013

Le « casino » italien

L'Italie est en train de se déchirer sous toutes ses coutures. Le Vatican est devenu un lieu où scandales et intrigues rendent l'institution ingouvernable, l'économie du pays est en chute libre et le système politique en ruines.

Quand la population s'accorde à donner autant de voix au parti de Berlusconi ou à un blogueur-comédien qui n'a aucune idée de ce que gouverner veut dire, cela montre le désespoir dans lequel le pays a sombré et représente une preuve indiscutable que le système est carrément en panne.

Cela me rappelle ces vieilles maisons qu'on rafistole depuis la nuit des temps et dans lesquelles chaque nouvelle réparation déclenche une avalanche de problèmes inédits et contribue à rendre l'habitation un peu moins vivable.

Tout cela veut dire quoi ? Qu'il est peut-être temps de tout démolir et de recommencer à zéro. Évidemment, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire!

lundi, février 25, 2013

Se libérer de Facebook ...

Depuis que je suis devenu un habitué de Facebook, je passe beaucoup trop de temps sur ce site. Bien sûr, tout cela est censé me tenir au courant de la vie de tous ces gens que je connais et que j'aime bien, mais qu'est-ce que je peux bien tirer de cette activité somme-toute assez ressemblante à du voyeurisme ? Rien de bien, vraiment.

Je suis au courant de tas de ragots, de plaisanteries en tous genres, de ce que font tous les gens qui sont censés être mes « amis », mais je n'y ai pas appris grand-chose en matière de connaissances profondes ou de développement personnel. Le pire, c'est que cette activité assez douteuse consomme beaucoup trop de temps qui pourrait être beaucoup mieux mis à profit!

Facebook serait-il un de ces « chewing-gum » mentaux ? Sans aucun doute. Maintenant, après en avoir tant dit que vais-je faire ? Prendre de vraies vacances par rapport à ce site social. Qui sait ? je pourrais peut-être apprendre quelque chose rien qu'en faisant ça ...

dimanche, février 24, 2013

Se rappeler des années avec ou sans neige ...

François Villon, ce poète du quinzième siècle avait tout comprit quand il se lamentait « Mais où sont les neiges d'antan? »
Cet écrivain se rappelait sans doute de quelques « grosses » années de neige qui avaient battu tous les records, mais je pense qu'en même temps il ignorait quels étaient les hivers à l'enneigement moyen ou carrément absent.

Un tel hiver n'aurait dur reste probablement guère marqué les esprits car à cette époque, une éclipse totale de neige était plutôt une bonne nouvelle pour tout le monde. En vérité, quand je fais un bref retour en en arrière, je ne me souviens que d'une années de neige impressionnante (l'hiver 69-70 dans les Alpes) et d'une autre très mauvaise et particulièrement sèche (l'hiver 63-64 dans cette même chaîne de montagnes, pendant les Jeux Olympiques d'Innsbruck), mais tous les hivers entre ces deux extrêmes, il m'est bien difficile, sinon totalement impossible de me rappeler l'enneigement précis.

La morale de cette histoire est donc que l'exceptionnel dans les deux sens crée toujours une impression durable alors que tout ce qui tombe entre ces extrêmes est facilement oublié. Aujourd'hui, quand je me demande: « A-t-on vraiment une auvaise saison de neige ? » je suis parfaitement incapable d'y répondre. Bien sûr, il n'existe pas tellement de documentation qui permette de bien me situer par rapports aux saison passées, donc je n'ai guère d'autre alternatives que de rester dans l'ignorance ...

samedi, février 23, 2013

Mon village de montagne natal ...

J'ai pratiquement passé un quart de siècle dans ce petit village d'alpage et plus précisément dans le chalet qui au centre de la photo. J'y suis resté de l'époque où j'étais un bébé de six mois jusqu'à ma toute dernière saison d'été en 1974, avant de quitter mes montagnes pour de bon et de partir à la découverte du monde.

Ce petit coin de paradis qui conserve encore aujourd'hui sa beauté et sa magie n'était pas toujours un lieu idéal. Pendant la plupart des années où je m'y trouvais, il n'avait ni d'électricité, ni sanitaires, pas du tout de confort, de la boue partout (c'était avant qu'on y ait fait une petite route d'accès goudronnée), il n'était pas possible d'y vivre en hiver et je n'avais pas de copains avec qui jouer.

J'y ai probablement développé ce désir d'aller voir ailleurs et d'explorer le monde pendant toutes ces années finalement assez difficiles. J'avais besoin de voir autres chose, de comparer mes options, de découvrir ce qui allait me plaire avant de faire un choix de vie. Suite à cela, il y a eu des doutes, de la douleur, des larmes et de grandes joies.

J'ai finalement fait ces découvertes, j'ai comparé tout ça, fait des choix parfois déchirants et me suis enfin installé dans mon petit paradis bien à moi.

vendredi, février 22, 2013

Entrepreneurs en bâtiment et pourcentages

Avez-vous déjà essayé de sélectioner un entrepreneur en bâtiment afin de rénover votre résidence ou de construire une nouvelle maison? Eh bien, si cela ne vous ai jamais arrivé, mais que vous envisagez quand même ce genre de projet, préparez-vous à être surpris car cette corporation adore en ajouter pour faire grimper les honoraires.

Tout est bon pour se remplir les poches. C'est juste, ces gars-là ont perfectionné l'art de séparer le propriétaire de son argent. Tous ce qu'il font et tout ce qu'il ne font pas devient commissionable ; des postes aberrants, comme les permis de construire, les frais d'impacts, même les honoraires d'architecte, ainsi que sur leurs frais administratifs quand ils peuvent créer une poste pour ces derniers. Même chose pour leur frais d'essence ou pour des postes de dépenses purement hypothétiques qui sont une autre façon de rembourrer leur budget.

Construire ou rénover une habitation est un sport très couteux et truffé d'écueils. Ce n'est pas pour les faible ou les gentils, mais pour ceux qui sont décidés à confronter des individus aux égos démesurés et à l'appétit insatiable de se faire un maximum de fric, même dans un marché qui n'est pas du tout porteur !

jeudi, février 21, 2013

La fenêtre du skiman

Une coque de chaussure de ski est un formidable écran qui cache des tas de secrets. Vous ne voyez guère que son extérieur, mais il est quasiment impossible difficile d'imaginer ce qui se passe dedans. Les choses se corsent encore plus quand les chaussures ne vont pas et qu'elles s'avèrent inconfortables.

Quand c'est le cas, il faut ôter la chaussure, en extraire le chausson et c'est autour du technicien d'essayer de deviner ce qui coince. Souvent, par pure intuition ou pas simple expérience, entre en lice l'artillerie lourde dont font partie les petites fraiseuses à main, style Dremel, qui sont là pour grignoter le polyuréthane superflu qui pressurise un petit orteil bien sensible ou une malléole qui ressort un peu trop.

Pendant ce genre d'opération, il incombe au skiman de bien deviner quelle est la vrai source du problème, et c'est souvent une combinaison entre la capacité d'interprétation de ce dernier et ce que le skieur peu bien communiquer qui pourra résoudre le problème.

Hier, alors que je remontais en télésiège après quelques heures de ski à Deer Valley, j'ai soudain réalisé que mes nouvelles chaussures de ski sont transparentes dans leur partie antérieure ce qui facilite le diagnostic quand il faut vérifier que le orteils, quand on en a encore, sont capable de bouger juste un peu quand on leur demande de le faire.

Je trouve que cette transparence représente un progrès énorme dans l'art de soulager les pieds qui souffrent dans des chaussures de ski. Il est désormais grand temps de mouler toutes ces coques en plastique parfaitement transparent pour enfin y voir clair dans cette relation souvent inconfortable entre ces carcans de plastique et nos pieds si sensibles !

mercredi, février 20, 2013

Les sept principes de politiciens pourris

Comme des millions d'autres personnes, j'ai lu et j'ai été profondément influencé par le livre «Les sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent» écrit par Stephen Covey et j'ai même participé à un séminaire qui était basé sur cet ouvrage. J'ai toujours pensé que les principes décrits dans ce livre étaient fondés sur le bon sens, une éthique juste et que si je les mettais en œuvre, je réussirai mieux.

Il est aussi ironique que ces idées aient été réunies par un auteur en provenance de l'Utah, État reconnu pour son conservatisme religieux et dans lequel sénateurs et membres du Congrès se sont avérés parmi les plus obstructionnistes qui soient à l'encontre du gouvernement d'Obama.
Dans cet esprit, j'ai voulu réécrire ces 7 habitudes pour illustrer les principes dévoyés que semble suivre une majorité du congres américain en repoussant ainsi notre pays dans l'obscurantisme …

Principe 1: Soyez réactifs 
Identifiez bien tout ce qu'il peut y avoir de mal dans une idée et offrez systématiquement une direction totalement opposée pour montrer, que quelles qu'en soient les conséquences, cela marchera mieux.

Principe 2: Ne triez pas trop les questions 
De manière globale, ne vous inquiétez pas de l'importance des points que vous traitez, mais choisissez bien les idées ou les événements qui seront plus à même d'entre à votre avantage et de bien les adapter à ce que vous voulez démontrer.

Principe 3: Ne vous embêtez pas à établir des priorités 
Si un petit problème peut représenter un trésor argumentatif, gonflez le bien de façon à le rendre aussi disproportionné que possible. Faites en un monument incontournable et placez le bien en pleine vue. Ce qui compte, c'est ce qui peut être tiré d'un petit détail trivial ou isolé et d'en faire un événement majeur.

Principe 4: Pensez toujours Gagnant-Perdant 
Assurez-vous bien de peindre votre adversaire dans la pire lumière possible. Sentez-vous profondément gratifies quand vous le voyez enfin à genoux. Ne renoncez jamais à votre position de force et ne ménagez aucun effort pour que les gens que vous n'aimez pas aient l'air bêtes, affreux et pitoyables.

Principe 5: Forcez bien votre idéologie
Soyez toujours dogmatique. N'écoutez jamais les autres, criez plus fort qu'eux pour bien les intimider et les empêcher de s'opposer à vous. Plus les gens que vous n'aimez pas sont malheureux, plus vous aurez l'impression que vous avez fait une différence et accompli votre objectif.

Principe 6: Étouffez les bonnes idées 
Combinez bien toute l'animosité des gens qui vous soutiennent pour obtenir ce que vous voulez, même si vous n'y croyez pas tellement. Montrer tout ce qui ne va pas avec l'idée que vous décidez de combattre. Opposez-vous à la réussite collective et préférez les petites interventions égoïstes ou mesquines.

Principe 7: Laissez les choses se détériorer 
Juste pour le principe ou pour satisfaire votre dogme préféré, luttez contre un problème ou une idée jusqu'à ce qu'il soit exterminé. Assurez-vous que tout programme social soit de courte durée, que tout soit fait pour assurer la liberté de l'individu, même si cela est au détriment de la société, et soutenez un gouvernement minimaliste qui encourage l'inégalité, l'anarchie et l'individualisme. Assurez-vous que le fort survive et que le faible périsse ...

mardi, février 19, 2013

Ski, jeunesse et insouciance ...

Il y a juste quarante ans, la vie était simple, facile et on rigolait bien. Bien sûr, mes amis et moi étions quarante ans plus jeunes, en pleine forme et sans le moindre objet artificiel dans le corps tel qu'implant dentaire, prothèse de hanche ou du genou, nous pensions sincèrement que nous allions durer éternellement et que notre garantie n'était pas prête à expirer.

Nous n'avions pas du tout la même tête que nos parents qui étaient déjà « vieux » et plus du tout dans le coup, et aurions été choqués si quelqu'un avait été capable de nous montrer des photos de nous, prises en 2013. Nous aurions sans doute eu un arrêt cardiaque sur le champ ! À l'époque, il n'y avait qu'un petit bébé dans ce groupe, aujourd'hui il compte 9 enfants et 3 petits-enfants ...

C'est juste, le temps semblait passer beaucoup plus lentement, il n'y avait pas de « smart » téléphones, d'internet ou de réchauffement climatique, l'argent n'était pas vraiment un sujet de préoccupation et le plaisir était au centre de tout ce que l'on pouvait faire.

Quelqu'un aurait dû nous avertir que ces années allaient être les plus simples et les plus faciles de toute notre existence, et comme on ne le savais pas, on les a laissé filer sans vraiment les savourer comme on aurai dû et sans bien nous concentrer sur chaque minute qui passait.  C'est probablement une bonne raison pourquoi aujourd'hui, il faut désormais que nous respections et que nous nous apprécions au maximum le peu de temps qui nous reste !

lundi, février 18, 2013

La guerres des buissons

Tous ceux qui skient en hors-piste au début de saison autour de Park City vous diront que toutes les pousses, joncs et autres buissons qui pointent leurs nez en dessus de la neige représentent un élément dissuasif. La plupart de ces arbustes qui peuplent nos champs de neige sont en majorité des sureaux, mais parfois aussi des pousses de trembles ou de chênes caducs.

Jusqu'à une certaine taille, ces espèces de joncs sont plus impressionnants qu'ils ne sont dangereux, mais au-delà de 2 centimètres de diamètre, ils peuvent constituer des obstacles difficiles à surmonter et de nature à faire dévier la trajectoire du meilleur skieur. Faire une prise de carres sur ces végétaux peut être difficile, surtout s'ils sont trop nombreux et pour les skieurs qui ont deux skis qui ne s'entendent jamais assez bien entre eux, cela peut conduire à des trajectoires séparées, suivies d'un grand écart, ce qui n'est pas un problème pour les surfeurs !

Heureusement qu'en cours de saison, la couche de neige s'épaissit et les pousses les plus petites se font hacher à coup de carres répétés. Cela dit, il semble évident que les opérateurs de remontée mécaniques américains ne se soucient guère de ce problème. Dans ma Haute-Savoie natale, je me souvient que toute l'école de ski consacrait une ou plusieurs journées en fin d'été ou en début d'automne pour éradiquer cette végétation superflue.

Là-bas, les efforts se portaient sur la coupe des « véroches, » terme patois pour l'aulne vert. , J'ai entendu dire que certaines stations américaines se dotent désormais de tondeuses spéciales pour couper toute cette végétation indésirable mais je pense que les moniteurs de ski devraient aussi être tous mis à contribution chaque l'automne pour nous débarrasser de toute cette saleté et gagner la guerre contre les buissons à travers les Montagnes Rocheuses !

dimanche, février 17, 2013

Ce qui s'entend sur les télésièges

N'est-il pas toujours étonnant que certaines personnes dotées de grandes gueules ont toujours du mal à se taire et à vouloir impressionner la galerie ? Cela arrive encore assez souvent quand je monte en télésiège avec des inconnus. La plupart du temps, je dois dire, mes compagnons d'ascension sont plutôt des gens normaux, bien sympathiques, avec lesquels je manque rarement d'engager la conversation ou plus simplement d'échanger quelques propos. Souvent il s'en suit un échange fort agréable.

Toutefois, quand certaines de ces « grandes gueules » partagent mon siège, elles semblent toujours vouloir montrer au monde entier qu'elles savent tout et qu'elles sont les meilleures. C'est toujours une question de temps avant que des mots stupides sortent de la bouche de ces gars là (oui, ce sont généralement des mâles alphas) et que l'on entende tous ce qu'ils savent ou tout ce qu'ils on pu faire, et le résultat est toujours assez incroyable ou exagéré.

C'est à ce moment précis que je fais de mon mieux pour rester calme, me taire, bien écouter et mettre en application cette merveilleuse citation d'Alfred Capus, ce dramaturge français du dix-neuvième siècle qui disait: « L'homme aimable est celui qui écoute en souriant les choses qu'il sait, dites par quelqu'un qui les ignore. » Une fois bien installé dans mon retranchement mental j'entends toutes sortes d'absurdités et je souris ou j'éclate de rire intérieurement au cours de cette montée qui fini par passer très vite et qui tout compte fait, est toujours très amusante ...

samedi, février 16, 2013

Averse de cailloux !

Les événements cosmiques d'hier, d'abord l'astéroïde qui a frôlé notre planète chérie en passant à quelque 27.000 km de celle-ci, et la météorite qui a cassé tous les carreaux de fabrication soviétique dans la petite ville de Chelyabinsk, ont ajouté à mes soucis que nous vivons dans un monde vraiment dangereux.

Jusqu'à présent, seuls la mort, la crise financière, le réchauffement climatique, la fonte des glaciers et le médiocre enneigement à Park City cette saison, me préoccupaient. Maintenant, il va falloir en plus que je lève les yeux au ciel avant de sortir pour courir, skier, faire du VTT ou aller faire quelques courses avec mon auto.

Ceci dit, je n'ai pas perdu de temps pour prévoir des stratégies d'auto-protection que je veux du reste partager avec vous afin de vous remonter le moral. Si vous voyez un objet céleste qui semble se déplacer vers la droite, tournez à gauche, si au contraire il va vers la gauche, virez à droite.

Si ce même objet vient droit sur vous, accélérez (ne faites surtout pas demi-tour, cela prends du temps et pourrait être catastrophique !) et enfin si ce corps céleste passe au dessus de votre tète est se déplace dans la même direction que vous, freinez à mort, sortez votre portable et faites une vidéo.

vendredi, février 15, 2013

Ligety : La suprématie tranquille ...

La victoire écrasante de Ted Ligety dans le slalom géant des championnats du monde était sans doute la plus prévisible de ses médailles, mais rien n'est jamais gagné ou évident dans ce sport casse-patte qu'est le ski alpin. Ce qui lui a permit de gagner était incontestablement sa préparation et, avec elle, sa marge de supériorité extraordinaire.

J'ai déjà discuté de cela l'an passé, mais je voulais juste en souligner l'évidence qui était visible pendant toute la course. En observant le visage de Ted, il était toujours calme, concentré et à l'aise. Cette paix extérieure n'était pas du tout visible chez ses adversaires qui apparaissaient tendus, grimaçants, et à bout.

Cette observation illustre parfaitement bien cette remarquable « marge » dont Ligety est équipé ; c'est en fait son arme secrète ou le rempart qui lui donne des secondes d'avance sur ses concurrents. Ces Championnats du Monde ont fait de lui le Jean-Claude Killy du 21e siècle et les victoires de Ligety font honneur à Park City, qui du coup, gagne ses galons de centre du ski de compétition en Amérique.

Merci Ted pour toutes ces émotions fortes et pour donner aux « Parkites » une bonne raison d'être tous très fiers!

jeudi, février 14, 2013

Dick Cheney, le maléfique

La nuit dernière j'ai regardé l'entrevue télévisée de Cheney par Charlie Rose. Tout était très prévisible : Non seulement l'homme à un regard maléfique, un ton de voix maléfique mais il ressemble vraiment à la parfaite incarnation du mal.

C'est un être saturé d'énergie négative, qui est contre tout et qui est totalement paranoïaque. Il ne s'est pas gêné pour trainer dans la boue Obama et toute son administration en ignorant sciemment que plus de 50% des Américains l'ont juste réélu.

Tout comme Rush Limbaugh et le reste de ces autre fachos qui soutiennent une extrême droite qui s'enfonce de plus en plus dans l'irrationnel et le ridicule, il a fait sa part pour creuser un peu plus le fossé qui sépare les Américains. Bien sûr, ce que fait Cheney est stupide.

Des gens plus intelligents insinueraient au lieu d'attaquer et feraient tout pour détruire leur opposant en douceur, mais cela demande une intelligence et une psychologie que ce pauvre vieux Dick n'aura sans doute
jamais …
 

mercredi, février 13, 2013

Coup de bâton de ski magique ...

Skier demande que l'on passe énormément de temps sur les remontées mécaniques. En fait, le mieux on skie et plus le pourcentage de temps passé sur les remontées augmente. Comme les télésièges sont les remontées les plus répandues, ce sont donc celles que skieurs et snowboardeurs utilisent le plus fréquemment, à moins bien sûr de ne skier qu'à Chamonix ou Jackson Hole.

De temps en temps, il arrive que les télésièges s'arrêtent en cours de route pour une multitude de raisons, allant de l'assistance à ceux qui tombent à l'arrivée ou au départ, au chargement de certaines provisions, à celui du traîneau de secours, ou encore pour faciliter la descente d'un usager effrayé ou légèrement blessé.

Depuis le temps que je skie, j'ai passé des jours entiers sur les télésièges et surement des heures alors qu'ils se trouvaient à l'arrêt entre le départ et l'arrivée et, ce faisant, j'ai développé un véritable jeu que j'ai perfectionné au fil des années et qui peut être incroyablement impressionnant quand il fonctionne bien.

Voila le truc : Je fais de mon mieux pour « deviner » le moment précis où le télésiège va redémarrer et juste une fraction de seconde avant qu'il se remette en route, ou que les passagers le sentent vraiment, je frappe le cadre du siège avec mon bâton comme si par magie, j'ordonnais le télésiège à se remettre en route.

Quand cette commande fonctionne parfaitement, cela me vaut des commentaires émerveillés et l'admiration de mes compagnons de remontée qui viennent d'assister au « miracle ». Quand ça ne marche pas, cela généralement passe inaperçu ou cela est simplement mis sur le compte du fait que je dois être un vieux skieur un peu agité. Il n'y a donc aucun risque lié à ce petit jeu, sauf qu'on ne peut le faire qu'une seule fois par montée pour ne pas attirer l'attention des passagers un peu plus malins.

 Cela dit, je dois admettre que je peux compter sur mes doigts les cas où le timing a été parfait et où le miracle s'est produit, et que ces rares succès sont le fruit de centaines d'échecs. N'oubliez pas de pratiquer ce petit jeu la prochaine fois que le télésiège s'arrête!

mardi, février 12, 2013

Si j'étais pape ...

Hier, je vous faisais marcher à propos du poste laissé vacant par Benoît XVI. Aujourd'hui, je suis un peu plus sérieux car je pose la question, « que ferais-je si j'étais le nouveau pape ? » Je réformerai pas mal de choses avec un seul objectif en tête: faire enfin entrer l'Église catholique dans l'ère moderne et assurer qu'elle puisse survivre au type de société développée qui est l'aspiration de tous les êtres humains. Ceci dit, quel est mon programme ?

Vous êtes prêts ? Le voici : D'abord je mettrais fin au célibat des prêtres et ouvrirai enfin cette fonction aux femmes, je prendrais une position ferme sur la surpopulation et ferai tout pour promouvoir un contrôle des naissances efficace, j'engagerai activement tous les juifs et tous les musulmans, j'appliquerai d'avantage les enseignements du Christ, je réduirai fastes et apparat à Saint-Pierre et j'apporterai d'avantage de démocratie dans la façon dont l'Église est gouvernée.

 Je séculariserai d'avantage la doctrine catholique afin qu'elle devienne une feuille de route, pratique au quotidien, et parfaitement en phase avec notre époque. Je n'hésiterai pas à faire évoluer certains dogmes trop stricts (immaculée conception, etc) en allégories et non plus en vérités qu'on ne discute pas. Ce faisant, je remotiverai tous les fidèles. Cela, je le sais, peut s'assimiler à « enfoncer des portes ouvertes », mais c'est pourtant ce que la plus grande majorité des catholiques attendent désespérément.

Ne vous réjouissez cependant pas trop vite, je ne suis pas encore pape ...

lundi, février 11, 2013

Devrais-je postuler ?

Depuis aujourd'hui, il y a une très belle situation qui vient de s'ouvrir au Vatican, une pour laquelle je me sens parfaitement qualifié. D'abord toute ma formation et mon expérience professionnelle est basée sur les ventes et le marketing, je me débrouille assez bien en italien et pas mal en allemand, mais suis suffisamment bon en français et en anglais.

Le latin ? J'ai abondamment utilisé cette langue quand j'étais enfant de chœur, il y a plus d'un demi-siècle de cela ! J'ai beaucoup voyagé à l'étranger, je saisis bien les différentes cultures, je suis aussi très créatif, suis capable d'improviser sur le champ, et peux pondre une parade contre n'importe quel argument quand les circonstances l'exigent.

Je suis également prêt et disposée à déménager au Vatican ; j'aime la cuisine italienne et les Ferraris. J'aurai peut-être quelques petits projets « perso » à mettre de coté, mais le poste en vaut vraiment la peine. Je vais réformer tout ce qui est réformable et je ramènerai le ski et les sports d'hiver en proéminence au Saint Siège. Je travaillerai dur et avec beaucoup d'application, les défis ne me font pas peur et je ne veux pas faire d'histoires s'il faut que je voyage exclusivement sur Alitalia!

dimanche, février 10, 2013

Égalité des sexes en ski ? Vous plaisantez !

Hier avait lieu un slalom parallèle dans le vallée de Morzine où j'ai grandi. L'épreuve était organisée par l'association CR2H, "Les Copains d'Abord", un groupe local. Le course était dotée de prix en tous genres avec en particulier des primes monétaires se montant à quelques 2.600 euros.

Il y avait une épreuve pour les hommes ainsi que pour les dames, avec un vainqueur dans chaque catégorie. Ce qui fut remarquable est que le vainqueur masculin a empoché un chèque de 1.000 euros, tandis que la gagnante chez les dames a dû se contenter de 700 euros seulement.

Même course, mais quand même une différence de 30% entre le « mec » et la « nana ». En pratique ces 30% d'inégalités de gains entre homme et femme, représentent le double de la moyenne française qui est au niveau de la moyenne Européenne à environ 15%.

Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qui peut justifier encore cette mesure bien archaïque de talent athlétique?

samedi, février 09, 2013

Mme Beyl? Non, Madame Look !

Hier, j'ai pris le téléphone pour appeler Mme Beyl. Cette dame de 92 ans c'est en fait l'autre partie du couple qui a fait les fixations de ski Look ce qu'elles étaient jusqu'en 1983. C'est elle que qui dirigeait l'entreprise avec une poigne de fer pendant que son mari était occupé à inventer, faire du ski, pratiquer le ski nautique et s'amuser. Elle avait bâtit le « commercial France » de la société, avait des principes inébranlables et était à la fois admirée et redoutée.

Pour moi, elle restera toujours la personne qui m'avait donné une de mes plus grandes chances dans la vie quand elle m'a embauché ce jour d'été de 1974. Sans ce poste, qui sait ce que j'aurais bien pu faire de ma vie? Serais-je allé vivre en Amérique ? C'est fort possible, parce que cela faisait partie de mon « plan original » mais le reste de mon histoire aurait pu être très différent.

A son âge fort respectable, Mme Beyl continue de parler et de penser comme elle le faisait quand je la côtoyais dans les années 70 et au début des années 80. Elle n'a pas changé ; elle a conservé toute son énergie débordante. Elle conduit toujours sa Mini Cooper et ne se laisse surtout pas faire. Elle m'a raconté que tout récemment, alors qu'elle s'apprêtait à reprendre sa petite auto anglaise, elle a entendu deux jeunes hommes qui ricanaient à son sujet en disant, tout haut : « Regardes-moi cette vieille avec sa Mini ...» Elle s'est alors redressée et leur a dit d'une voix parfaitement assurée : « La vieille, elle vous emmerde ! »
Elle ne mâche pas ses mots, mais pourquoi devrait-elle le faire ? Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de la connaître, c'est le rocher de Gibraltar, la bonne version de la Dame de Fer. En un mot, c'est toujours et plus que jamais Madame Look !

vendredi, février 08, 2013

Les abus sexuels perpétrés par l'église catholique

Avec la sortie de nouveaux documents à propos du diocèse de Los Angeles, la question des abus sexuels perpétrés par l'église catholique est de nouveau à la une des nouvelles aux États-Unis.

Ce qui me frappe cependant le plus, est l'énormité des abus signalés en Amérique et en même Irlande par rapport à ce qui a été rapporté dans d'autres pays européens, traditionnellement catholiques, comme la France, l'Espagne, le Portugal et l'Italie.

A-t-on essayé d'étouffer un maximum de plaintes sur le continent Européen ou est-ce que les prêtres s'y conduisent considérablement mieux que leurs homologues américains? Je crois pour ma part que les responsables catholiques Européens étaient d'avantage capable de noyer toute cette controverse ce qui en dit sans doute très long sur la liberté de presse et de pensée sur ce continent par rapport à ce que nous connaissons en Amérique ...

jeudi, février 07, 2013

Mon bel anorak jaune

J'ai toujours aimé cette tenue de ski jaune qui fait partie de ma garde-robe. Parfois, je pense qu'elle m'appartient depuis toujours ; en réalité, je l'ai depuis de très nombreuses années. Elle est antérieure à la chute de l'Union soviétique, à l'avènement des téléphones portables et de l'Internet. Je l'ai eu, je crois, en 1987.

Cet anorak comporte de nombreuses poches, en fait elle sont si nombreuses qu'il est impossible de se rappeler où les objets que l'on a placés à l'intérieur de celle-ci peuvent bien pouvoir se trouver. Une fois, j'ai pris une gamelle spectaculaire en skiant et toutes mes clés de voiture, maison et autres serrures, qui se trouvaient à l'intérieur d'une de ses poches dont la fermeture était restée ouverte, sont allé voler dans la neige profonde pendant que je faisais de sauts périlleux imprévus dans la pente très raide. Je n'ai du reste jamais pu les retrouver.

Il y a quelques années, cette veste a mystérieusement disparu de mes affaires de skis. J'avais demandé à ma femme si elle savait où elle pouvait bien se trouver, mais elle n'avait alors pas pu me donner une réponse satisfaisante. Quelques jours plus tard, elle m'annonçait qu'elle l'avait retrouvé dans quelque recoin perdu de la maison. J'étais tellement soulagée et si reconnaissant à son égard d'avoir ainsi récupéré mon vêtement de ski favori !

La vérité – je ne l'ai appris qu'hier - est que lorsque le fameux anorak avait momentanément disparu, elle l'avait tout simplement apporté à l'un des magasins de dépôt-vente locaux pour s'en débarrasser. Elle n'avait jamais aimé sa couleur jaune criarde. Quand elle a finalement avoué, mon épouse a ajouté que la veste avait langui pendant plus de six mois à l'intérieur du magasin sans trouver le moindre preneur.

Selon les propres mots du commerçant, l'article était « juste invendable. » J'aime toujours cet anorak, il reste encore en parfait état (il était fabriqué en France, pas en Chine) mais en écoutant la dernière partie de cette histoire je suis en train de remettre en question mon entichement pour ce vêtement.

Pour me consoler, ma femme a suggéré que je pourrais peut-être encore le porter pour déneiger les abords de notre maison …

mercredi, février 06, 2013

Nouveaux skis et chaussures ...

Hier était un jour de ski bien spécial. J'en avais marre d'utiliser mes skis à « caillasse » qui devenais incontrôlables et j'avais finalement décidé de sortir mes skis Scott Reverse flambants neufs pour enfin les essayer, mais en même temps, comme si je voulais en rajouter, j'ai aussi décidé de tester mes toutes nouvelles chaussures de ski.

Le fait est que j'avais monté ces nouveaux skis pour ces nouvelles chaussures dont les semelles étaient légèrement différentes de celles de ma vieille paire. J'allais donc commettre ce « sacrilège » qui consiste à tester sur neige deux éléments nouveaux, ce que je n'avait pas fait depuis fort longtemps, car ma dernière expérience du genre remontait à près de 30 ans en arrière, à l'époque où je travaillais encore pour Lange et il nous arrivait parfois de faire des tests de chaussures de skis en Oregon ou en Italie avec des skis d'emprunt.

Dois-je avouer que ça m'a pris tout l'après midi et près de 7.000 mètres de dénivelé pour finalement m'habituer à ce nouvel ensemble ? Au début, j'étais très timide, mes skis allaient dans tous les sens, mes chaussons tous neufs ne s'accordaient pas du tout avec mes chevilles, mais en fin d'après-midi, j'allais comme un avion. Tout cela pour confirmer ce que j'ai toujours cru:  Les skieurs peuvent s'adapter à presque n'importe quoi !

mardi, février 05, 2013

Le Paradis comme je le vois

J'ai déjà dit qu'il me semble que ma vie présente est ce qu'il y a de plus près de ce que l'on appelle Paradis. Alors, comment pourrait-il bien être, ce vrai Paradis que les religions promettent comme l'ultime et parfaite destination de fin de vie ?

À priori, je présume qu'il s'agit d'un endroit où je pouvais voir tous les gens que j'aime bien (famille et amis) à la fois très vite et très facilement. Un lieu où la douleur, les maux de dents, la grippe, les problème de santé quels qu'ils soient n'existeraient pas. Un endroit où on mangerait bien et ou les boissons seraient dispensées à volonté, avec des tas de distractions offertes aux résidents (cela inclurai le ski, bien sûr).

Toujours une météo parfaite, pas de soucis d'argent, pas de stress, pas d'objectifs de vente, pas de procès qui n'en finissent pas, pas de police, pas de gouvernement et surtout pas d'impôts !  J'ai probablement oublié une foule de choses embêtantes qui contribuent aussi à rendre notre vie quotidienne misérable, mais sans même les ajouter, je crains bien qu'une telle vie au paradis pourrait se transformer à la longue en situation forte ennuyeuse.

 Je connais des tas de gens qui se disent religieux et qui feraient bien de s'adonner à ce petit exercice imaginatif !

lundi, février 04, 2013

Où commence la folie ?

Le seul argument du lobby pro-armes pour réduire les récentes violences déchainées par les armes à feu est d'empêcher les fous d'y avoir accès. J'aimerai bien que l'on me montre une fois pour toute où commence la folie?

Le chien de mon voisin ne mord pas, n'a jamais mordu personne jusqu'au jour où il s'y met. En d'autres termes, peut-on prédire le point où quelqu'un bascule dans un comportement irrationnel ? Moi je n'en suis pas capable.

En effet, il ne me semble guère nécessaire d'être fou à lier pour agir sur un coup de tête et se servir d'une arme à feu parce que l'on ne supporte plus une situation donnée.

Ce n'est pas le niveau de santé mentale des individus qui est le problème, c'est la proximité et la disponibilité de toutes ces armes à feu !

dimanche, février 03, 2013

Une façon stupide de calculer des honoraires

Si vous construisez quelque chose et avez besoin d'un architecte, soyez assez prudents et prenez bien le temps de rechercher le partenaire idéal. Ce faisant, vous pourriez bien être choqués d'apprendre comment les honoraires d'architecte sont calculés.

J'en ai récemment fait l'expérience et peux témoigner que la méthodologie utilisée dans le domaine va de A à Z. Par exemple, certains architectes vont vous regarder droit dans les yeux et vous déclarer « mes honoraires vous coûteront 8% des coûts de construction ». Dans une telle situation, le montant de leur émolument va en fait se traduire en somme faramineuse si vous décidez de plaquer vos murs intérieurs en feuilles d'or plutôt que de les peindre en blanc !

À l'opposé de cet extrême, il existe, dieu merci, des professionnels intelligents qui vont vous demander une somme en juste corrélation avec le travail demandé, en matière de temps et d'expertise. Ces architectes sont rares mais aussi beaucoup plus intelligents car ils « sentent » bien leur marché et ne prennent pas le risque d'aliéner leurs clients potentiels.

Il en existe aussi qui sont plus progressistes et qui vont se faire payer en fonction du mètre carré bâti, ce qui est très logique mais dont la pratique semble encore à ses balbutiements car les tarifs proposés se baladent encore aux quatre coins de l'horizon.

Enfin, il y a ceux dont je dirais qu'il sont les champions de la « marche arrière. » Ceux-ci vont essayer de voir si des honoraires d'abord assez salés vont « passer. » Ci cela n'est pas le cas, ils n'hésiterons pas à faire machine arrière et à couper leurs demande initiale de moitié jusqu'à ce que les plus intelligents de leur clients se rendent compte qu'ils se sont fait piéger.

Maintenant, si vous avez besoin de vous procurer les services d'un architecte, vous êtes parfaitement avertis et n'avez aucune excuse si vous vous faites avoir !

samedi, février 02, 2013

Gérer la croissance en montagne

Tout récemment, un ami se lamentait à propos de certains projets autant titanesques que farfelus qui sont en train de germer dans une station de ski bien connue, voisine de l'endroit où j'ai grandi. Cette petite ville de montagne s'efforce de gérer sa croissance et d'améliorer les problèmes que posent la circulation automobile.

Fondamentalement, il me disait que le maire et ses conseillers ont investit quelques 350.000 euros en frais d'étude auprès d'un cabinet conseil pour pondre une solution qui ne fait pas l'unanimité auprès d'une partie de la population et n'est sans doute pas non plus la plus optimale qui soit pour solutionner les problèmes que rencontre la communauté.

La triste réalité est qu'après avoir englouti une petite fortune dans cette étude, les dirigeants locaux n'ont guère envie de faire machine arrière et de rechercher d'autres solutions qui pourraient s'avérer plus pratiques pour le plus grand bien de leurs électeurs. En bref, ils ne veulent pas avoir l'air d'une bande d'imbéciles.

Cette situation me rappelle tous ces mercenaires qui opèrent sous la dénomination de « cabinets conseils » que j'ai vus à l'œuvre à maintes reprises dans ma vie, et qui excellent à faire des présentations éblouissantes, parlent comme des livres, utilisent des supports visuels impressionnants mais sont terriblement mal équipés en matière de bon sens.

L'alternative à ces urbanistes « intellectuels? » Davantage de réunions publiques, plus de dialogues au jour le jour, plus de « brain-storming » avec les habitants dans un esprit ouvert, dénué de compétition, bien terre à terre, tout à fait amical et constructif, avant de balancer des centaines de milliers d'euros dans des études tirées pas le cheveux.

Ce genre de processus prend beaucoup plus de temps, fait d'avantage « désordre », est aussi plus exaspérant, mais reste le meilleur moyen pour dénicher des solution simples, pratiques, du genre « il fallait y penser » et qui sont d'avantage susceptible de refléter la personnalité du terroir, ce qu'en fin de compte la population locale désire. Sûr, simple, pas cher, mais bien moins évident !

vendredi, février 01, 2013

Temps de changer le 2ème amendement !

La Constitution américaine a vu le jour il y a déjà 221 ans et ce qu'elle contient ne s'applique guère qu'à ce qui était connu à ce moment là.

À l'époque, et bien avant les téléphones portables, l'internet et Facebook, il était en effet difficile d'imaginer d'inclure des dispositions telles que les périodes d'attente avant l'obtention d'une arme à feu, le cas d'individus au casier judiciaire à problèmes, aux fous ou à l'utilisation d'armes de destruction massive.
 
De même, le texte ne s'adressait pas vraiment à l'auto-protection. Il est grand temps d'accepter le fait que la Constitution est tout simplement un document qui évolue avec son temps.

Aujourd'hui, il est urgent de revoir cet amendement et de le réécrire pour qu'il puisse permettre aux individus de chasser et de se protéger sans avoir à risquer une autre épidémie d'anéantissement massif de la population.